Dans la manière d’arranger les articles j ’ai suivi l’exemple donné,par
M. Agassiz: la description de chaque poisson forme un ensemble; elle
pourra être lue séparément. De cette manière j ’avais à répéter, il est
vrai, à la tête de chaque article la classe, la sous-classe, l’ordre, la
section, la famille, le genre, l’espèce, et il fallait indiquer chaque fois
les lieux où se trouvent les individus, mais ces deux choses se disaient en
deux mots, et par ce travail facile l’article se trouvait complet en soi.
Je me suis appliqué à ne faire mention que des choses qui ont un
rapport direct avec les sujets; on excusera le peu de mots consacrés à
une description, qui pourrait fournir matière à un livre. En ne disant
que le strict nécessaire, j ’ai cru répondre aux désirs de la Société.
Harlem, 1860. T. C. WINKLER.
C la sse , POI S SONS .
§ous-cl. POISSONS TÉLÉOSTÉENS.
Ord. CYCLOÏDE S.
Sect. MALACOPTERTGIENS,
Fain. CYPRINOÏDES.
Crenr. Cobitis.
Esp. COBITIS B BED Al, Wkur.
Voyez PI. I , fig. 1, 2 et 3.
Ce poisson diffère principalement du Cobitis eentrochir, Au. par le
nombre de ses vertèbres et par une particularité qu’on observe dans
les rayons de sa nageoire pectorale. On trouve encore quelques autres
différences entre les deux espèces, par exemple dans le nombre des
rayons des nageoires et dans : celui des apophyses interépineuses ;
cependant celles-là ne nous autoriseraient peut-être pas à donner un
nom propre à ce poisson, quoique le grand ichthyologue Agassiz prétende
qu’une telle différence suffit pour établir une différence d’espèce.
Il dit dans l’article: Sur les Ogprinoides en général 1) : „dans eette
famille les- différences spécifiques sont souvent fondées sur des caractères
en apparence très-insignifiants, tel que le nombre plus ou moins considérable
des rayons des nageoires ou des osselets interapophysaires qui
les portent.” Mais le nombre des vertèbres, d’une série d’os qui forment
1) Voyez.: JPoiss. foss., Tom. V, part. 2.