I'AYS IVISIlAia,.
i> iK's II iilériciir. AlViilréc
all.' ,1<J;Ì <l,•^ fíe
•sc'OiiUmiis. I,.-s .r
>ur„ies,|,u-<
lire Tidrlrs à
e I.elle fontíii
. ^111 inilíc-u tl'uiu'üou
prol'iisioii cr,ira!)csqu
nnn lio r);im.-is. ol tino
Il noble Musi
|HÍon,niiiisi-i]corc <lai
iiis<¡cs Millo <•! uiicíii
(Wvée cu
s<l.-s plus
l)U-. ;iv<-c uno [.opiil¡ilion
D.-imn:^. .loul lo nom iloi ivc «Iv l'Iiolirn
ou •joiionil, osoli-Srlii'ini. (l'osl riiiii' dos |
(Gou.. X\, i; X\ |, 3.1 J<.M'].Iie r:i])|iorlc <|
Svrious, venus :iu sooours .lo II;ul;u--l[o);or
Damas. Sous Kv li.-.ilui,h,d, olle .loviciu ».
vci'go pour puuir los rovaumostl IsiMol ol d
onk-nlor de qnoliiuo.!; implossioiis giiiondos ou do ((uclipios iiolos pi
•sok rl <lc l\u-,d.o Dimcsc hk, osi oppoloe por los .iulij;6uos, .•ommo 1;, S
,oion.,o.s villes du inôudo. fJU- a|.pi,vi.il déji, daus l lnstoirc d'.Vbndi
l'ut Ibuiloc pnr Vi, (ils d'Arau., fiis do Sem. l'Iiis tai-d, «près li dclailo
0 Tsol>ii :ilS;uu.,ViIl, 3-6). nous voyons David établir ,iuo -ariiis.
isaulo capitale de la Syrio, douî Diru se sort Wqucminonf comme d'
. itKois.Xl.-i3.-A5; XV, 8, 18.21; il Rois, VI, S; VII, -ao; VIIL 28,
X, 35-36; XII. 1;, .S;\III.3.i.u.î5: XIV; XV; Il Cluoii.. XXIV, ,3, a^.,. A sou lo.u-, ondn. elle lombc nu pouvoir ,lo
Tifîlatli Pik-sor. roi drs .Vs.Mriciis. .pu róciuil la Svrio 00 une proviurcdo soo royaume ,11 Roi.s, XVI, etc.) -^o ans avanl
J.-C. L hisUiivc d.' Damas, soii.s 1« Babylouioi.s el les l'orses.osl presque inooiiiiue; mais aprc.s avo¡i-¿-tú, au temps d'Aloxaiutre
l<-(;raiul.onlropcriaoslrósorsct du bnn-m do Darius, clic se rendit à Parméoioii, général du roiiqtR-nuU man-douioii. Sous
la dominai ion syro-j;rpripio dos S.'loti ci des, Autioclie, risidcnrc de ces princes, l'éclipsa lui peu, ot elle cliaugca fró<|nemmcnl
de maîtres dni-aut le sièi-lc (¡ni précéda la naissaucc du ClirUt, à l'époque du grand conflit entre l Egvple el la Syrie N.,
.pii se dispulnieiit la possession de la Palestino, jusqu'il ce qu'enfin tous ces pays passèrent ii ¡'empire Homain.
Dáoslo N.mvoau Testament, Damas est célèbre pour avoir été le théàire de la cooverslon. du baptême ot <le la pieinim
aolivité missionnaire de saint Paul (Actes. IX. XXII: XXM, la. •>,>-. M . 1, 1-}. Damas était alors sous le gouvernemeiit
d'Arelas, roi de l'Arahie Pétréo. Daus les premiers lomps du .-hrisliauisme elle élait la seconde ville du palriari
al d'Anil.iobo. Aujouni biu le.5 rôles sont chan^'és; o'csl le patriarclie d'Auti.icbo .¡iii résilie .-i Dumas. Une ère nouvelle
o.miinenva pour cetle ville à dater du jour où ello fut conquise, en f>3.i, par K.lialed el Aboii-Obeideb, gÓJiéraux .lu calife
Omar, l.'uii enirail par la porte K., gràcc a la perlidie d'iiii prêlrc. ot jui'ail de massacrer tout ce quo rencontreraient ses
.soldais, l/aiilreciiti-ait par la porte O, que lui oUMait i;n.-capitulaliou. Il persuada an premier de désister de sa fui-eur.
