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¡Ilús tic loin» blandios, i vllc lorrl iIlIhíoi- s ie>k- loujociis ^Ol•lic.^,•llllí.•, rl la vcvdui
c i|ai'Uc .-Joiiuoncc ..oi.s piirlr ci^ jnr.íin am.sv |.ar Ic J.uir.lali. i.aUsaiUl i|iril noi
.-.udiriiK- hku la paniUMlivlii,;: laiKlls (ju'cn -éiiOral ia I'alfslino nmis i.lliv iin lablcaii Irn-iMu ,1c ilosolalioii el ooi
linn.' la inalcHiiclioii |iniiiomi\ - sur elle, ill vicul ^oiïrir a nous I'lm tli; cos lieux nù luius ircouiiaií.sons ia JpsiTiplio
».•nlal>le .lu ([lie Ir S.agiicur aviiil ilestiiié a Isra.l! : . Uu i.oii ¡>ays, Je lonvms .I'w.ux, ile ruiilaiiies el .iabimes, .]i
.. nalssrul les eainpa-iies i^l iLms les niouu - „cs; uu i-ay.s de blé, d'ui-fie, de vi -nes, de li -uiors et île -veuadien
.. im tl'olisiers.|til porleul de I hude, el lU. pavsde mi,-!, ute. » ( I W MU. J - .o J
l.e khiii. i|ui, dans iu)lre dessin, se li'ouve sur le [iremiei idan, iio iiuus invile galère a nous avrètev. C . si .nie aiirienu
••onalniction déjà foil délabrée: elle a cuviroii 20.) pieds d.' l.)ujruour sur aiitaiH de larijeur, cl ses jralcrics .m arcad,
s'ouvreul sue u.nr lu-lile cnur, ec qui e.-.!, en l'alcsiiue, le vc.-iLalde I_v|ie des kiu'uis laul soil peu eousidéral.les. Nous Ir;
vei-sous donc de nouveau la riviere, cl nous l elourn.ius a nuire dcincui-e par le ravin .•s,arpé .pn nous est la.nilicr.
:\..us allons mainteiK.nl cul reprendre daulrcs excursions. INnus connaissons déjà la l.raueUe supéririiir .i.i Jour.lai.
Il larde .le >
o.. Ion traverse !e
e (leuve. iSous la trouvons a .'uv
à ll;isl.oij.a Ku parlant de noire village.
I. ¡.ré d'une verdure déli.-leuse. l.e
arche. Je .amsirucliun niodernc, cl ce n'.'sl ipi'à <¡uclí|ues pas pl.is loin .pi
a'laii.:l.e \ XI.., La (Vaiclieur de I ca.i el In riclicssc de la vég.'lall.in d.innon
1,.: ]iále l'euilliif^e <les peupliers el de» oliviers s'y marie aux leinles
tandis .,ue les ol.-audres .'t l.^s lauriers cucadre.it les bords, avec uu .'•clal
ipicis do neiirs roses el blanelies. La source même pa.l .l'un bassin prol'ni
uenl sur des r.K-bcrs perpendiculaires. Les eaux de la source débordent le
uu loirenl d'hiver <jui, dcseendu de Uàsel.ciya el ¡{rossi par le.-. |iluies. .levi,
les iK'iiÇCS di: Ilei-uion oui cessé de lui fournir leur tribut ur.linairc, le lil d
.ilslinotemenl le bassin ou Jaillit la -•source du Hàsbam-. Cepen.lanl. même e
linipidilé .le ses eaux el a la profondeur du bassin .pii leur donne une lei.
peiue formé, le llàsbany se M>il enlever ui.e partie .le =es eaux: une
pins l'acili'iucm le .-ouranl, «|uc l'on utilise au prolil d'un on .lcu\ moulins
Cesi .-.i.isi .|ue le lorreul lui-m.'iiie ne s'n(f.-e que sous la forme dun
Cl .le .•ailloux. Cependant la l'rrlililé ipi'il répan.l aux aleiil..nrs n'en esl ,
le .l.iurdiiin. comme le ll.isbaiiv. a une lieue de su sourrc. Iravei-se .-eltc m
>r,l de I'
IS ia n> ei;»ucl.e du l
n pierre, assis sur un
' souire propreinc
eoniraste de leurs bouc
dont les lianes sincli -
rablc. Mais, en Ole, loi^sque
lio
. moins remar,piaille. ISou.s savons déjà ipie
iiifit|uc plaine <j.i 11 a eonverlic eu jardin, cl
lieu
r.n ;de Kaiikaba, ;
e llásbei r disia.
