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of Beaucliesne Goüin having anchored in 1700 on their eastern
coast.
In the year 1600, the islands now called Jasons, Salvages,
or Sebaldines, at the north-west extremity of the Falklands,
were seen and named by Sebald de AVeert ; and during the
next two centuries many other navigators, sailing to or from
the Pacific, saw the Falklands ; but it does not appear that tmy
further landing was effected, or even that any vessel anchored
there, after Beaucliesne, except the Saint Louis, of St. Malo,
until M. de Bougainville landed to form his settlement, in
February 1764.
Several ships of St. Malo passed near the Fastern Falklands
between the years 1706 and 1714, from whose accounts M.
Frezier compiled his chart, piibhshed in 1717 ; and in compliment
to the owners of one of them (the Saint Louis), her
commander, M. Fouquet, named the cluster of islets near
which he anchored, the Anican Isles.
In consequence of the visits of these ships of St. Malo, the
French named the islands Les Malouines ; but this was not
till after 1716, when Frezier compiled the chart in which he
called them ‘ Isles Nouvelles,’ although in his own narrative
(p. 512, Amsterdam edition, 1717), he says, “ Ces isles sont
sans doute les mêmes que celles que le Chevalier Richard
Hawkins découvrit en 1593.”
The Spaniards adopted the French name, slightly altered,
by changing Malouines into Malvinas: even now the term
‘ Maloon,’ a corruption of Malouine, * is sometimes used by
Fnglish or Americans instead of island, in writing as well as
in speaking.
During the early part of the last century, France maintained
a lucrative commerce with Chile and Peru, by way of Cape
Horn, and the advantages which might be derived from a port
of refuge and supply at the eastern extremity of the Falklands
did not escape her active discernment.
De Bougainville says, “ Cependant leur position heureuse
* “ Fortunately, it is on this maloon, or island, that bullocks and
horses are found running wild.”—(Weddell, p. 97.)
pour servir de relâche aux vaisseaux qui vont dans la mer du
sud, et d’échelle pour la découverte des terres Australes, avoit
frappé les navigateurs de toutes les nations. Au commencement
de l’année 1763, la cour de France résolut de former un
établissement dans ces îles. Je proposai au ministère de le commencer
à mes frais, et secondé par MM. de NerviUe et d’Ar-
bouhn, l’un mon cousin-germain et l’autre mon oncle, je fis
sur le champ construire et armer à Saint Malo, par les soins de
M. Duclos Guyot, aujourd’hui mon second, l’Aigle de vingt
canons, et le Sphinx de douze, que je munis de tout ce qui
étoit propre pour une pareille expédition. J ’embarquai plusieurs
familles Acadiennes, espèce d’hommes laborieuse, intelligente,
et qui doit être chère à la France par l’inviolable attachement
que lui ont prouvé ces honnêtes et infortunés citoyens.
“ A' Monte Video nous prîmes beaucoup de chevaux, et de
bêtes à corne,—nous atterrâmes sur les îles Sébaldes le 31
Janvier 1764.
“ La même illusion qui avoit fait croire à Hawkins, à
AVoodes Rogers, et aux autres, que ces îles étoient couvertes de
bois, agit aussi sur mes compagnons de voyage, et sur moi.
Nous vîmes avec surprise, en débarquant, que ce que nous
avions pris pour du bois en cinglant le long de la côte, n’étoit
autre chose que des touffes de jonc fort élevées et fort rapprochées
les unes des autres. Leur pied, en se desséchant reçoit
la couleur d’herbe morte j usqu’à une toise environ de hauteur ;
et de là sort une touffe de joncs* d’un beau verd qui couronne
ce pied; de sorte que, dans l’élolgnement, les tiges réunies
présentent l’aspect d’un bois de médiocre hauteur. Ces joncs
ne croissent qu’au bord de la mer, et sur les petites îles ; les
montagnes de la grande terre sont, dans quelques endroits,
couvertes entièrement de bruyères, qu’on prend aisément de
loin pour du taillis.”—(Voyage autour du Monde, 1766-69,
seconde édition, 1772, tom. i. p. 66-69.)
On the 17th of March De Bougainville decided to place his
* Now called Tussac by the sealers and colonists.