I.K PAYS n'ISIl.VIÎI,.
S|)l(;.i(ii.lv <|iii soliiv il Iimi^ ^111 mriinciit où nous niions pifiulrc <if ce dislrlcl, on hi luiliji'O a ¿•îiilc- soiii, aos ycu
lanl <io nchrsso et do iiiagnificpiu'c. C'est une cniilrec cnliùrcincnl iiotivolli- (¡no celle ijui, inaiuluiumt, sV'tcnd à nos |)ieds.
Iniuicdiatenu'iil ;ui snJ de celle iiionUii,'nc csciii-pée commeiicc In piniiic, fenitie à roHcnt par les verdopnlos collines
d'Asser el de Zalndon, ci bonl.V- ù loaidenl par la iiappc a/.niée de la Mtdiu-rrajiéc. I.ii [lUiine ellc-mùmc esl pliilol d'nnc
Iriiilc jaunâtre, dut à des lâcher saljloiiiieiise.-, on a ilrs eliamps ciillives, (¡ni laissent nporcevoir le oalcjiirc qnand les mois-
sous ne le dérobent pas à I;i vue.
et les coteaux. Au milieu ilo la c<
se courbe gracieusement pour l'or
il'iiiie manilcslaiion si grandiose d
Dans Ion tes les directions, des villages ciitonrés do ¡ardiiis d'oliviers parsènioiit la ¡ilainc
te s'¿'lève Akka, avec sa mosc|née au dome lîlancé, et plus loin la blanelie ligue de la ida-io
lier la haied'Akka nu de lUiaifa, qno borne celle fanieuse mouluguc du Carmel, ikéàtre
la gloire du Dieu d'Isva«^.
ni des indigènes sous lo nom (le Hàs-el-Museliaii-ireh, à cause des uoinbreuses souri."
llàs-eii-iN'akoùra est aussi cou
ijui arrosent sa base ini'ridÎDnale'. l.e feu consul prussieii R. G. Schuitz a supposé i|uece lioii pournut bien olee idcnticjiio
avec le Masvepliolb-Maim de Josué. XI, 8, l'inie des trois bovues destinées à marcpier la diifaitc romplète et la luile <les
Cananéens, après la grande bataille livrée par Josué aux . eaux de ÏMérora •
" te nouvello piniion du pays, ipii, ilu haut de la monuigne où nous sommes.
LA l'IiOVINCr. K'AKKA.
Coninie notrc but n'est pas dc eberrber lo plus court cbemiii ijui cnndiiisc a la ville d'Akkii, rpic nous iilleiiidrions
promplemeut, en suivaut, le long Je la ciito. un oinuijenx cbeiiiiii ile •pialvo beiircs. mais pkitot ile visiter les portions
du pays les plus piltoresques on les pins intircssanlcs a d'iuitres points de vue, nous dirigeoiis iios pas, aiissilol nprcs nvoir
descendu le passage du lUis-en-Nakoura, ilti cole dti village d'el-Bussali, siluc a unc lieiie vers le snd-esl. la. nous
piinr/nns gagner les cnlliucs en
Heprésentons-noiis <pie nous
com men ce meut du prinlemps, c'c
avee compluisance sur les premier
dans uos clinvits plus voisins du
lantes anémones de toutes couleur
enles de mille variétés, des mauve
I appeler le
Ici ce sont de hrilu
bhuie; là des rcuoiiiiaisies,
des piivots, du
s innondjrables. 'l'ont
•me direction.
mmes à la (in de. l'iiiver, on ;i eclte saison ipi en Palestine on peut
-i'i-dire les derniers jours dc février. Sur le olieniin d'el-linssub, n
fleurs ; non pas rpielipies raves margneriles éparscs (;;i cl là, com
c. mais un riche boucpiet do ileurs des espèces les pins variées
;t dc toutes nuauees, depuis le pourpre foneé au rose délicat nu ai
rosées, des <Minomilles blaudies el jauucs, des soucis el des l;i
nèfle Henri, des sauges, de la inenlÎiP, dc la rue et de 1 absinlbe, eu vérité toute unc armée do flou
cela forme un !isi>ert des jdiis chnrmanW, et ipii nous l'rapiio d'atilaiit plus ijue c'est le premier de ee genre (pie nous rciiconlrons;
carlo climat des liantes collines dc Belad-Uescharah est néeessairemeiil bien en reliird sur celui de la plaine.
