lUlDHU I- des .
Villi«-. I
,lo N;ik.)úiM, siili
si. la
iiiliv .Niihloiis l'Ik-iiirmr. Do Ion
lomliw .. (F.S., X X V I K , 3,!. (
lie; ni;i¡> de PC oòliM-i K' p;ivs;i
)jclóc'5 |«ii' les rayons li'un sole
c' QUII
propilèi.' Mirliéc, I, (i).
icl-est,eii fare di' S;iiiiiiiii'. ne nous encoiiiiigeiit pii»
i moiiUigiics de K.bloiis. 6oal d'un c:.nu-léi f M.inbiv ei
l)ol:iroiiuiiiie.]uieoiil<' iui pied de jNiikoi'ii-ii, iioiiî
illiiic dc Sumarie a loiijoiu's <|ucl(|u<
•omplèle d'un boii(|uol d'oliviers, pi
loppci,
I),- Séliiihliv.'-li il
IMI .iel.i de 1,1 l'on
XabUnus, i-i.ule s cs .mdc;^ i\ notre itiv. Ce lorrcnl r épan.l d.a ns hi C.inlrée• une fertilité oxlr •t .se grossit
cn.mc le pinsieii •,s ,]uijiiillisscnt .tu pi. d 'les morlU igncs. L'olivier prci i.l ic. .ics propor lions inconu lies dans le
r,'St.'ilo la Pah'Si line, n'a iilrcsarln es y 1>, iu.sscnt avec une , :-gale foi •ce .lev.'.gélati on. Oli sorte (pie la valli-e se triinsl'.irme
h'iiicheiir .le l ea u el .lel'ombrage fa.t revi .•r du Para.iis ij'l. LUI . ninno mbrablcs.>isc aux, attirés
par h' charme .le .•es lieu s enchant. ioiilcnt encore pii r leurs e hants aux jou issances du voyao ;eur, siirtoul aux abords
do .\al,l,m.s. 0,1 1•, massif d arbres li i,.slplusépaiset oi. le r.i• ssignol se tieii l .le préf,'.ren<>e.
.X.itiv .lossin .le la V illc peut 1 onirli, ?n.le des.-riplion : Pl. Ll\ ,. La vue est prise du pied do n lont Ebal.d.« ot la lorm.'
,'t l'asp.'. 1 sont il peu pr. sb'sincmi « ,pie ceux .lu nioiit Ger i/.im;.se iilemeiU le rir lin ,|(,i d e e .Ieri lier .lescciid ^ ,-ers la vill,>,
¡ans le n eu de 1l otrod essiii.<-sl mieux gii riii .l oi iviers,pu.h.s aulnes piirties de 1l a moulagne., et surtout
ipie l.'s flancs ro. •heux du mont Kb ill. .^al ilousest si biener itouire 1 lie .sos brillant s jardins, ,,ue loS maisons eus ont cachées
a la vue jusqu'à, re cpie r iprocb c. Les voyagcurs .1 rossent ith'urs tomes p.-e s do la porte .Mxidentale
,lela v.lle. Us tro uvent ei 1 hiver un gito a: conl'oflablc c he/ l'un des babitant.-. clnétieus; mais .^ e qui rend p eu agréable
le séionr.lans la ville m.'i lie, ce SOII t les i., jures iiux.iuelles. lie nos j ours encore,. m est exp.>sé do 1a part de la popiilalion
.Musulmane. Ans: d. il l'ex ceptiond- une he lio porte gothlipK artiste •meut sculptée .tlue l'.m remar. |,ie il lentro. L- d'une aiicicuiio
église, lies longten ips coinei •tie m mos([uée. Nabloi ..IS ..Ifre i-ieii d'aUrayant.Les ri les y somme uns généra-
Icnieiit voûtées n'aiUenr s on Pale. t asse. largcs. L.. i maiso. IS s.,lit vasl.>.s et solidement co iistruiles. La populali.m
paiMit aeliv,- et 1 ml u strie use. Le cl lifl're p eut.-nélreévaku ' á K .>u 10,000 i'lmes. Outre les M.isuin pte environ
lii.. (Jiréti.'usgi oi-s, l.«. Juifs, iint ani .lo Samarilains el 5o Protest illltS. L-CSVOVIL gcurs vont d'ordii •aire visiter h 1 .sy nagogne
.l.-rniei •s ivst.vs . le ceti c sede singuliéro . Ce n'c ^t pas autre cliose ipi une char nbrc dans la maison du
prêtre; nniis lour .rit.-,,lu P enlatei npieon . aract.Ves .ains, hébreux et iirab.'.s, el eulr e autres le gi-I ind rouleau
depiiirhoiiiin',. p.'ils pré ten,lent a voir él Lc écrit par .Vhihi 1, ais de Phinébas, m.' •rilent d'élrc exan linés. Une au! ire curiosilé
.!ig,n.,fintèrêl IL bie.i a nssMi'vii'i ,ix prêt re. pereda pivtre actuel. a v e sa magn ilique barbe clienm e et son aiir de gravité
Sous e .le Vu
L- la 1 r. Un
ir de gravir le Gemuii, liant de 8oo pieds an-
•r conduit au sommcL par Je ravin hoisO do.il
.le .N;,l.l.nis l'I do >,ii>o lUi-li.'SMis di
.•on. parlé. Vrrivé li. on se Ironve sur „„ large plaleuii ondulé et loul entier incliné v,
ihileaii esl riillivée. A l'e\lri''mito seplenirionale se dresse une sorte de mamelon qui l'o
^ne. I n pen à droite (le ce inaineloii, soni l.'.s roiuiemciils d'une antique eonstruclioii
lains .lésiiçiieiil ee.s r.'sle.s .i.nis le nnni li'el-Kàliili, » le eliàti-au fort, • et le docteur Robinson y voit les ruines d'une
sse .¡lie l eniperein Jiisliiiien aurait fait liàtir'. A l'aiif-le nortl-esl de ces l'ondcmenls, les Musiilnians onl ilev.'- un
•s l'ouesl. Une ¡grande partie
-ne le point culmin.inl de la
e dimensions eolossalrs. Les
el) ,•11 nioiu...ur d'un suint nommé Sdiekli Glia.ilm, Un ,,en plus ati snd est le lieu saeré des Siimaritains, le . kibieh, .
