corail d’une feule couleur, rouge par exemple, pourvu qu’il ne
foit pas vermoulu, on la trouve uniforme, polie , d’une feule
.couleur , fans trous ni cayités. Elle eft par-tout égale,. de la
même dureté, & capable d’un poli parfait. Ceft.çe qui n e fe
trouve pas dans le Corail qui a plufîeurs couleurs. .Quelquefois
même cela ne fe-remarque point dans, le Corail -jaune , ni
même dans celui qui eft de couleur de roife. Jai quelques, branches
de cette elpece de Corail. Si on les coupe .fuivant leur
grofleur, on y voit des lignes & bandes annulaires s& s (Fig. 4.)
Quelques unes de ces bandes font de cduleur . de rofo ; les autres
font jaunâtres; il y eu ajdqs. blanches ; des. unes font plus
hautes en couleur que les autres, mais elles font toutes concentriques.
O n àpperçoit les mêmes bandes dans le Corail rouge lorf-
qu’il eft un peu brûlé. Elles font toutes* d’une couleur grife
claire, & féparées par des lignes sss (Fig. 4.) d’un gris plus,
foncé.
Quo 1 Qüe cette fubjlance foit très dure, elle eft fojette a une
espèce de vers, qui l’attaque'lorfque la viêiiîèflTe ou quelque
autre acfcident a dépouillé le Corail de fon écorce., Ce vers,eft
un petit animal qui s’introduit dans la fubftance du Corail-par
des trous fort petits a a. (Fig. 3.). Il le ronge en dedans en
y faifant lès cellules £J,.-qui font.prefque rondes, qqt communication
en a a , &c font féparées "par des parois tarés mmeesr &
Elles affoibliflent extrêmement le Corail qui devient fragile &
ne peut pas être travaillé.
I l y a auffi un autre vers qui traverfe le Corail de part en
part par fa grofleur, & le. perce transverlàlement de trous
droits & cylindriques. Je dois vous avertir , que les marbres
les plus durs quon trouve dans la.mer, font fujets aux.
mêmes vers, ou du moins à des vers qui leur reflemblent beaucoup.
E n dehors le Corail eft cannelé & ftrié (Fig.2. SçFig.4.. en
eu)^
* Vayez Maxlîlli Hift. Phyfique de la Mer, partie IV. |
f«0* :Les canielûtês cominéncent-depuis le'^ied & s’étendent
au tronc & aux branches, confervant'-entr’elles un parallèlifme
prefque' exaét. v Elles paroiflent moins dans les branches plus déliées,
quelquéfoisrelles ,n’j^; font .point. Elles font-plus vifîbles
dans les großes branchés dedans la-tige: elles font inégales, &
raboteufes comme fi tfétoit un aflemblage de petits hémifphe- res.L
a lubftance’ pterrèufe'; que-je viens de^ décrire , fe change
au feu en une'poufïiere '.très'; fine & cendrée. Les cendres de
bois vierges-, c’eft à diretiréesi des charbons ardens',’ nous mon-'
trent au ■ microfcopeî uiirfquelette cômpofe \de' ïtbrés & de vaif-
féaux ligneux; Paf eillementde# rcëndres du’ Corail nous indiquent
fuffifamment 13s parties qui-le cdrripôfent: les cendres paroiflent
au microfcope formées de petits cOrpufcules blancs, prefque fphé-I
riques, • & réunis prefquè par grappes. Les "cendrés tirées
de Pbcorcè du Conàil otMï lâ 'mêiÉë ’ figuré" dçî lültafo: cfofiîéuri;'
Donc la fubftance & récorcfe dëfoètte production ont-les mêméS'
parties primitives , de pour ainfi dire,- compolantes.:‘ Ce font
auffi, à cé qiie* je penfé; ces parties qui changent'PéCorce en
fiibßance. Il m’eft arrivé plufîeurs fois de voir dans des fraCtu-
rés transverfàles-tli Corail quelques- rides élef êës-ii (Fig. 4. ) qui
partoient des rideS" exfêrieifrêrSi 'âlldiêôi fm . fè- eentre.'- On
rvioeuitr epsa.r - là■ commerlt ïef rides .extérieures fè- rapportent aux’ intêd
A ux rides extérieures, & àla furfkce :auffi extérieure , do la
partie dure du Corail sses (Fig. 4.) s’attache immédiatement une»
pellicule, ou tunique g (Fig. 4.) êc h En (Fig? f.)} Blàîicîië du* pâle,*
médiocrement molle, compofée" de pétâtes membranes pleines de
vaifleaux & dè glandes. Tbutes dès3 parties- enfèmbfè forment un
ebrps réticulaire.. lit eft accompagné de plufîeUrs petits vaifleaux
remplis d’un fiic blanchâtre qui fe’répond dàns tous îes^ follicules
ou petites membranes. A ceô iUembranes- font ;aufli-attachés plu.
• fleurs
* Qu&fi F çorimbi. dw mot'‘êWMf en Italien comme»tt Latin, Jls bôU<wèts de
graine de lierre^ de fuieau &c. if I