nombre de ces organes, probablement parce que les rayons n’étaient
pas visibles dans les fossiles vus et déterminés par ce savant ichthyo-
logue. Pour compléter la description du Rhodeus elongatus, Ag. je
donne ici le nombre des rayons de ses nageoires.
La nageoire caudale a 29 rayons.
« » dorsale » 12 //
// n anale // ! 3 «
» ii ventrale // 9 //
» » pectorale » 12 n DU GENRE CHONDROSTOMA.
Un examen rigoureux et une comparaison minutieuse des genres de
la famille des cyprins, décrits par M. Agassiz dans ses Poissons fo ssiles
, Tom. V, part. II, pag. 5 , m’a convaincu que les individus, dont
ou trouvera la description dans ces pages, doivent former non-seulement
une nouvelle espèce, mais de plus un nouveau genre de poissons
fossiles. C’est sur cinq exemplaires, dont l’un est sur une plaque
double, et qui sont tous les cinq très-bien conservés, que je fonde ma
description. Ce nombre assez considérable d’objets d’un même genre
me permet de compléter ce qui manque à l’un par les parties intactes
de l’autre, et souvent de démontrer les particularités de chaque poisson
à l’aide d’un fait quatre ou cinq fois répété.
Un simple coup d’oeil suffit pour concevoir que le poisson, PL IV,
fig. 12, ne peut être ni une tanche, ni un brochet, ni une anguille, ni
un cyclurus. Mais un examen si superficiel ne nous dit pas qu’il ne soit
un acanthopsis, un cobitis, un gobio, un leuciscus, un aspius, un
rhodeus, un lebias. Il est nécessaire de comparer tous ces genres au
genre Chondrostoma. Pour faciliter cette comparaison j ’ai composé le
tableau suivant. Dans la colonne à gauche je donne les caractères les
plus essentiels de chaque genre, d’après M. Agassiz ; dans la colonne à