rs lequ.-l ils .se toiinioiit pour prier. C'.'st nu large roelier uni, entouré de restes de murailles, probableniont celles
I L.'mple .les S;iniaril;iins. Unr eilerne est ereiisée tont auprès à l'ouest. Les Samaritains prétendent que c'est .sur ce
elier c|u'.M.i nliain re.;iil l'ordre il immoler son fils. Ils i.'> marehenl jamais que pieds mis, de crainte «le profaner la sainteté
ce lieu. C'.^st (bins le voisinage de ce même euiiroil 'ju'ils offrent ¡innuelloment im saerillce leur agneau pascal, et cél.';bi'enl
i l'êtes de Ui l'eutecàle, rabcrnacles et de l'Expiati.ui. Un peu iiii sud-ouest du kibleli . snni les ruines d'un lieu
immé Loir/., le même .saus lioiite ijiie Lu/, ou Lii/.a. placé parEusel.eet Jiromc i\ trois milles romains île JN'éapolis, mais
l'il ne faut pas confondre avec l:i ville doLu/.,<(ui fut plus tard appei.'C ISéthel. (Gen., X X V 1 1 (, uj.)
Il va sans dire que la vue dont on jouit de ee point culminant de toute la e^intréc ne peut être c|u'étendui' et graiiose.
Cependant le mont Kbal, .lout la eroupe est plus large et plus élevée de <(ticl<iues pieds que le sommet du Geri/.hu,
tereepte la vue au nor.l. et l.rs rnontagne.s voisines d',\.krabcli. a l'e.st, empéebeiit .le plonger dans la belle vallée du .loiinlain.
l'AVS tvisn.Mii,
l'ji reprenant le chemin de ^al>lc> .s l'ai
remettre eu inémoiie les poiuts saillants de son liistoi
Abraham planta sa tente à Sichem. La possession .le .
(Gcn., XU, (ij. Jacob, a son lour. ne .sut pas résister à 1'
son l'Ptour de Padan-Aïam. On .'•ail que ecttc dirons
(Gen.,XX.Xlll, i8->o; X X X I V - X X X V , -¡.-/i). Au tempî
montagne .fLphraim (Jos., X X , 7; X X L C'est là qu
liriner l'alliance du peuple avec Jéliovah i.Io.^.. X X l \ ' , 1.
glaiites annales de Sieheiii, à la suite ,1c l'él.'Ction an tii
d'où nous contemplons lii ville, ijue se temiit Jothiini .
plusieurs sièiÛDs Sichem contiinia à être vénérée comm
rendit pour recevoir la couronne de .<iOn père Saloi
qui se sépara alors de Jiida , cl choisit pot
(I Uois, XI I , i-j3).,Tosèphe nous apprend que cette ville, av
Samaritain. Nous la retrouvons telle, en effet, dans l'Évangil
truisitet la ville et le superbe temple des Samaritains sur
nom deNeai>olis', qui s'est oons
5). Lccliapitit- neiivi
e d'Abimélec. C'cat si
sacre terril.l,- ,l'un<' panic de.s bal
¡elinii ligure ,-onime ville d<'n'h.gi
isseinlila Israël, pour renouveler 1
des.! liges n.iiis retrace I
loin d,' l'endn.il du G<
>iU'abolc propln'-tiqnc. I
chefs .lu p,-upl,'. Uobo:
a plus gnu
tnedt
d'Isr
lucile n .1 pas .
la ville. 11 acheta des enl'antsd'Héii
un puits, reconnu aujourd'hui en<
champ daus lequel se trouve ce pni
ph ,1c terrain au pied .lu Geriv.im.
