fîeurâ cofpufcules fort menus, rouges., & liés l’un à l'autre pa?
<Pài$ïéà petites membranes*
l C es corpufcules font : presque Jpliêf iqüeâ f ’\ leur grandeur &
leur figure eft très femblable à,celle éesTcorpufcules qu’on ‘ob-
ferv.e dans Ira cendres de la fubftanee du Corail, & dans fôn
écorce brûlée.. 11 faut donc avouer queifces corps font toujours
les mêmes avant & après qu’ils ont paffê par le feu, Tout le
changement qu’on y trouve 5 fè borne a |la ■ couleur,
L a tunique |» E «(Fig.:?.) ne contient.qu’un petit nombre de
cprpufculeg jphériques.. É fe eft presque toute pleine fnem-*
branes très blanches, dont elle emprunte fa couleur" plutôt que
des corpufeples fphériquèà qui* font rouges, 1ï/prftf i t/ o* i & ^ 1 <1
Cetté tunique qui tient immédiatement au Corail y y 'de^
polè & ajufte les corpufcules rouges. g De là viefit que'les rides-
font couvertes de très petits hémifpheres ; & cM ^ c g s’-eor*
pufcuîeS; qu’on. doit :certainenient attribuer , la .'formation .dé là
précieufe fubftanee daÇorail. On ine demandera fans dpute: d’où
viennent ces petites libères»' Je répondrai fans héfiter qu elle®
tirent leur origine .des Polypes du corail. En voici la preuve»;
Les Polypes Jb nt, comme nous l’allons' voif f'de's oeufs couverts'
de corpufcules ^»hériques & gouges*- * Donc, ceux, g qu’on
trouve quelque part dans le Cor*?*/,, font ferhiés par le& Po*
lypes, . u ' J ; i i: , rpb r \.l -
L a tunique blanche tient à l’écorce tttï (Fig- 4") &c:stft$
(Fig. ?.) du Corail. Cette ecorce.ieft .-molle & ‘de Icouleur?,de
minium, c’eft à i r e , , elle-eft un peu moiiis haute en couleur
que la. fubftanee du; Corail, : Elle eft .formée de petites mem*
branes très déliées, ou de petits,ftîs, aux quels font .attachés
les corpT^ules ;rqpges:,, en ^ grand. .nOmbfOyrqtfilsdm donnent
leur couleur, Elle, eft traverfée dans fc loiigueur par des ^va*
fes cylindriques & parallèles (Fig. iffF ig . $>) &
( ï|g . 6.)* De coté &c d’autre ü en fort; d.’àutres ivaïffeau»
plus jmenus ttt (Fig, ™ qui ont communication avec les petites
mçpibranes dont j ’ai déjà parlé* Le ^qçofcopç,. dé^puvye
.ces vaiffeaim,dans lesquels ;|pule un fuc laiteux qui nourrit le .
.Corail. . | a • . ~ « t : ’
L a %face ^%J’éqqj£e -jfe Corqil nouvellement pêché , eft
géante; & Æa^qteq^ eft j>lu$; élevée, là elle eft plus
ba|Te ,^ÿplusUîHêf ; vui > ’ ’ i '
D e’ p/usxçtte, jurfacejen plufïeuts' endroits: a des tubercules
ou’^ y a t ip n s ffifF ig . i (pont voir à Toquil nud. Ces
boffes ont leurs;,b^fes nlfi (Fjg? ïc8g larges os rondes. Elles
fe^rétreciffent un pgu,t$er&Ja partie Supérieure en o, fe terminent
gdiérementâlY^éi^il11^ sf (Pg-it-) P!F®;-ou
raboteufes, qui fprm^t^l’oqv^turq t. (Fig. ^ ^ f|-)rou a (Pig-8-)
de chaque bofte, ou* pour mieux direj3‘t de ^chaque cellulç. L é-
çorce ,du. Corail, finit ,à ^extrémité, $Q <$s parties. ’ Voici comment
la punique, blançlie, qqej’ki déjà décrite, forme toute la
partie, intér^ure,de clique, ce|luL©.t
L a tuniqqe hanche g (Fig. ou, «JS«, (Fig. WÈM, double
en quelques eudroits,', & formq 'un, petite lac q r Fig> 6.) , qui
revêt ja partie intérieure de chaque celluje t jufquT4( l’origine
dq la-lpYte c’eft à dire jufqu’k. la moitié de la céllqîe:, envi^
ron. La fubftanee du Corail i oi qede la place à ja pellule en
laiflant des, petites? cavités|,, qni. auurefle qg^font pas, à beaucoup
près- a,ufli fenfîjsles dans les bTanches^ieiïles & - greffes
que dans les-minces & jeunes B , à, e (Fig,-2; ) Âinfi la .cellule
n’eft pas(;ter^ùriêe par la fubftanee du Corail ^mfque' la tu-
U-ique blanche s (;Fig.{ djj) jfc trouvç.'entre l’une & l’autre. Le
ypide t (Fig. 6.) de. la cellule fe rétrécit. & formq£ qn cône ,
dont, le fommet^eft^^btus &-le ventre plus lajge que % bafe., f
L e fond déjà cellule fft punckéjçrs de pied du Corail, &
l’quverturoTeft -élevée du cotés,de, la partie branchue ou plus é-
lpignée du -pied., Ç’eft dans cette cellule que je^ tient le Polype
s (Fig. I-J-; Le-microfcope n’eft pas néceffaire pour le 'voir,
mais il ffeft pour difcqrner -fa yraie figuré- C’eft avec cet influaient
que j’aâ defÇnê & décrit çe. Polype. ç
D e chaque cédule (F'ig. an Polype N (Pig- H-)
fort