f f DICÈRES.
A. Deux tentacules obconiques et rétractiles (animaux ovipares).
GENRE QUATRIÈME. VERTIGO, VERTIGO, M u l l e r . Helix, G m e l in ; Turbo,
M o n t a g u , M a t o n et R a c k è t t , D il lw y n ; Odostomia, F l em m ing ; Pupa, D r a pa r n au d .
A nimal. Couverture et orifice respiratoire: comme
dans l’hélix. Tentacules : lon gs, obconiques,
l’extrémité arrondie.
Organes de la génération : réunis...? Orifice...?
T est : cylindrique, très spiral ; volute croissant
lentement; quatre et demi à six tours, très peu
différents après ceux du sommet. Cône spiral :
incomplet. Ouverture : droite, dans la direction
de l’axe, courte, souvent dentée ; péristome souvent
sjnueux et réfléchi.
ESPECES.
j ) Bouche sans dents, LES ÉDENTÉES, Edentuloe.
N° i. N IT ID A , nobis.
Pupaoedentula, Draparnaud, Hist., pi. Ill ,
fig. 28,29.
Vertigo edentula, Studer, Catal.
Habit. La France, la Suisse ; sur- l’écorce des
arbres.
N° 2. CYLINDR1 CA, nobis.
Pupa muscorum, Draparnaud , Hist., pi. III,
fig-26,27. -
Id., Brard, pl. III, fig. 17, l8.i
Pupa minuta, Studer, Catal.
- a) Apertura sub unidentata ; major?
Habit. La France, la Suisse; sous les pierres,
la mousse, dans les terrains secs et sablonneux.
«) Sion, Comm. Charpentier.
2 ) Bouché dentée, LES ARMÉES, Munitoe.
a. ) Coquille dexlre, dextrorsæ.
•j- N° 3 . UNIDENTATA, Studer, Catal. ?K
Ilab. La Suisse, an variet. a) Spec, preced. ?
N° 4- SIMILIS, rtobis (4 dentata).
Vertigo 4 à 5 dentata, Studer , Catal.
Habit. La .Silésie, la'Souabe, la Suisse, la
France;
N° 5 . P YGMÆA, Draparnaud, Hist,, Pupa
pygmæa, pl. I ll, fig. 3o, 3t .
Vertigo 4 à 5 dentata , Studer , Catal.
Habit. La France,la Suisse, l’Italie; l’Angleterre
, Comm.. Goodall,
No 6. G U AD AL UPENSIS, nobis (4 dentata).
Habit. La Guadeloupe, Comm. Krauss,
No 7. SEPTEMDENTATA, nobis ( 7 à S
dentata ).
Pupa antivertigo,Draparnaud, Hist., pl. Ill,
fig. 3 2 , 3 3 .
Vertigo 8 dentata. Stu d er , Catal.
Turbo sex dentatus, Montagu,* Test. Brit.,
tab. 12 , fig. 8.
Habit. La Suisse, la Souabe, la France, 1’An-
gleterre.
N° 8. A N G L IC A , nobis.
Turbo sexdentatus,Maton et Racket, Cat. 55?
Habit. Les environs de Scarboroug, dans le
Yorckshire, en Angleterre; Comm. D. Bean.
Cette curieuse espèce pourroit bien être un
pupa; elle est de la-grosseur du cochlodonia
muscorum. C’est par conséquent Je plus
gros vertigo d’Europe, s’il appartient à ce"
genre. La figure de Montagu et lafdescription
de Maton etRackett semblent prouver qu’ilg
ont parlé de deux espèces différentes,
N? 9. OVULARIS, Olivier , voyage au Levant,
pl. XVII, fig. 12, a, b. Bulimus ovu-
laris.
: «) minor.
Habit. Gemlek ;?«•) Mossul: Olivier.
• Cette espèce est le géant du genre, étant presque
de la grosseur d’un pois ; son ouverture est
garnie de six dents.
0) Coquille sénestre, sinistrorsæ.
N° 10. PUSILLA, Muller.
