;i Li .li.i.-. HK-oI-.J. 1, clilLS ses muls .Ic diiiicii.sion colossale, ilims ¡.PS Mml
lis, 1111 :iiiipk' siijcl il cUuli's. l/lioniioiii d II'I niiiics, .i;iiis >( s colonnes de iiiiiilnc qinrscs .l;uis |ilii5lc'iii 'iivoiri'i
,i;„is ce vill;.^.' I. H.-l:i.üiil)ni, "i. Gil"'lin «le. Cn.is.'s. et ri.leulliéi.ip..lis des Itoni.
Jocli'iiis I-.. Siililh rl L- U.iWrisou.
|.,.S rnvin.i.s .le IkiuMiriii soiil vielles en niiiies. i>lusie,iis ,1 entre ellos l;ii,sei.l velroiner cliiiis lenr.s noms moJernes
les ,...ins <1.- I Kn-lt.ii e. !.e . lM|iil, e \ \ .le .Insiió lilit si c|ne roLIr |);irlic (le l;i |.laiiu- qui U.nse les inoi.l.isi«''' i'"'
les iiomUreusc» nii.ios (|u nn y irouve v ieiii.enl cüiilivmce <-es d.,.niées. Comme nons avons indiiidesgéo^'
e;i|iliiinu-sa:nis ees régnons, nous n'en r:ilij;ucmns |);is ici le Icfleur. Ce n'est |ias (¡u'anenn
iiilénH ne s'jlliu-lie aux e;nei'ncsûe Doii-Dubliàn. bien plus vasies el bien mieux Uiillées i|ue eellos de BeilOebriii même,
aux i-nines île la lilunclie-üiU'ile, nu Speenb. Alba, ¡uijourd Inii Tel-cs.S;irijeli, un nilsénible vilhiged'Akir, 1 n.irienne Ekvon,
on aux antiTs villes r.ivales dos Philisliiis. Asdn.l. Askéloii. G;iv:a, re|.vésenl¿es aninurd'btii par Ksdo.id, .Vskulàn, Glin/.-
/.cli- iiiai^ relie plaine fertilc, avi-e sa popubilioii uiusulmaiie cl >es misérables villna;es, n'esl pas la pnilinn de ufilic voyage
1:, p'uis'pilloiesipie <•! h, pl..» i,.léress;,me. l.i's ruin.vs d'Aské-l,>n ont élé parlailement reiuiues dans les dessins de l\obcrts
.plie lli.lv l.a,i.l .rsle .pi a nous b:iler vers d'a.M.es parties d.. pays. Nous no .p.itlerons pas eepcidanl la l'IiilUùe,
,„„„. velo.n i.er a Jérusalem par lieil-.lebrin, sans jeter un co.ip .l'oeil rapide sur .sa enpitale üa-/a , .¡ui. tout IriÓ!;uliéro
,|,Ú-Ue e>l.e^t eiK.ne, relaliv enieni. .nnsidéralde aiijonrdliui. et eoniple i Ü.DOn habitants. Ulaçons-noiis sur la .•ollinoqui
s éléve ;ui S, I'.. .le (llni/./.eli, à une .lenii-llcuc .le distan.'o. <;oiitcm[.luns <!e là la ville assise sur le soininel o¡ les lianes d'un
OMioaii >cs niinru-. tséliiieelauts an soleil, ses diiltiers [.eneliés sur ses humbles dcinotires, ses ni.ignill.pies veegci-s .l'oliviers
„m ."ùu- l-:., SOS diuie.s do sable <1.11 recouvrent nne partie .1. l':uicion,u- ville, et nous déenbent à demi I borixcin a/.uré
de la MnlilerraïuV. Snuvenons-nons .le sa splondcn.-, a l'cpoip.e où bainson y te.-minasa carrière béroùiue mais éli anj;e, par
„„eiiioriplusbéroi.pi.x l plus oxlniordinaire encore. Uappelnus-nons les prophéties pcoi.nn.-..oscoi.lrcla Pbllistic en général.
ei ( „/.a eu pai tieuli.-r, p.c .lérémie. Amos, Sopb.inie, ol a.-onm|.lies a la leltrc. Uepresenlons-nous également les -ncrres,
I.., .^iéyes, l.s les d,-»l ru «lions .le (ia/a ¡lar les lloinains, les Sarrasins, los Croi.sés. puis une seconde lois par les
Sarrasins, rrctcns eiillii nos irifanls snr celle niodesle eanivaiic, reposant l'i c.'itédo lions et se préparant:, eutrepvcn.lre im
|,'„„.'^0^a::.• .lans le désert ; n.n'is aurons .laus ce speetaole .'l-l. l.XXI, une abondante nialiérc i, nos médications.
