A V E R T IS SEM EN T .
Calcar, Trochus. afer, Paludina. Marine.
rugosus, id. Planojhjs ?
marinoratus, ici. marginellus, Cyclostoma.
sarmaticus, id. foliaceus, id.
Olearius, id. Anguis, Trochus.
cornu tus, ici. Porphyrites,id. (doub. emploi du Vsrsicolor).
radiatus, id. crenellus ?
imperialis , id. thermalis, Paludina.
coronatus, id. scalaris, Scalaria.
canaliculatus, id. Clathrus, id.
setosus, id. ambiguus, id.
spinosus, id. crenätus, id. ?
sparverius, id. lacteus, id. ?
Moltkianus, id. striatulus? ..
Spengl erianus, id. (Jva., Helix.
Çastanea, id. . corneus ?
crenulatus, id. reflexus, Cy clostoma.
Smaragdus, id. Lincina, id.
papyraceus, id. lunulatus, id.
Æthiops, Paludina. Labe'o, id.
nicobaricus, id. elegans, id. .
Cidaris, Trochus. dubius, id. (double emploi du Labeo).
nigerrimus, Paludina ? limbatus, Cyclostoma.
helicinus, Trochus. imbricatus, Turritella.
punctatus, Paludina. replicatus, id.
Hæmastomus, Hélix. acutangulus, id.
torquatus, Trochus. irS duplicatus, id.
undulatus, id. exoletus, id.
niveus ? Terebra, id.
helieoides, Çyclostoma. variegatus, id.
Pica,. Trochus. ungulinus, id. ?
sanguineus, id. crystallinus P
argyrostomus, id. . Albulus, Paludina ?
m argaritaceus, id. anntilatus, id.
versicolor, id. ' bidens, Helix.
Delphinùs, id. perversus, id.
nodulosus, id. Fusulus, id.
distorsus, id. Fusus, id.
stellaris, id. sulcatus, id.
aculeatus, id. quadridens, id.
stellatus, id. tridens, id.
Mespilus, id. muscorum, id.
granulatus, id. obtusus ?
Iiudus, id. ’ Auriscalpium ?
atratus, Trochus. politus, Melanin ?
dentatus, id. Nautileus, Planorbis.
Diadema, idi öbsoletus, Turritella.
cineréus, id. quinquedentatus, Helix.
carinatus, Çyclostoma. pyramidalis, id.
Nous observerons, au sujet du grand nombre de turbo de Linné, que nous qualifions tro-
chus, (pour répondre d’avance à l’objection qu’on pourroit nous faire que nous n’avons pas
A V E R T IS S EM E N T , xvu
les animaux de tous ces prétendus trochus) qu’il nous a suffi de la connoissance d’un certain
nombre d’entre eux pour assigner la place des autres avec toute la certitude désirable.
Nous ferons remarquer, en outre, que la différence entre les opercules pierreux et cornés de
certaines especes ne paroît pas pouvoir servir à appuyer des distinctions génériques ; car plusieurs
mollusques, dans lun et Vautré cas, ne nous ont offert que des distinctions fort légères.
Nous citerons même des observations déjà connues, qui ne peuvent laisser aucun doute à cet
égard ; c’est la description des animaux des tiirbo pica, rnauritianus, chrysostomus, etc. , publiée
par Mr Cuvier : les premiers sont munis d’un opercule corné, lé dernier d’un opercule calcaire;
les animaux des uns et des autres ne diffèrent, cependant, qüe par les ornements ou
appendices de la membrane latérale ou du voile de la tête, et le plus ou moins d’extension
de celui-ci. Il suffit d’observer les animaux des trochus cinerarius, ziziphinus, tumidus, magus,
umbilicaius, etc., pour s’assurer que ces appendices ou ornements n’offrent, de même, aucune
base générique. Ce sont des accessoires qui varient avec les espèces : il n’est cependant pas
impossible que la considération des opercules et celle des ornements ne puissent, jusqu’à un
certain point,donner quelques caractères pour les sous-genres.
Les trocbus, comme tous les autres genres de la même famille, ont les yeux supportés par
deux péduncules connés de la base des tentacules, plus courts qu’eux, et qui peuvent être
considérés comme d’autres tentacules latéraux. Cette organisation distingue suffisamment les
turbo que nous laissons dans la famille des turbinés, dont les genres ont des tentacules simples,
de tous ceux que nous reportons au genre Trochus, où ils formeront, en partie, un
sous-genre. Nous sommes forcés de réunir aux paludines les mélanies dé Mr de Lamarck,
leurs animaux étant parfaitement semblables, et leurs coquilles souvent si analogues, qu’on
est quelquefois embarrassé pour les rapporter à l’un ou à l’autre de ces deux genres. Nous y
reportons aussi le genre Rissoa de Mr de~Freminville, qui est operculé, mais dont nous ne
connoissons point l’animal. Si l’analogie des coquilles nous trompoit, l’observation de celui-
ci confirmeroit une distinction générique, jusqu’à présent douteuse. Il en est de même du
genre Omphemis de Rafinesque.
Quant aux paludines marines qui constituent le genre Trochus d’Adanson , comme nous
n’avons pu adopter cette dénomination à cause des trochus de Linné(en général formés d’espèces
réellement congénères, ce qui nous a empêché de les appeler turbo avec Adanson i en
y rapportant tous les turbo de Linné qui doivent s’en rapprocher), nous en formons un sous-
genre sous le nom de littorine.
Le genre Natice nous laisse quelque incertitude ; il faut observer qu’Adanson, en décrivant
le fossar, montre que ce mollusque ne diffère presque pas de son genre trochus; aussi nous
présumons qu’on devra, peut-être, le réunir à notre sous-genre littorine, d’autant qu’il se
rapproche assez, parla forme de sà coquille, du turbo neritoides de Linné, qui en fait partie..
Quant à la natice, au fanel et au gochet, qu’Adanson rapporte aussi à son genre natica, il
faut remarquer qu’il n’en décrit point les animaux, et qu’il laisse du doute sur leur analogie
avec celui du fossar. Nous avons observé l’animal d’uné natice très rapprochéede la nerita
càhrena, la nerita glaucina de Donovan, confondue à tort avec l’espèce de ce nom dans
Linné. Nous lui avons trouvé un pied semblable à ce que Mr Cuvier a observé dans la natica
canrena, et il nous a semblé que les yeux étoient supportés par des péduncules latéraux, ce
qui devra peut-être faire reporter le genre Natice dans la famille des trochoides, près des
nérites, dont il sera cependant distingué par la forme du pied et par celle de là tête dépourvue
de mufle proboscidiforme. Cependant, n’ayant observé ces circonstances que sur une seule
espèce conservée dans la liqueur, nous croyons que cette observation a besoin d’être confirmée
avant d’adopter une opinion fixe..
L’analogie de la nerita glaucina de Donovan, ainsi que les rapports d’autres espèces, comme