\ ingt-sopl ans plus lar.l \loawyab. premier .-alifo île la dynastie dos ümeiyades, y lixa sa i-é.sidence, .-t releva ainsi Damas
au ran- de capitale de l'empire ninsidman. i:,-s iiouve.ujx maîtres l oroerenl de .•onslrii.-tions magnifiques, entre antres la
grande mosipiée. C'était autrerois l'.'-glise catiu-dralo .lo saiiiI Joau-Uapti.sie. que le i-aliro Wali.l Ibn Abd-el-MeU-k enleva de
l'oi-oe aïK Clirètiens, et reconstruisit ou y faisant diiers cliaiigoineuts. pour lesquels il dépensa .les s.mime» inouïes, Toutcf.>
isoes.ii-sp.)les maliomélans n'apporlèieiit pas le b.uiboiir a Damas. I.a dynastie des Abassiilos. qui succéila à . elle des
Onioiviides, abandonna Damas ponr Bagtlad. flotte ville tomba tn.snile an pouvoir du calife Alimcd. des Tonloumides (877;,
,lu calife M.iklofj. des Iklisi-bidil.-s. .l.-s Faliinites d'I^g, pte, .pii, en , 07:',. furent à leur tour cbassés par la branche .le Seljouk.
Les (:r..isé.s. sons Bandouin. Cmira-I el î.onis T|I. ¡¡vrèrent à Damas iin vain a.ssant, en i;4«: jamais leurs armées
lie priroulpos-sossion do la ville. l'Ins tai-d le famoiiN ol .sage Xtuir-cd-Din .s'en rendit maitre. Saladiu lui succéda. A sa mort,
los cliefs des difl'éivni.-s .Ij nasiios mnsnimauos se dlspnléreut longtemps avec a. bamcmont sa concjuete. Eo i.im .Tamerlan
la |!rit; lo» M:uiielouks .l'Iigypte Ini suceédèreni, jusqu'à ce (pi'oiilin le sultan Sélim f , eu 1.5 ifi, .-iiNquit Damas. iCllo n'a.
depuis loi... plus ,-hangé de inaitre', et elle est inainlenant .bef-lieu du pacbalic de Damas, qui embrasse tonte la Syrie
à i li. .1 irdain.
r.Hil.'s ces
lanjaur,lbu
1 dn naturellement faire dispaniitre beancoup de coustrnetious anii.pies. Il
ries trouver. Telle, par exemple, la grande rue droite de .Acte.s, IX, n.ipn
Ile d.ms tonte sa iougnenr. do IE. a l'O.; une rangée de ba-.ars suit de nos jours à peu pi-.-s la mèn.c ligne,
ornent dans ces derni.-rs temps .pie M. Porter a retrouvé l. s colonnes qui formaient les trois magnili.pics
•ue du temps de saint Paul, sur un tiers à peu près de sa louguenr. Seulement l.:s fuis ou piédestatu .se trou-
•s pieds aii-.lessous d'une courbe ilc d.-bris .¡ni forment aujourd'hui le sol'. Cette magnifique rue avait cent
r. Apt-ès toutes les dé.-eptii nivces d.'.jà sur l.-s
1 ,!• !'AYS D'ISUAK.L. Sì
qnenmisavi.ms n-çu. M. nous n'ir-ms pas , .lou.s lier à la tradition < pii moiitr.- la mai.son do Ka.' iman, eoli. d'Ananias, ou
l'endroit d'.iù saint P atti fut des.omlu lo I.Ulg .le la muraille .lans nu ,>anier. Mais, on non s ].ro mommi an tour .l.-s murs.