où la nature rocailleuse du sol sen
Jéroboam, riU<leNébat. Ce dernier rebi'ilK Sichem et .n (il sa résii
• la captivité de Hal.ylone, devint le centre <lu
lit Jean. chap. iv. Le graml prêtre Jean llyn-ai
. l'Ius tard \'es]iasien releva S.ch,-ni et lui .Ion
usqu'ii nos jours sons la forme arabe « Nahlous ». 11 .'st évl.leiit ropeiiilanl que h,
q.lacement de Sichem. iîn effet, Jacob, eu revenant do Pad an-Ara m. .-ampa en v,
une portion du champ ou il avait dressé sa tenle'Ge,i., X X X 111. iK, .Qj, et v c,
: univcraellemout pour i^re le puits de Jacob r.<aii.l Jean, IV, .=i, (i. la). Or ilepi
,n n apci'voit pas la ville actuelle. FJIe est a une dcmi-lieuc ,1e distiince, .•achée p;
arait donc.|ue l'aiicicune Sichem était située plus ii l'est rie Nahlous,dans un on
r indiquer des tiMces de Fondations, l'usébi' et Jérôme cotifirment .l'ailleiirs l'ettc
ir leur nage.
Si, d'un <
ay; X X V I L 1
ts libai et Geriv.im, sur liisipiels furent pronoiieées les mal, lédictio .(IVu
i3; Jos., V I I I , 33), la riante vallée, la ville, les forêts qui routourent, nous présentent tous les gra,.
iiv-oiis besoin pour comprendre les récits bibli,pies, d'un autre .'..té. le vojagenr sera bien désappointé
demande davantage. S'iin.igine-t-il, par exemple, que sa visite au puits de Jiicob lui laissera .le (ouebantes impressions,
lui fera mieux comprendre toute la profondeur des paroi,'S de Jésns-Cbrisl dans son entretien av.-c la Samaritaine, il
sur de ne pas rencontrer ce qti'il cherche. Nous en avons l'ail nous-mème l'expérienco', et nous avons vu ,1'autres voyageu
vi.sitan( le puits de Ja.'ob (aujourd'hui un simple trou .Vun ¡licd cl .lemi de di.iniétirj, s'enire-regar. 1er ave,- l'expressi
du plus complet désappointemenl. Us ne pouvaient se (igiirer que ce fut li. la ccl.'-bre fontaine. Celte expérience est di
pour le voyageur, mais elle nous rend plus -saisissante ,.elte vérité : ,|uo li prière et son exauceiiient sont, .suivant la pan
,1e Jésus-Christ, parfaitement indépemiauts des l¡cu^'sainl Jean, IV. 1,-M ..
Une grande roule, de dou/.c lieues de longueur, conduit de Nahlous
heaulés'de la nature, mais elle offre un grand intéi'.H an point de vue bib
municnlion cnlre la Judée et la partie centrale ou septentrionale du |
(Jng., XKI , iç,; ISam.. 1. i5. etc.. IV; Ps. l.XXVI ir, 5ç,, 61, (Î7: Jéi'..^
se trouvent sur cette roule. La première n'est qu'une petite émineui'cc
parfaitemenl en harmonie avec la description donnée IJng.. X X I . iç)), so
l'identitc ,lcs licux^ Sur une hauteur, située à une lieue ii l'ouesl du cl
Josué dressa son camp après la connu,'.te .l'Ai ;Jos., IX, 6; X. 1
dans la plaiue de Jéricho. Plus au sud, à .piatre lieues de Scilo.'in et ù liu
,a position et ipiclques ruines, .pi
à Baal pai
ilem. I'llo n'cst point veinaiquable |>ar les
liml temps ,'e fut la graiide voie de comocicnne
Silo, oi. fut deposi le tabeniacle
I.-I; X X \ L(V, el la ville voisinc de Libon.,
d.' mines. Le nom de Seiloini el la position
ohtmiii, on iipercoit Guilgal, aiijourd'luii Jiljilia, oil
II n,' I'iinl paslc .•onfondre av.-c nn autre Giiil
iiiit ,le Nablous, ui, mis<'rable hamrau, appeli Hen
y chercher l'ein|ilacemenl de la fainetise Rcthel, .
•I rKlerucl par Ja,'ob ;Gen., X X V l l I , u.-i-i] eta lîaal par J.Toboam, f.ls .
du temple de JérnsaU-m, .|ui devait s'apercevoir d.-s hauteurs .le Hctliel Quaul i
est si clairemenl indi.piéc,mais .|ui cst.lérobéeu la vue i)ar une élévalion, el voisi
X l l l , 3-4; .los., VIM, 11-13.;, nous eroyoos l'avoir retrouvée sur un TeP, parfi
Tel-el-llajar, " la colline des pierres .. Ce nom rappelle la prophétie prononcée d
liceroth.aujour<fbui le village de Bh^h. Micmas, Gull.ha . IL.nah, Gabaon. Mitspah, repiv..c,.l
Mukbmas,Geba,ei-l<imî,el-J' "
fous .'cs sites mériteraieut d'ét
,( p. 229, 2:iO. .
;l Nahy-Samwil,
cr B,6í,!CÍ,« lV.irífrJi,cí, IW8 art, .
oliiv, i, 303-409. nw. rii-.. 1, 292, ric.
»(.i ^WB Â mï ïSmSMà SMMMMIm mï ï è i U