C la sse , P O I S S O N S .
Sous-cl. POISSONS TËLÉOSTÉENS.
Ord. CYCLOÏDES.
Sect. MALA'COPTÉRYGIENS.
Fam. CYPRINODONTES.
Genr. Lebias.
Esp. L E B IA S M IN IM U S , Wkir.
Voyez PL IV, fig. 14.
A l’exception des rayons branchiostègues, qui ne sont pas visibles
sur la plaque, ce petit fossile montre tous les caractères génériques
des tèbiacidae: la nageoire dorsale reculée, la caudale arrondie, la
tête volumineuse, la petitesse du tronc. Sans doute, s’il vivait encore,
il serait un nageur vigoureux: on doit le conclure du développement
considérable de la nageoire caudale. Cette nageoire compte
14 rayons longs, épais et profondément ramifiés; elle est attachée
par sa base à une série d’osselets assez forts en proportion du
corps entier, et qui sont placés en forme d’un large éventail. La
dorsale a 10 rayons très-allongés. L’anale n’est visible qu’en partie,
quelques rayons en - sont perdus ; il me semble qu’elle en a 8
ou 10. La nageoire ventrale est petite, elle est composée de
7 rayons, tandis que la pectorale tant soit peu mutilée ne laisse
voir que 5 ou 6 rayons assez longs. Le nombre des vertèbres
du Lebias minimus est de 31, comme celui du Lebias crassus et du
Lebias perpusillus. Les contours de la tête sont reconnaissables, mais
les os ne le sont plus, à l’exception toutefois de l’opercule large et
des mâchoires, et de quelques-uns des rayons branchiostègues, dont le
nombre est cependant indéterminable. Les côtes sont très-minces, les
apophyses épineuses sont au contraire fortes et longues, surtout les
supérieures de la partie postérieure du tronc. On voit dans le musée
de Teyleb trois exemplaires de l’espèce en question, dont deux à
plaque double; ces deux belles plaques ne se trouvent dans ce musée
que seulement depuis le mois d’Août 1860; c’est une d’elles que j ’ai
fait dessiner à la fig. 14. Je l’ai nommé le Lebias minimus, parce
qu’il est le plus petit de tous les Lebias connus jusqu’à présent.
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