20 EJJai de IHiJloire. Naturelle
C H A P I T R E l & r .
Progrejjian de la Nature dans les Plante?
Marines. ‘ Nouvelle ^méthode ô? dvoifion de .
ÏH ïftoire Unwerfelle de la Mer.
Dans tous.ces ordres5 ‘dans toute? ces claïTes1, là fiàture îbf-
me là férié} & pàfle infèhfiblemènt d’un anneau de la chaîne
à l’autre. 1 De plus'les aniïëàüx 'd’urié' chaîrtéafënt tellement
entrelacés aux anneatfx d’une hutre chaîne, qüpri devrbit' Comparer
ies progrcffions de là riature plutôt à un fïiét' 2? rèzôau. qu’à
une -chaîne. C’eft ûn tiflu* -de plulîeurs fîlS,' "qnrjfe ~ communiquent.,
fe rapportent, |& s’Unirfèrïelbsilns'ati'x "àutfës.- "’ r
L e s meilleurs'phüofoplïés ont tbus'àffure qu’üiïë' dértaine:pr'or
greflion devoit nécèflairement avoir Heu dans la nature. Les anciens
font én.cela d’aceord avec'les modernes^ 'Le’ détail lè plus
éxaét de cês-progrèflions , eft celui qu’adonnê^le Chév&liér Antoine
ifA t uisNiÈRr, dont la pénétration-eft afle^conntiè; J'Màiâ
julqu’k préfent perlbnne n’a eu le bonheur de.pouvolr exâétëfirent
marquer ces progrefftons. Nous né connoiffons pas toutes les
variétés que la nature a miles dans la'férié des plantes Sç dans
celle des animaux: & fî nous en connoiffons quelque choie, nous'
ne fommes pas par-venus jufqu’à appeçceÿoir comment elle- paife
des animaux aux plantes. ' Le nombre des Botaniftes qui ont décrit
avec beaucoup de diligence .la ftruéture & les qualités des
plantes terreftres, ell fort grafid : mais pour ce qui regarde le
paffage d’un ordre à l’autre, nous lommes encore erifans. Si
nous connoiflions exaétement les plantes mouffeufès & fongueu-
fes, nous ferions, peut être, parvenus au lien qui joint les plan*
Qtes terreftres aux infeétes.
La nature prolonge, peut être, la ferie des plantes & des animaux,
fl
•maux, & lacontkuejmême dans'les eaux. Elles’eft, peut être,
ménagéoeette retraite pourpaffer plus-âifément des unes aux au- ■
très.
' Ü.N„des1 'beaux anneaux, Mie Abus connôÜTipns, eft celui des
vers de terre. Goupés-eri plufiemÉ%iorceauX', ’ils ne çeffent pasr
rd^vivre. Que-dis jé'HChaque‘înofêeàtr végété commets plantes;
il reprend là»première figure!’, & devient-un vfers complet.
C’eft ce que’ j’ai appris de vous, & éèqüe du.depuis j’ai vu par fin
grand' nombre d’ùxpêriëncesiÿ Un. autre beau chaînofi-éiff CelûPaes
polypes découverts par M.-‘ T remb le y, qui, quoique: doupés,
'Continuent ' à vivre , .&? reprennent leur pyemieçe - Les
vers fe trouvent feulement dans ^eMïefixfiumides de la terre; , & ■
les. poly p es - demeurent feulement dans l’eaùf’
J e divife. mon HtJlotx«£ de la Mei\ en trois livres. .Dans le
premier jetrai'te des Hantés: Dans le^fèéffîd j ’examine les foly-
• pîeits? ‘ Chaque Pofypïer' êïd un.aflbmblage résilier de plufieurs
| cellules bu n ic h e ordinairement, uniformes & pr'èpàfées exprès
pour l’ufage d’une feule efpecè-'de Polypés.'0 Dans le troilieme
enfin je conftdere certaines productions', 'que**j’appelle Zoophytes
ou Tlant-animauX). parce- que par leur ftruéturç ellqs s’approchent
plus-des animaux que des !plahïës.;U
J E divifê d’àBôrd moff TràJCé^rplàri^^ Dans
la première j’examine lés'*plantes., 'djfiîç la fructification nous eft
inconnue. Je’ les ai* diftribuéHs fuivant leurs', lôix de cbnferva-
tion,- ©u-fuivant- Jeur fi'gurefintetne & externe." f è fie m’y àrrê-
tèrai pas a préfent, pour ne pas donner dans une longueur ex-
■ ceflSvef J
L a fécondé partie eft • toute-rangée * fuivant J'ordre d*é fruéti-*
fi^ion. k Je vous envoyé un petit extrait de’cette partie, parce
qu’elle eft plus nouvelle & plus étonnante;*v Je'la partage en deux
cïajjes* Je prie Mrs. les Botaniftes d’agréer qjue pour répandre plus
de jour fur cette matière y' & pour donner des divifîons plus
vraies, j’emprunte les termes & les divifîons, qui; en différens
temps ont été en filage; dans la milice romaine.*'» Je né-trouve
rien de plus convenable pour exprimer & caraétérilèr leCdiiFé-
*c i rentes