Pupa vertigo, Draparnaud, Hist., pl. I ll ,
fig. 34, 35.
Vertigo pusilla, Studer, Catal.
Habit. La Souabe, la Suisse, la France.
N ° n . V EN E T Z I I,Charpentier.
Hab. Le Vallais, par Mr Venetz; Comm. C harp.
B) Deux tentacules cylindriques, oculés à leur sommet (ovo-vivipares).
GENRE CINQUIÈME. PARTULE, PARTULA, nobis. Helix, L in n é , M u l l e r ;
Otis, H um ph r e y ; Auris, C h e m n it z ; Bulimus, B r u g u iè r e : Voluta. D it.t.w in
A nimal. Couverture, collier et pied: comme
dans l’helix. Orifice respiratoire : sur le collier à
l’angle extérieur de l’ouverture.
Tentacules : deux, cylindriques et rétractiles,
oculés à leur sommet.
Organes de la génération: réunis? orifice près
du tentacule droit. La matrice très ample est située
derrière le.collier; elle occupe une partie considérable
de l’emplacement ordinaire de la cavité
pulmonaire chez les hélices. L’individu que nous
avons observé contenoit trois petites coquilles
bien formées, quoiqu’elles ne fussent pas toutes.
trois parvenues au même degré d’accroissement,
et trois ou quatre oeufs plus ou moins développés.
Le développement des uns et des autres étoit en
raison de leur proximité de l’orifice des organes
de la génération, et tous étoient rangés les uns à
la file des autres.
T est : ovale pointu, spire conique; dernier tour
renflé et plus long que le,s autres réunis : quatre à
six tours de spire. Cône spiral: incomplet. Ouverture
:droite dans la direction de l’axe, courte, quelquefois
dentée ou munie de lames élevées. Péristome
communément fort réfléchi, bords dans le
même plan yertical ; côté columellaire calleux à
s.a base.
Observations. Depuis long-temps nous étions
embarrassés pour placer convenablement dans le
système, un petit nombre d’espèces fort rares,,
peu connues ou non décrites, et qui se refusoient
à un classement facile, par une physionomie toute
particulière, plutôt que par des caractères bien
distincts ; une de ces espèces étoit même décrite
comme étant fluviatile, le Bulimus Otaheitanus de
Bruguière, malgré le large rebord de son ouverture
, et son analogie avec des espèces données
pour terrestres; le Bulimus australis du même auteur,
et 1 Hélix pudica de Muller. Heureusement
qu’une de ces coquilles nous a été communiquée
avec son animal conservé dans la liqueur, et que,
malgré qu’il fût en assez mauvais état, nous avons
cru y reconnoître assez distinctement les caractères
principaux du genre Vertigo, dans lequel
nous eussions placé les espèces dont il est
question, si en même temps nous n’eussions reconnu
, dans le mollusque que nous examinions,
une organisation intérieure toute particulière, et
analogue à celle qui a valu à la Paludine vivipare
cette dénomination, c-est-à-dire, que sa matrice
étoit remplie de coquilles toutes formées, ayant
deux et demi à trois tours , et d’oeufs dans lesquels
o» voyoit déjà un commencement d’organisation.
Ce fait, entièrement nouveau chez les mollusques
terrestres, nous porte-à présumer quelques autres
différences notables dans le système de génération
des espèces dont il s’agit, différences que
le mauvais état de l’individu qui nous a été communiqué
ne nous a pas permis d’observer complètement.
Il nous a semblé qu’une particularité aussi remarquable
pouvoit mériter aux espèces chez .lesquelles
on l’observe, une distinction générique,
d’autant mieux que leurs coquilles offrent, comme
nous l’avons observé, une physionomie toute particulière,
et qui se refuse jusqu’à un certain point
à tous rapprochements avec les autres coupes.
Nous avons cependant beaucoup hésité à les séparer
des Vertigos, malgré ces diverses considérations
: du reste, le temps nous éclairera sur la
détermination que nous avons prise, et fera con-
noître les autres caractères organiques qui les en
distinguent; en attendant nous lui donnons le
I