L i : J O U U D A l . N i n I J Î S L A C S l ) i : L A ( ' . A L U
irtii: de la l'alcstine très-pcn connue, inais par ocla même peul-éirc d'auIant pli
vallée comprise ci n d'el-Glior«l
wla^rncs d'Ephraim d'un côté, ol celles de Bas.;an ol de Gala:i.l .le
tre; car sa longueur, de 23 lienes sur une lari^eur de » à ,1 lioue.s, en l'ait une inmieiisc plaine .
s'étend depuis le lac de Tibériade jus.pi'à la mer Morle-
Dmiis l'époque reculée où le Liban et rAnliUban surfirent du l'oud des abimes. la nature s.^st servie .1 un an
moyen, l'action volcani.pie, pour produire l'cfl'et précisément contraire. Une immense (issurc tnivi'rse le pays ilaus loi
sa longueur. Les premières I races de ce mouvempiit de terrain s aperçoivcnl dép. dans la Coelésyric a nne «randeélévat
au-dessus de la mer. On ose à peine parler là <lc llssurc- Mais un peu au S. .lo l'eMi-émitó S. du llermon, a l'endroit où
trois bras réunis du Jourdain supérieur se jetteut dans lo lac Mérom, le niveau de la vallée esl de.sceiulu déiii jns.pi'ii e.
de la mec, cl cnntiiiue dés lors i. s'abaisser jusipi'à ce qu'il atteigne sa plus grande prcifoiidour dans le fon.l de la mer Mo
soit i.SiKi pieds au-dessous de la suri'acc de cette dernière, ou 2..5oo an-dessous de celle de la Méditerranée'- LeJonrdaiu.
sortir dos laes deMéroni et de Tibériade, court dans celle vallée en méandres pareils aux replis sinueux d'.ni giga.it,^squo
peut. Tant.-.l ses eaux s.ml au niveau de la plaine, tantôt il -se.st creusé un lit au tnners des collines ,p,'il rcn.ouirait. Plus
encore il coule g.'-n oral ornent entre dos monticules biancbàircs ipii l'ont à l'.ril l'olTel d'une ligne de l'orti (icalions, else p.
suivent jus.pi a la mer Morte. • Pl. l.XXVI.îS.^s bords sont parloul eouverisd'nne riche et perpétnclle végétation. I.e
ahoiidcnl surtout .à còlè de diverses espèces de saides, de peupUer-s d'indigolier.s .le lauriers roses, de lava.id.'s,
invitons nd.s lecteurs à parcourir avec nous celte plaine si extraordinaire. Aolre inleiuion n'est point de la pn
toute sa longueur, île la mec Morte an lac de 'l'ibériade: ce serai
pénible, vu leelimat brùliinl de l.t plaine cl les dangereuses inipor
deseen.lve dans le Clior aux eiidroils les plus intércssanis, et loujou
Ko.l:
és desJlédoniiis nomades. Noi
.¡ni
Mor , oil comnien.'c la \allée. Un chemin
velli de Saint-Saba) en qnaire ou cii
mdn pah iarebc' de Jérusalem, snpéi
Iroiive la cliaia'He du tonibeaii de saint Sab:i, <
micnls irservcs anx pèlerins (jui viennent réclann
conli.rlables sans les hordes d'insectes dont
i- de laquelle s
Prenons pour point .le .ie|iarl le rivage N. de
voyage.irs, ii.nis ond.iit de J.''rnsalem a Deir-Mar-Saba (le
mcr Morle dans Ic uieme es(iacc .le lomps. Uiio reeonimini.
fait ouvrir I'etroitc porlo pen .'e dans les mnrs epais ile cc
miere oour, puis, plii.s has, dans une secoude. au cei
lorme oclogoiie. et surmontee d un d.'im.\ A rentoii
I'hospilalite. Ces ohamhres, m.mios de tapis et de lii'
sonl inleslees- S.ir la gaucltc s'.''love rcgiise principal
m.ns S.ircl.arg.^s .le tableaux, s.^s lampcs et ses ornemenls snspendus anx voules, lout a.ilanl de cadeaux ofl.
(;lir>Hiensgrees d'lLuropo. Lo> momes sont pour la pinpart Unsses i.u Bulgar.-s, l.enr patron, saini Saba
.U.l'empcc'.n.cJuslinien. L.'S rocbers es.xirpes .Ida vallee du la'^dron, pcircs de nombreuses groltes nal
alors de rclraile favorite a des ermilos el ii des hicromonacho.';. tcls que Saba enlrc autres. Au ¡>ied du coi
de nous amène d'abord dans nne pr,
sa ]>rolusion do .loriires, son pavé de marbre
•ll.'s
snspendus aux voûtes, lont aiilanl de cade; nix niïerts par les ri
)u Bulgari's. l.enr patron , saint Saba, vivait dn le
¡1 ;mrail passe ses jours en pieuses modilalions, au milieu des loups e
n-olles. servi'
it encore la petilec!
s, qui venaient manger dans
ulesr. s de leurs re[ias du liautd
le soir niaiander. en hurla
redini labi,-s <|UC les liéd.u
:s d'aujimcd'luii ont
la terrasse': loiqis e
niour des mnrs ina.
Il de barccl,-r l.'S p:
, haeals. attirés p