A cl-l!ussah, village peuplé surtout de Cbrélicns gree.s nous sommes assurés dc trouver dans la mtiisoti du selieikb uii
gite propre et confortable pour la unit. C'est unc bonne l'ortune, rare en Palestine et fort à appi't'eicr, aussi longtemps rpie
lions sommes, vu l'inelémenee de la s;uson, à la merci de l'Iiospitalité dos indigènes. Kl-Bussab mérite bien d'ailleurs ipie
le viiyai'cur v fasse une balte, car il olire un vaste champ aux reebcrches nreliéologi(|ues. Toutelois, eo n'est pas tiuit le
village lui-même rpii présente cet intérêt, (|u'un endroit situé a un qnart do lieue do distiince an nord-est. et appelé Màasoiiii.
Il laisse apercevoir les traces ini|>ossil)les à méconnaître d'une ville à la l'ois inagui/ique el considérable Ce sont
di- larges pierres taillées, d'une époque reculée, el dc superbes pavés en mosaïque d'nnc période plus récente; des sar(opUages
remontant à une baule antiquité, et des pierres luinnlaires avec dos inscriptions en grec éparses (¿à et là, nu eiih'iTées
sons les décombres Un grand nombre dc ces pierres ont été charriées jibis loin , et .servent aux babiunits d'<>l-»nssab
a la eonstructiou dc leurs maisons, ce (pii donne à ce village l'air d'avoir une aulifpie origine. Mais j'ni appris, d'une manière
certaine, par lo seheikb du village Ai.sel-'\'nsùf, qn'el-Uussab esl un endroit mn.lerne. .Nous regrotlons qu'aucune indication
ne nous soit parvenue, de laquelle nous paissions eonjeetiircr à quelle aucieune cilé appartiennent les resles si
intér. ssants dc iViàasoub. Il semble même (|u'ils aient échappé à robservalion du petit nombre de voyageurs qui onl
passé à ol-Bnssab. Jusqu'à présent du moins personne n'a encore l'ail meution dc ee site, à l eiceptiou de M. Tliomson, ipii
le nomme simplcineut ou disant :«Maàsonba à vingt minulesd'e.l-Biissali, dans le Wady-lkniia ».
•Après avoir consacré un Jour c'\ examiner avcc proHl les restes de Màa.soub. nous nous préparons à \i.sinT la magnili.
pie vallée el les ruines d'el-Karii (la C^rne), ainsi nommé dc la colline rui sommel aigu el iiliruplc. sur larpielle le
fort esl .-.ilité. Pour cctlc excursion il sera bon de nous faire conduire i)ar lui des i'ellahindo la tribu nrabe, i|ui liabite
lo Wady et lo pays environnanl. Ces l'cllahin vionneut fré(|ucniineut ii ol-Hns.sali. i^t avec le soionrs dn sebeikli nous
n'aurons pas de peine à nous entendre pour n
e d'el-lîussab à l'cnlrée du V\'ady-el-Karu, passe auprès de ruines silnées sur m
el (pi'uu large pilier encore debout fait distinguer de Irès-loiu Ces ruines s'appellent lliiniziii. niais
leur origine. I,e Nahr-Ilcnlaml, ou le ruisseau ijni dosceud le W'aily-el-Karu. passe au u.u-d de Ibun/in
mer non loin du village de Zib, sur l'emplacement d'Aczib, ville du terriloire d'Asser'.losué. \ IX. 59). cm
c colline solitaire