te g eft mie. & né 8’4teti4 -pas, au delà de deux , lignes. Plus :
bas le Polype groült jufqu’V trois dignes, & jufqu’a quatre à la-
queue ce. Il éft'vif, mol, uni, & biffant. ;
S on dosa deux petits filions ssoacy e G n e c 3 un de chaque'
çpté » qui vont depuis la tâte juèjifà; la queue. Entre deux eft un
autre,fillpn un pëu plus cpnfiderable no. (Fig. IQ.) qui traver-
fé le' ventre de l'animal fuivant toute fa longueur. Le „ventre
a des^rides 'Ss-sstout,autour; à,chaque ride font attachés deux
pieds. Un Polype a environ trois cent & vingt pieds. Voiez
la figure 7. “Chaque pied eft fait avec un méchanifmë' par^ïçulier ^
que j’ai repréfçpté dans fes- figures 8 & 9 tel qu’on le voit au
microfcope.\ ■ - , . '
, U n e ride tranfverâle u (Fig.no,) pouffe dès qu’elle arrive •
aux deux cotés du Polype ,.dqvç& mammelons faits comme deux
0 demi-vaginqs.., & ; adhérens au dos du Polype* Cette .demi-
vagine tt (F ig .$ J ou s;ss r.(Efg. 9. ) couvre & reçoit eneb-
le même, une petite colonne 0 {Fig. &.0 & i (Fig. 9.) qui porte
un* chapiteau,/ (Fig: &0 &c a (Fig. 9 .) .. La petite colonne
5ç le chapiteau, peuventrecevoir un aiguillon n (Fig. §>) & e
(F ïÿ Sk) .. Lorfque. l’^imai.retire la demi-vagine //««{Fig. 8.), ,
il retire auSi la petite colonne 0, &. le chapiteau' /,, en grande
partie,. Le chapiteau; en fe retirant retiré- & cache l’aiguillon
tout entier. Au contrairelorfque la demi-vagine fe | j |
ferre par-les cotés,, elle s’élève en mm &.'préfle en. partie le-
chapiteau o (F ig . 9, ). & la petite colonne i en : entier. Ces .
parties s’allongent., /ont fortir l’aiguillon 80 lè. tiennent ferme.
Ce méchaniHne eft.? k mon 0 ans V Alcyon y ou il demeure, ü doit fouvent pénétrer : des ca-
vités étroites, 8$ qui ont un -diamètre plus petit que le tien. '
Alors au moyen de fou aiguillon, il s’attache peu à peu aux parois
de ces cavités , &. dans le même temps il avance la tête &
gagne chemin.. Les vers de terre ont aufli des pieds munis
d’un aiguillon : & ils doivent aufli fe fourrer dans -des trous :
étroits, & même en faire des nouveaux, r '
L es Polypes y que je viens de décrire., „ne font pas les feuls habMbitans
de YAhyonqmqptis foient les plus communs. Il y en
a quelquefois de différentes1 elpeces 3 & même dé ceüx qu’ont
trouve ' dans les1 Eponges. J’ai aufli trouvé dans quelques A lcyons
des cruftàeéés àir liéu de ‘polypes. J’ai connu par là que
les Polypes n’avbient aucune part à .la formation de VAlcyon.
C’eft pourquoi j’ai cfu en premîêPneu que je devois exclure
cette production de la claffé dès Polypiers.
- EN'fècbncfl'ieu, j’ai remarqué dans Y Alcyon non feulement
une fub’ftânce charnue, mais auiïi un fyllême d’os qui lui eft particulier
j 8c qui quelquêfqiR l’arrondiflant, lui donne une ftruc-
turé particulière. C’eft pourquoi j’ai trouvé à propos dé le
rapprocher du Regiîe animal. D’autant plus; que j ’ai apperçu
•des indices 'manifeftes de fenitiment dans Y AlcyOn de Diôfcori~
xlesfi xque\]jè viens de décrire.'1
J e fouhaiterois, l^iréÉent d’avoir h loifir de,vous décrire
toute la fuite des Alcyons que. j’ai vus & examines. La nature
fuit en ippulà loi ordinaire du méchaïufrne , 8c leur accordé
par degrés l’nfagé d’une vie prefque animale 'À >Les uns font attachés
aux rochers , ou à d^aüt/es corps durs, ce qui les met
en état de reftfter aux chocs de la mer» Les autres font abandonnés
à eux mêiÿes, changent involontairement de place,
tranfporfes'^a 8c là par la vlolepe 'des ondes! * Ceux-ci périf-
fent: miièrableiUent, lürfq.ujl? font jettes, fur le -rivage & privés
-d’eau. 'Ü -/ * ' ’ f ^ i -t
N e, CTOiés pas que ces Alcyons lofent des amas' de matière
ralfembîëe par accident. Je les ai obfyvés, avec attention 8&
ëxadiéuoe, j’ai vu que b s îoix. qu’ils luivent, répondent très
bien, à leur méchanffme pïus'tiü moiris régulier & parfait» Je
-dfs ^îusf'la Régularité de ce méchanilme croit enforêe^qUe la
nàtui:e eîl forcée de fournir à quelques. Alcyons les moyens dé
changer de placé; changement qui leur eft nécelfaire pour trouver
leur hQiirfiture 8c co nier ver leur vie. Mais leur clafle n’eft
pa^ ^oiiëe du méchanilme convenable à-^un mouvement vo-
loptaire^. t a nature y*fupplée ‘en leur fournilfant â- propos
une ’witiure commodé. Elle les* place fur le dos de plu>
H a ' fieurè