■ *> ) Rufus, macülis nigris spars is, nobis, fig. 7.
Limax reticula tus, Muller , Schæffer, Amel
in , etc.
Rudiment tèsiacé <7jZ<?/’«e, BRARD, Hist.', pi. IV,
fig. 5, 6, 13, 15. Limacelle oblique.
Habit. Les jardins, les vergers, la campagne
dans toute l’Europe ; Montfalcon près'Trisete, Valence
en Espagne; les Alpes; l’île de Ténériffe,
d’après Ledrù; -File de-France. •
7. L. BILOBATUS, nobis, Hist., p. 7 4 , pi. V,
fi. x 1 (par erreur citée figv a). »
Rufescens] sulcis dorsalibus distènctis; clypeo
antice bilobato.
Habit. ljes environs de Paris.- :
•j- 8. L. SYLVATIGUS, D raparn. , Hist., p. 126,
pi. IX, fig. 'i i.
Violaceus, immaculatus; clypeo gibboso; cor-
pore subrugoso ; aperturâ laterali posticd.
Animal alongéj assezrgrêle ; tête d’un brun clair;
tentacules inférieurs très petits; les supérieurs
sont assez longs, et ont à leur sommet un point
très noir. De la base des tentacules partent deux
peti tes bandes brunes qui vont jusqu'au man teau.
Entre ces deux bandes, et sur le milieu du'cou,
est une ligne noire bien marquée avec des stries
latérales. Le manteau est d?un violet rougeâtre,
bossu vers sa partie postérieure, et marqué de
stries-circulaires ; le trou latéral se trouve vers
l’extrémité postérieure du manteau ; le corps est
longitudinalement strié ou ridé-, et d’un violet
bleuâtre ; le bord du pied est étroit, marqué par
une bande rousse ou jaune, et paroît n’avoir-
qu’une seule strie longitudinale;! le mucus est
très blanc et épais.’Lorsqu?on touche cette limace,
elle répand une bave blanchâtre en abondance.
D rap Arnaud.
Habit. Dansles bois dès environs de Montpellier.
On pourroit douter, dit Drapamaud, si ce
n’est pas une variété de Pègrestfs. Elle varie un
peu-pour les couleurs.'
9. L. GAGATES, Draparn., 'nôbis, Hist., p. jS,
pl. VI,' fig.- jt, 2.-
Nigro virescens, clypeo \gi'anuloso,sulco-mar-
ginali; dorso carinato.
a) Niger, nitidus, corporestriato, subrugoso ;
dorso carinato,
L. gagates, D raparn. , de R oissy.
p ) Plumb eus, vel griseo-niger, nobis, pi. VI,
fig. g jf
Habit, a)-La France méridionale ; Malte ; Valence
eu Espagne, où on la nomme vulgairement
bohuéts; elle se trouve particulièrement dans les
ruisseaux d’arrosages des jardins de cette ville.
P)Les environs dè la Rochelle, Comm. d’Orbigny.
Observation. Nous avons cru reconnoître sous
le rebord postérieur et terminal de la cuirasse de
cette espèce, deux stigmates ou petits orifices particuliers
dont nous ignorons la destination ; ils.
servent sans doute à une sécrétion quelconque :
peut-être font-ils partie du système de circulation
pour les •fluides à la surface du corps de cette limace,
d’autant mieux qu’ils ne se trouvent point
chez les autres espèces. Comme d’ailleurs l’orga-
nisation de la cuirasse est assez remarquable par
le sillon qui entoure la saillie du test interne à
une-ligne environ du bord de cette cuirasse, que
celle-ci au lièu des lignes convergentes des autres
offre une:surfaèe granulée ou en vermicel comme
celle -des avions, il ne seroit pas impossible que
ces particularités qui Se retrouveront sans doute
sur d’autres limaces, ne donnent un jour là possibilité
d’en former un sous-genre.
10. L. MARGINATUS, DràparW
Cinereus ; clypeo maCulato punctato, utrin-
que fasciato ; corpore ruguloso punctato ; -dorso
carinato.
Draparn. , Tabl. ,■ p. io3 ; Hist. , p. 124, n° 5,
pi. -
Cette espèce aussi grande que la Limace rouge
est remarquable par son dos'sensiblement caréné,
ou terminé par une arête longitudinale, pjus ou
moins saillante , selon la position de l’animal. Cette
arête est d’un blanc cendré Ou jaunâtre ; les tentacules
sont d’un brun pâle, ainsi que le cou, qui
est marqué de deux raies longitudinales: A la jonction
des deux tentacules supérieurs, il y a un peu
de noir, et il en part une ligne noire Sur le milieu
du cou. Sur tout le corps, qui'eét légèrement ridé,
on voit de petits points noirs épars çà et là ; mais
sur le manteau qui est grenu, Ces points sont plus
nombreux et plus grands : ils y forment une bande
noire de chaque côté. Le bord du pied ne montre
pas de petites lignes transversales : le mucus est
blanc.
