*4 EJfai âe THiJloire Naturelle
Toscane, comme Ta dejaremarquéde célèbres'VTt ià n i .. Elle
eft produite par les momagnes^qui! s’éboulent.- ’ ■ Les eaux y idàs
torrens, & les rivières ; endétacfea^des:parties&; les portentà
la mer^ ISItalie gbonde en toçrens & :en fleuves, parce qu’elle
eft. pleine de montagnes qui arrêtent les .nqées-, fiir-tout èeltes
qui font transportées par les vents dèOSford & de Sud. J’ai, mèmè
obfervé que le gravier & les tas de pierre eroiflent, foit pour-là
quantité doit- pour da. grofleur^m raifbn inyerfè de leuP daftancè
des Aontàgnes. , Mais ce n’eft .pas ici le lieu, de traiter, cette
matière. ‘ Il me fuffit d’avoir montré que les • plaines & les-riva-
gps: ;s’é|pveut à mefure que la mer Aeculeî:. ; & c’eft èe que . nous
voyons tous *les jourst. §g
C H A P I T R E IL
Defcriprion des machines pour pêcher dans la Met\
Mais avant d’aller plus loin, je dois préyenirdes, doutes qu’on
pourroit former contre les'bbfcrvarions que j ’ai faites ftr
le fond de la mer. Pour paire yolr que tout ce gue pensai dit,
eft bien fondé, je yai expliquer en peu de mots jps, Moyens
dont je me fuis lbrvi pour venir heureufement'?à bout . de' mes
defleins.
L orsque .je dois aller faire.quelque obftrvation fur mer; 'je
mets tous les inftrumens qu’il me faut , dans une barque qui n’a
que quatre ou cinq hommes d ’équipage, m^oigne- du' bord
jufqu’à ce* que j’ayê "trouvé. environ - quinze pas d ’eau. • Lorsque
la mer eft calme je puis voir aifément à Une telle profondeur
avec le fecours d’un peu d’huile, que je tepands lur l’eau. Getté
huile y forme comme une toile très'fine qui joint fès cotés dë la
barque, & s’étend, fur la furfacede la mer. W Elle- eft fort utile
pour prévenir ces petites rides que forme iur la mer le foufle léger
pfffl des
P Gjffiroes Je ta. icTiaÂeiïk-mfmWMWMtn. cl &lcTg ÎUpfcJie • WméuA1«ë u#iri• Je u ;îen.ctiL
fylhz \àUêt>!ÆcL ûuJk OU■fer»ic la tei atlli mm1111Sm\*Æm&L