.ie<uenl. <pn en lire d.' bea.ix p.-oli
c sonl,dil - .)n, .l'une excellente
mcns.^ abinic. linire not:
a leur base les masses ci
I.' paisible Ilàsbanv ipie
On aurail p.i croire .¡ue ees fleuves, des.-eudiMi
Lé.>nl.''.s. prenne sa source bien |ilus an n.n-.l .¡ue 1 aiilrc). éinieul .l.-sl
in.iuis à suivre des ligues [ires.pie parallél.îs, a raisoji d.> deux barrii
cours. Mais - Celui <pii a .-onduil les fontaines par les vallée.s, Icllen.enl.
a Iraré uu lil au Jourdain, dans le vaste déi-hlremenl volcanitiue .iiii r
s pa,
•o.lulls de c
il semble «voir .l.-.-Inr.
eonli-asie bleu frappar
nt ce soulier, no
ilouua.il à bail à ceux qui offrenl le prix le plus
;nte 'jualilc. Apres avoir dépa.ssé KaiiL.ba, noire roi.le esl
lianes .lu njcbel - ltiliàn, .pil nous fait facc. appiuait le Lilào) :
.les inonlajçncs. |>our frayer un passage a ses ondes birieu.scs;
diée s s Libai. e l'un .feux, le
\ Lilians ju.>.pi'a la vallée .l'.Akabali. landisqu'il a fi>...bi les (lancs };iganlcscpi.-s du Djebel-
Hill II-livrer passade a.i i.éo.
sur les bords .lu jiréci
,, leLéonlés,<|ul prcn.
[ilainodeCoel.' - Syrle. Mai
s la Mólilcrrauéc. Souvej.l ce lieu
rapprocb.'-s que celui .|nl arriv
•alssé . ntic des r.itl
/ .I - rapprocbo du Liban, il se réii
rocliers à |úe devi
se precipite avec I
i.K S D ISIl \KI,.
e de la vallée el-Tel,n, dans la.piell. nous avons ivik
- •m, le lil du ..ilánypreuaiecara..t..red'niu.,o|.,c
ées; le liu-reiil, obslrné pard.^s blocs de pierre el ir.s
;acles. f)iuis le 111 mystérieux .ini l'.-ucais.s... il .n-,„„l,.
nelles ,pn
élalioii la plus ri.die
-ndroil appelé cl -Koiiwcb'
ssenr. Soil ,pie le lori-ent ;
.s la plus agreste. ,V un,
ié par un poril
ers ces r.,.rlien
•loppe
lurel, formé d'ii
ir le III .lu llàsbany.
liable. I..VS parois .l.^s
•é par l'étroite feule,
ij,a.-.-,.ssibI.'s
:ml(le K.-ira.
Il lit à poni .snil formé d'il
uarlier délaelié .les lianes d.i raviu el .|ui sera rosié suspendu dau.-. , „ ^.-„-ssen .:e en . en.iro.r
•I colle supposition .\sl peut-être la plus naturelle,, il esl certain .pie fou .•«•nconlre en Pal.-siine (i.-ii .b> sites aus.si sai.-
iiges .|uc celu. du Ixouweb. Les roebe.-s de 5 il üoo pieils de l.auleui .p.i enferment l'élroil ravin, les - roltes nainrclles
ne l'ou aperçoit des deux cit.'.s en pénétrant dans le fond, les fi^agments délacl.és violcmmeni par les"t.-en.bl-.|lents ,1e
Iimi.ilcs .tu loiTcul .pii mugit avec l'raeas, h végélalioii capricieuse des sy.'Omores et
ux nous pénéire d'une imp.ession rpi'il esl inqws.sibic d'oublier. Le v.iyageur i|ui
us tonte sa splendeur devra dcs.'c.idre, en se .-ninipoi 1.1:11 il aux .ocliiTS du c'ilé suds
le per.l.'e .le v.ie, ce no sera pas sans danger qu ii alleindra une esp.-co .le caver.ic
I lorreul; mais, arrivé la, d.'s rocliers |icrpciidiculali>es v ien.Iroiil arrcler .sa marelle',
a.rivous on ce niomeiit, ii.uis somm.'s pr.'-s du lianicau .le IJurgliuz, siliié .sur la rive
.les figuiers sauvages, loiil on ces
v.milra jouir de la vue du Kon»oli .