Les jeunes ne différent guère des adultes que
par la grandeur, ainsi que l’observe Muller au sujet
de son Z. marginatus, qui paroît d’ailleurs être
le nôtre, quoique nous' ne l’ayons pas trouvé
comme lui sur le hêtre, mais bien dans les fentes
et les creux des vieux murs, d’oü il ne sort guère
que la nuit. Il se cache à la lueur des flambeaux.
Cette .espèce, est très commune dans le Soré-
zois, où .elle se montre en mai et en automne.
Draparnaud.
L. marginatus, M ul ler, Hist, verm., p. 10.
Limax cinereus, clypeo utrinque striga obscu-
ra, abdomine pallide.coerulescente. Long. 2 une.
Gm el in, Syst. nat., p. 3 102.
Bosc, Buffon de Déterv.,. vers, t .1, p.. 81.
• Roissy, Buffon de Sonn. Moll., t. V , p. 182.
TüRTon, Syst. nat., p. 7*4.
otriga clypei in omnibus nota constans ; ma-
,culce raroe nigrce in abdomine paucorum. Carina
dorsi alba, utrinque cinereo-subcçerulescens.
Juniores et adulti iisdem coloribus.
In fago vulgarispressio vere et novembri.Mu l .
Habit. Nous, rapportons , avec quelque douté
cette espèce au genre Limax; cependant la carène
dorsale semble justifier notre détermination.
f 1 1. L. GRACILÏS, R afinesque, Annals o f nature,
etc.., numb.I, 1820, sp.^Ô.
Voici la traduction du passage de ce savant au
sujet de cette espèce:
Corps grêle, tête et tentacules inférieurs fauves
tentacules supérieurs bruns; manteau d’un
fauve foncé; dos brun, uni, blanc sale en dessous;
queue brune » obtuse en dessus r mucronée
et aiguë en dessous. — Probablement une vraie
limace.
De plus, elle a. les deux longs tentacules insérés
sur le cou, tandis que les petits seuls sont terminaux:
et légèrement en massue. On peut donc
en former le sous-genre Deroceras.
Long, environ un pouce.
Habit. Dans les bois-, du Kentucky. Nous présumons
qu’elle appartient réellement au genre
des Limas.
■ f .12. L . LÆVIS j Mu l l e r , Verm, hist., p. x,
; n° 199.
Niger, gla briusculus.
Long. 5 lin, -,lat. 1 lin.
Gm el in, Syst. nat., p. 3099.
Bosc, Buffon dé Déterv. , vers, 1.1, p. 79.
T urton , Syst. nat., p. 72.
Corpus to turn nigrum, nitidum, absque rugu-
lis nudo oculo in clypeo aut abdomine conspi-
cuis; nec strice ulloe margine abdominis supra
aut subtus. Planum inferius utrinque nigrum
absque striis transvérsis, area media longitudi-
nali sola pallida. Ope lentis in clypea strice
transversoe undulatoe, non interruptoe; in dorso
abdominis rudimenta rugularum conspiciuntur.
Quavis oetate limace atro angustior est re-
pendo collum in longitudinem clypei ex Lendit.
Oh summam cùfri F asciola terrestri similitu-
dinem: Primum inter limaces locum obtinetj
tentacula enim si demas, vix diversus crede-
retur.
In muscis, mense octobri, haud frequens.
•f i 3 . L. MEGASPIDUS, Bla in v il l e ; nobis,
, Hist'., p. 76, pi. VI, fig. 4.
Habit....i^Cette espèce décrite sur un individu
conservé dans la liqueur, a besoin d’être observée
sur le vivant pour être admise dans le système.
ESPÈCES INCERTAINES
E N T R E L E S G E N R E S A R IO N E T L IM A X ,
Et sur lesquelles nous sollicitons des naturalistes des renseignements qui nous mettent
à même de les faire connoître d!une manière suffisante.
"f 1. LIMAX BRUNNEUS, D raparnaud.
Nigresc,ejis, subrugosus, collo clypeo longiore.
D raparn. , Tabl., p. .104, n° 13.
Hist. , p. 128, n°; 11.
R oissy, Buffon de »Sozz/z. M o ll., t. V, p. i 83,
• . n° 10.
Animal d’un brun noirâtre, légèrement ridé ;
manteau plus pâle et comme jaunâtre à sa partie
postérieure, sur-tout du côté gauche. Il est marqué
de fines rides transversales, tandis que le
corps est ridé longitudinalement.. Tentacules
courts ; le cou sort un peu.hors.du manteau .quand
l’animal marche.
Habit. Dans les fieux très.humides des environs
dè Montpellier.
f 2. L. FUSGUS, Mul l er , Verm., hist., p. u ,
n° 209.
Rufescens, linea laterali dorsoque nigricante.
Gmelin , Syst. nat., p. 3 102.