fort blancj mol, & peu tranfparentvsII a la figure d’une étoile
a huit rayons égaux. . Ces rayons P (Fig. i?. J font-coniques
& munis de plufieurs appendices aulTi coniques (Fig.
i?. & 13.) qui de détachent des deux* cotés, &-qui font prêt
que fous dans le même plan. Les rayons a Ma (Fig. 13.)
font un peu applafis 3 &_iîs 'ont à leur centre une ’ coquille c
(Fig. 14.) ou no (Fig. 13. | un peu/évàféé à fon commencement
en 0 ; ' elle a ime large ouverture n au fommet : elle eft
dans toute là longueur creufée de huit larges filions, entre lefc
quels s’élèvent huit dos; & entre deux decçè dos eft placé un
rayon a Ma. Cette coquille tient k une partie -cylîidiique g
(Fig. 14.), ou plutôt au ventre de l’animal. Pendant que l’animal
eft en viëy - & qu’il ne fouffrg pas l fon 'ventre eft toujours
caché dans la cellule. Cependant il en eft entièrement détaché
& fëparé, comme le montrent-quelques fituations du Polype;
P our voir toutes ces chofes il faut ploOgerdans l’eau marine
le Corail d’abord qu’il fort dé la mer. Dès-qu’orfle tire
dé l’eau, dès1 quroh îè tbüche^ quoiqüe d an sf Hàu î, lè'Fôlÿfje-ïe
réfugié dans là cellule. Pendant qu’il le caché , la coquille ' n 0
(Fig. 13.) fe reflerre & le fermé: chaque rayon Q_ -(Fig.%6;)
& chacune dé les appendices aaaà fè retire'1 i-eritr'é-len.elle
même , comme font lësçornesdes Ermÿçôn^^ chaque
faÿdn fe replie vers; le milieu ; & la partie lùpérieûre s’âjufte à
la lèvre de la coquille, comme on le voit à T^'figufe 19. & Cf,.
C’eft dans cette pofition que fe tient le^Polypé dans 1 &'"Corail
nouvellement tiré de la merf- Si on le regarde fans ndcrblço-
pe quand il eft ainfi contracté & caché-,' il reflemfile )à- Une
goutte de lait : & tous les pêcheurs de Corail , nieme les plus Expérimentés,
Croient que cPeft effeétrvement le lait du corail-, d’autant
plus qu’en comprimant Pécorce, on fait for tir le Polype, qui
conlèrve toujours l’apparence de lait. C’eft pourquoi jê'-pehfë
que le lait de Corail yr obfervé premierément par- VêxsC&jihdré
0efâlpiny n’eft rien quer-ces Polypes : ces animaux- ôrft, comme
je l’ai déjà remarqué, leur ventre tout à fait féparê de la
cellule. Cependant ils s’y arrêtent accourcilfant & grofiiflànt
leur
leur ventre g (Fig. 14.j , enforte qu’il devienne plus gros que
l ’ouverture de la cellule g (Fig. 18.). C’eft: ce qu’on voit évidemment
quand'on arrache le Polype de la cellule , & quand
on le conïidère par le . dos. Alors non feulement on voit le
rventre S g fort accourci ; mais.;aulfi comment le Polype lè tient
dans fon domicile.
J’ai v u au bas du ventre, g (£ig. 14. ) de quelques Polypes
quelques? hydatides rondelettes y extrêmement petites, molles ,
tranlparentes*, & jaunâtres?, ou tirant fur la couleur pâle. Le
fllêuLoù elles fe trouvent, & la .figure: qu’elles ont, m’ont fait
•troire que ceiibnt'lesi oeufs du Pob^eîf
. Ces oeufs ne font-; peut-être, pas plus gros que la quarantième
partie d’une ligne. -'.Cependant1 je crois y avoir découvert
quelques traces de ces corpufcules iphériques, qù’on trouve
tant dans l’écorce qui dans la fiibftance du Corail. Les oeufs
fe détachent du POlype. Etant mous, ils s’ajuftent & s'attachent
aux corps, lùr lefquéls,ils foftibent. Enfiiite ils s’étendent
par le-has, de-iië, s’élèvent pat le haut, vôye£ la Figure
fife, Alors; on diftingue clairement en eux'une cavité intérieure,
qûi forme îiipt, rides à fa partie, lùpérieuïe (Fig. 12.)
mais qui n’a point d’ouverture; Lë Polype , qui n’eft encore
qu’un foetus ?l démeure- dans dette*'cavité? ƒ II eftf rentré en lui O
même & prefque informe. Quand il eft devenu parfait & ,
.pour ’ainfi dire ,Vadüite, la partieSupérieure s is (Fig.* 10;)
.s’ouvre $.Se Polype ilf;(Figi 14. ) fort & fe développe, & le
Corail s’augmente.,^
‘^!i^NBÀÉn-:qiIfi^f^emierbioelliâki-éjK.(^j^^!al. )• eft fermée',
nu' penébtnt;%;ê. £oeuf v dui Corail n’èft: qtfun oeuf y on m’y voit
Aucune ^partie: qui} refieufifie 'ni; à. l’os; ni àu ; marbre. Tout eft
;mol.i :Dès :que la.cellule s’ouyre,| on commence à remarquer
^quelque. petite iame xftire.;. Lorfque l-èeuf eft devenu un peu plus
grand, c’èft à dire , haut d’une ligne. & .demi, ; environ;ion
-pied n (Bigy8]):iè dil^te àtpl -bien |que, (ôn;fommet :a ; la partie
duSmilieu 0 f® uétrecit.y & l’oeuf.prënd .la conüftence de la
• G dure-
-•■ rar