nous ren.:onlrernus, 1:n plusieurs endroits de leurs eouohos inférie ures, .les pierres .l.uit l'<n -igiii d.'-.-i.lémeiil au
temps des Romains. . W-n juger par uuo in s.-ripli.,n. graveo sur l ui 1 des bastions .lu mur .1 al, la muni lille aetiiellofut
reconslruileou répar. '-e par Nom- .'.l-Diii. 1'a n d, - l'bégiro. r.n [d .isie.irs endroits eli.-est. hinbl e ot m.'-mc triple, et (la,-
-inée partout ,1e tours et de bastions. Il .-.si aisé .le .-. mstator, .¡'après . l, san,-ionn,-s pierres, q ue le mur d'ani n-f.iissuivait la
même ligne.pie .:ebii d'aujourd'hui.
La ciladellc i. 1', iu]gle.\. 0, de la vili 1 muis formidal )Ies, est un travail dn m. âge, mais ses n.ndemenis
accusent une autiquit é bean..o„p plus ree niée, in.isi ours des p.,rt.-s .le la ville rév.'-lent égal emen 1 lenra.itii •pie .irigine. La
porto orientale est la mieux .'onservée: l'ai i-.hitecluri ? on est toule r. .maino. Mai.s le moniimoi tique lepb IS romaripiabhest
déciilémenl l anci ernie égli.se .lo.sahilJl oan-Iiapti^I le, iiiijoiinniiii la .làmia el-Ainwy, la urn .«inc.- desOmoi^.• a,l,'s Porter
en donne une descri| .lion détaillée, d'apr. 6s .les reel Ills des manuscrits an :la sn.se pi -„. uror. et ,pi il
a comparés avec l'éta t actuel de ré.llliee, a niant .pie loin. p,-rmetUii t la jalousie roligioused.' s.Miisnlmaiis'. 1 .'i'-,li(ii-.',malg,ó
la pei-te.ie s..n ancii-i ,ne.splen.le.ir,et que nqnoles.-. .l.mua.losqnir. •utnuraieut s.>ionl .-a.-li.-. s .lan sia ma.;on neriedesba-/ars
environnants, a cependiinl conservé assez .le beaux lestes pour noi IS donner une i.lée delà magi liiiconee.l. •la mosquée .le
Walid. Les babitants ont gardé la singutii •re et remi ir.piahle traditi on. .|U0 l'église clirélieni rles ruine s de la.|uelleon
a constrnil la mosqu éi-, reposait elle-mcn le sur lesi 'ondemenis dn 1 empie piiiici]ial do la D; unas païenne. (!• c-s données orrespon.
lent en effet ; ivee les diííéren.-os d •ai-cbi tóete, re .pie l'.m y rem arque. L'arcliiteolnre í; r.-.-q ue 0.1 i-i)im line se retrouve
dans ipielques restes de murs à l'angle S. 0. de la nl osqiiée, dans le portail du c.'.té S., enfii 1 lians nu fragnil enl magnifique
d'un portique élevé .i 1 quel.pie distance à l'O. L'an . hrétion se trab il dans les murs extérioi ilans fins. .riptiou dn^,•rset
i3 du Ps. CXLV , grav.'-e ave.- interpolation du nom deClirisI ; au-dessus de l'eiilt-.V s.n IM. 1.' .n ier l'ail
raison la singularité de colle inseviplion: .Tonrèg ne, .•> Christ! est nu r .>c de l.u.s les si.• des. .'t ta dumi nation esl dans
Inus les âgc.s n sur une mosqu.'e .pii
I,es différences de religion part:
Juifs sont leurs voisins à l'O . el sur
la villo. Damas est bien le Paris de 1'
Nulle part adleurs en Orient .>11 ne i
dans cette plain.-, élevée
ti-és-forle el les fièvres i'i
C'est précisémeni p
i. Les Cliré
11 S. <
10 pieds au-dessus il.- la mer. y
os; aussi plusieurs d.'S habitant!
résidence le village de lil.mdar
ville ai
. es boi urei los 1
ioffrent
oiis lat-dode retrouver l.
infinim.'iit ce que pouv.