oiiesl du pont. Cependant.il .le faut
au fond de la f^orge, ol en/in les eaux
Au point du Léontès nii nous 1
gaiicbe, el suspendu sur nue ler.as
Ixn.nvel
Irancbi.-
spendu ter.asse de l•oclu•rs^ Les Aancs .In ravin n om plus le caractère do grandeur .sauvage .lu
s ils offlrnl loujoius un spectacle grandiose. Nous alleigiioiis la rivière par .lu cben.in en /ig/,ag, el nous la
•ur 1111 iioul formé do qual.'c arcbes d'origine romain.', mais réparées à une ép.><|ue mo.leni.'. '[>1. XXI I .I ÎNOUS
suite vers Ixefr-llounoli ol DJc/./.in, en lougeant les (lanis méridionaux du l)j<-!i. l-llib;'u,. I.a vue d.'s lianleuis
avant d'arriver au poni csl a la fois impo.sanle et piciiic ,1e e •mes. l.oeil ne pe.il suivre lo torroni ,p,'a une faible distance ;
SCS bancs ,1e rocliors deviemicnt bipiil.'il trés-élovés et l'ormoni des angles saillauls. ipii Jérobeiil sos eaux à nos
au.ssi no peut-in guère c.'.loyer la riviè.-c iui .lelà .le liii. -bn/ .: .les rochers à pic vieimont bi.-nl.it arréier 1:. ri.ar.i.e ,l,i
voyageur qui voudrait pénétrer .lans les prol'on.leurs scorètes .le ce terrible ravin.
Vu sentier q.ii s offro ¡1 nous, après avoir traverse l.. poiil, semble nous ludiqiier qu'on pe.il, pondaiil .p.el.pic lemps.
.leseciulro la rive d.-oile du Uinrut. Je le suivis on cfl'et pon.lanl une beu.'c, eurieiix .le connnilre le cours du llenvo- mais
je 110 larilal pas a mo convaim-ro .pif ce p.-élendu sentier (init par se perd.e dans les lu-oussaillcs el révélait s.-ubuíicnl, par
des lra, ..s de pas. la présence de ip.elq.ie pauvre indig.'me .,ui vieni do toiiqis on temps y elio.rlior s., provisi.,n do bois,
.l'aperçus alors u.i inoulin mis en muuveme.it an ni..yen d'une e..ii,luile d'eau alin.onléo par la riviere, l.es (lan.'s des montagnes.
qui depuis le pont <le liurgbu/. avaient la oonlignraliou do pentes rapides 'Pl. X.X.III), comnien<-c,il ¡1 affecter .le
nouveau la forme perpendiculah-e, et entravent ainsi la marcbo déjà si pénible <lu voyageur.
Quel (louve ét.-ange .pie ce Léontès! ,|ue do splen.leurs variées la iialnr sur ses rix's I .Splen.leurs
sauvages cl sublimes dans la gorge <lu Kouwoli, el ici .splculeur, d une autre nalu.-e, mais pcut-éirc oneorc plus ravissanics !
Dans ce ravio, où n'existe pas même un chemin Iracé. ou I on peut à peine p.-ond.-e pied sur .les fragments d,- pierre rpii
glissenl a cba.pio inslaul sous vos pus, on trouve un jardin délicieux, lonjours venl..yaut au ca^.ir m.-ni.' ,1e l'hiver.
L'oléandre, le laurier, le ohéne-naiu aux feuillos pi.|uant..s s.nil les arbusl.'., .pi'o.i y rencontre le plus sonvinil; mais leur
vo.dure bi illanle est vari.'e par les Ions .lorés du .sycomore et les teintes pâles du saule.
Hiou de plus gracieux .pie celte végélation naturelle, H.-aucb.'.s, feuilles, roehers, sable, t.mt est conf.mdu ,lans nu
vaste déso.-,li-e. mais lout, en mime temps, offre au spectalciir .les b.'anl.-s do forme ol d.!s ricbcssos de développmneril
ipi'il el.crcborail en vain dans les jardins cultivés avec le plus de soin. Dos inilliors de fleurs reniplisseul les inlcrvallcs des
«I '•••"•î«"' cesse suivant les sai-sons diverses do 1 année. I.auleur explorait ce ravin au mois de
janvier, on plein biver : a celte épo.pie l'air y étail emba.imé par le parfum .los narcisse.s et .lu l'ciiouiL
Arrélé dans mon exploration dn cours de la rivière par les roche.-s à pie, je fus obligé de revenir sur mes pas; mais
qnel.pies jours pins lar.l j'eus o.-casion ilo descendre dans une autre partie de la gorge du Léontès, aux environs .l'un
polii village du nom de Belai, ipii n'est guère .pi'a une demi-licue de .listaiico au-,lessns du moulin ihins le vnisina;'c
il.iq.iel j'avais été foivé .le relourn.-r Ln .suivant un sontior qui parait jilus praticable pour les cliévres que pour des .'•Irps
pieds,
nul roil
le fond
is inagniliqne. (l'I. XXi \ . ;
Au fond la "nrio rei
. olire Il spectacle