ment arrondie, sans coupure ni lobes, à rayons branchus, articulés
et fort, longs. Les rayons extérieurs de la caudale sont plus courts
que ceux du milieu. Ces rayons se trouvent à une distance assez
grande l’un de l’autre.
c a s s e , P O I S S O N S .
sous-ci. POISSONS TÉLÉOSTÉENS.
« rd . CYCLOÏDES.
s e c t. MALACOPTËRYGIENS.
Fam. CYPRINODONTES.
Genr. PoEOILIA.
Esp. PO EO IL IA O E N IN G E N SIS, Wklr.
Voyez PL IV, fig. 16.
Les petits poissons fossiles que je vais décrire sont faciles à reconnaître
par la forme arrondie de leur nageoire caudale et par la
position reculée de leurs nageoires dorsale et anale, comme je viens
de le démontrer plus amplement dans les pages précédentes. La
dorsale s’est passablement conservée dans tous les exemplaires ; j y
compte 10 rayons placés à une assez grande distance les uns des
autres. L’anale n’est visible que dans un seul exemplaire : elle a
7 rayons qui sont fixés à 7 apophyses interépineuses. Les nageoires
ventrales de tous les sept poissons sont perdues. La pectorale
araît longue et forte: elle a 9 ou 10 rayons. J ’ai devant moi
un exemplaire sur lequel la pression des matières qui un jour l’ont
couvert a tellement déprimé le poisson, qu’on peut examiner ses deux
nageoires pectorales et le dessus de sa tête. La caudale a 15 rayons,:
Les apophyses épineuses supérieures et inférieures des dernières ver-
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