IIM-, rt nous pouvons ajouter pourso.i espt-it industrioin
,ité Sans dome lasaUibritédu climat et la vivacité de l ai
ni ]iour .piol.pio ebose. Cependant la chalenr en été y ei
iropéens se réfugient-ils al.>rsdans l'Antiliban, où ilseho;
n face de la ville de Zebedany.
. de Damas il Baalbee. Nous ne quittons pas sans regrel
outagnos avec tour air ]mr. leurs sites pittoresques, tout.
e Dam
à Baalboc. L'u
gravit le V\ a.ly-Maraba an iV. de la viil
dessus de S.-haibeh, village qu'ornent 1
Wa.ly-Maraba dans !a vallée do Helbon
I S); puis regagne Bloudan et Zeb.-dany.
oontiu qui s'attache à ces rout.-s, nous
animée que nous présentent les qnal.ir?
hiyeb, grand faubourg de Damas, le ra'
mar, auprès duquel nonsavons es.|uiss
gauche, en cotoyant ou en gravissant
-, qui n'est gnére prati.piée que par les iudigén,-.s.
passe |iar iVIcuIn, puis, traversant la ebaine sauvage et déserte de l'-Vntiliban, an-
. ruines d'un ancien Icinple, des.-eud directement sur Baalbo.-. Une anire [lasse du
>ec5esgorg.-s étroit.-sot son >illagedont lo vin était jadisrenommé ir.7.écli.,XX\ II,
•osdoscript'ions de M. Porter serviront i. i i. nous guider; mais, malgré l'atirail de l'in-
•éférons suivre la vallée de la liarada, ¡1 i-ause île se, sites pillores.pies et de la scène
villag.-sdont elle est bordée. Xons prenons .loue, au delà .le la petite ville de Sal.-
n .piisépa.-e le Djebcl-Ka.syoun et le Kalabat ol-MezwIi, et, arrivés au pont de Dumnotre
vue .,PI. LXXXIX ¡, au lieu de Iravcr.'.er la Barada, nous longeons ses bonis a
s ro. hers. Pr.'-s du village de Fijeli. i. i5o].asdu /louve, au milieu .fun paysage
•auvago . •t gra ndiosc. jaillit la [dus forte de ses source s.^La baule eh ainc de monta gi.es,. dit M. Porter, .a été déchirée p,
.¡uel.pii • fore e prodigieuse ju.squ'a sa bai •e, et l ean , luofitant do . •es i-onvulsion s de la natui-e, s'.-sl précipitée à travel
.-ette fii isure. Les conches primitivement r •égulièt^s , sont Irouvées bouleversées eu mille formes diiïérentes. Les bancs d
r.ichei-s sélé vent à pic, en maint endroi vcrlicalemcnt, à une liauteur • do plus de 1,000 pieds, tandis que, d
c'ité N.;, les cim es des monlagnes se dressie ut brusqu emeut jusqu'à une élévation d'environ 2,000 pieds. Aucune des.-i-i|
lion ne it doinier une idée exactede la sauvage grandeur ,le.c tie nature,.
A .Souk ou Souk-Wady Barada , nous visitons les rnin.-s de l'ancienne
taiues dans plusieurs inscriplions. Nous venous de passer la Barada, mais
antique construit dans une gorge étroite, encaissée entre des rochers tout 01
cascade attire notre admiration un peu pins loin; puis nous uou s engageons
le dépôts caleaii-cs. Une magiiifique
: v.-rdoyante de Zobi dany, enremiée
'il Snllans Mamloii/cs, u H. Qiiatr.'ra