0o
Heurs fortes de Buccins & d’autres teftacées-,. qu’elle ehoifit robuftèS'
& capables de pôrtpr-c’eYardeau ,en rejettent les jeuptâ}&.fbible^
Ai mefure que. Je | teft^cée. % - transporte d’unfiiejfcà l ’autre il
charie ¥ Alcyon qui eft attaché. Ji là coquilles Çeft§-e&g^ <£ A lcyons
■> qui' changé ainfi de .place,, n’a pas été toug-à fait inpiâi-.
nue aux Naturafiftes. Aldovrande & Boccone en §nt parléYms
le nom,peu convenable de Tetbies& .d1 Oranges denier. Vei?
là jufqu’ëù.iva la gradation du .méchanifme de la' fie dans,
la dafie des. A lcyons, jj
e H A P I T R É IX. 4
Dernier degré de ce pajpigé, ou, des Pkyto-zaos %
ou Animaux-Plantes. -
CE que-j’aLdit JuÇ^^câ~lfùJ0St- ; pour • vous'• mettre en état dé
juger de- la réalité de l’ordre que là/ nature'*' luit inyioja-
blement pour paffer non,’ feulement dé* gêdrp 'a- genre 3 .mais
aulTi de claffe à clajje. J’ai commencé par les plantes: J’au-
rois pu aifcment commencer par les minéraux'; & j’âurdis trouvée
un „chaînon pour joindre les minéraux aux plantes,- dans quelques
produétions marines tartareufes, comme le Mujvùsïlapidofiis
* dilmperato. Mais les indices que j’ai donnés, jufqu’iç i, fuffî-'
fent pour ce ■> que je mepropofe aébqellemenf:. /
D’abord il en rélùlte que lès plantes* marines’ lorit analo^
gués aux plantes terreftres.. Celles-là , 'divilées & fubdivifëés, ai!-- -
tant qifij eft poflible,, nous ont conduit aux productions, qui
çonferyant la ftruâjure de' plantes, paffent - inlenfiblement a",
une fubftance différente, qui approche de cejlé du marbre. Onr
5fpit çe mêcflanifing dans les Polypiers \ 1 hàbïtatiqd4% ‘ ^iar.ne;
$--3Wco petrofo..
■ I)eJa Mèr' MdHMqd&ï 6t
pas dire gâteaux, f d’infeétes *ou de Polypes, En examinant*
dfciên analysant. les ,Bofopie,rs; , nous. avons trouvé des* nouvel*
les'Variétés de. fubftance , enfortfç^que fans changer la figure
déwlglt'âî, pii palfé .infenfiblemeiit. à( la châirr Enfuite à cet-4
tç chair fe joignent les cartilages «SE j es & la réunion de*
toutes t cef chpfes formé* la dalle' àt^Æopphytes.. Dans cette
dalle leYyft^më^dlTêuk fe- perfedicfmièj'par degrés: & nous
avons.-vu5 que'fé YenÉiiùéilt s’y-joint à proportion; & qu’enfin
on parvient julqu’au mouymiën't 'local par l’entremifè d’autres
corps: f La ^nature' va plül^àVafit, oc' élp^fofclfe d’avantage du
regpe-j.ânknal. Elle; prëduitÿpéS êtres darts ’lelcfuels" oh voit un*
méclianilme„ plü§; § régulier Jes ’lignes d’une Vie prelque entiérrehient
animal©?- • tes- preduéiiçn’s' Ibné celles”- que j’appelle proprement
4Tethiês. Elles -lont^ ànafégïiès?' aux Altybns , & ont
de plus*la propriété de- charité dé p l à c q f e mouvant dalles*
mêmâtly Il eft "curieux dé »Voir cesprodùctions; amenées par la
feule néc'efîkë de leur nature & de leur mécliânilme, au point
de, faire des mouvemens qu’elles* ne connoiffent' point. Com»
ment1 ên'âurdieht-elfes quelqu’idéé? Elles foïît, autant que j’en
puis juger*, privées de* tète'St d’yeux: & Ces parties font in-
difpenfâblés' pour Ye mouvoir'1 àvèb éoîrnoilTance. Elles font mêé
me’ deftituées dé’ éés* vffêérës “qui TîembMht fei*plûà " nécelfaires
poiir f yivrè & * pour multiplier ’î ’élpééè? C’éii"Jpbûrquoï j’ai' vou*-
hi former unè'_nouvélle dallé pûwr la confacrér aux Animaux-
plan-tôs-, ou Fhyto-zoof. Ce s êftibsR font- réèllêmeiit dés animaùx
pour ce qui regardé lè mouvement'& le fentimerit; & ils rêf-
femblent aux "plantes5 par la fimplicité aè leur Kru&Ure & de
leur méchanifthe.- “-vous fèrëiz,'fârèment cuHèux1 devoir quef-
que delcription d’un être fi fingüiiér. Je vai vous en ■ donner •
deux. •
t,Le teste dit.alvtari. G’eft dommage( qit’Ôn tfofe poiat diite en- François alvéaire. Cer
mat .nous manque. Celui de gâteau, celui de nid, & autres