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niomciK où il devint enfin l'viileiil (jtii' nous nous ilions ùgni'és. I,;i ]>crs|icoliv<; commcni^.iil ii
re- Mais, rn revciiiuit sur ans |)iis du nii.'ux i|u il nous l'ut possible, nous aperçûmes .•nfin
vicrs ipii couvrent In vallée du Hàsbanv. Ninis passâmes à giiii le lovrenl gonflé, et nous croyions
e nos disirs. Mais il nous lallut encore niarclier une liorriblc demi-heure. I.c vilhigc de Hàsbeiya
nés nreidenuiux de lllermon, à ((iieli|ues eenlnines de ¡neds iin-dessus du Hàsbany. Au bas du
in ;is{i'esle rempli de c|u:«'liers ùpars de rochers, eL formant une sorte de lil de torrent dans les
des (lanes de la montii^'ne alors s'y accumulent cl se précipitent vers la rivière (Pl. XI}- A
i le ll;'isb;i.iy que nous fûmes assaillis par les eaux du ravin de Ili'isbciya. lilies semblaieut
(le casrndes .onlre lesijuelles il nous fallut hilter pour monter plus haut. Il me fut eompléniiirndrc
cl. iMislmiL dapirs, 1.0.1S éi
\ y kalley. ini.sioniiair«
lendom;iiii inatiti, ii
A|II L'S I|UCI']IICS rechcirhcs, I
^iiirnii iiMiil L'tc assnilli. con
i'iail loinbéc, et il se Irouva
romment nos pauvres cbcvaux piireiil |irendrc pied à travers les eaux éeumantes
dangereux. Nons les laissâmes marilicr aussi bien ipi'il leur lut po.ssible; mais lorsque, le
le ravin, je frémis à la vue des périls an\(|nels nous avions échappé; sans doute nous avions
ill invisible et miséricordieuse, iious aper(^nmes des lumii'res à une certaine distance, liientoc
.eut lies chiens; les hautes murailles du palais de l'émir se dressaient au-dessus de nos tètes,
étions accueillis avec la plus clialeureiusc cordialité par nos bons amis M. Wortabct et le
notre grande surprise, le muletier n'avait pas encore paru
uis ap|>rinics enfin i|u'il s'était réfugié dans une cabane près
ne nous, par ce violent orage, et il en avait complètement
nciipable de recharger sans aide son lourd fai'deau; il ne v
de débar également les auti
•mpéte, couché lui
union déplorable ,]
nudes, < milieu de la l'i
C du llàsbany. I.e pai
tele, [/une de ses m
ici) do mieux ii l'aire <|u
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c^tposé à
le lendemain
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tout. Il fan
I.L'L. XII,:;
pour Y passer la u
les bagages et maintemint les animaux attachés du mi
Kontré par quelques passants qui le irouvérent
mort (pie vil'; .sans leur assistance charitable, il eut probablement péri.
.Notre i.remiei soin, en arr¡^ant a Hàsbeiya, est de cheixdier à nous loger d une manière i
séjour (.oiivant se prolonger (juelqur temps, nons n'avons rien de mieux à faire i|ue de 1.
ferons une residence au.ssi agréable que nous le permettra notre énergie de voyageur. Mais c
tenir m sûreté, moins pour nous-mêmes fil n'y a ici aucun danger d'étr.' attaqué) cpie pour n<
bien de ne jamais laisser sans gardien lorsque nous .juittons la maison, l.c meilleur et le s
contre les vols est d'aller trouver l'émir de Hàsbeiya le plus loi que nous le pourrons, de \w
avons obtenu par l'inlennédiaire de notre ambassadeur à (>mstantinO]ile, et de nous placer
éipiivaut à le rendre responsable de tout ce qui peut uous arriver jiendiuil tout le temp.s ip
iliction. Celte visite a l'émir nous fournira l'occasion de voir s,on château d'un aspect si im
sommes cerlains. non-sculemeut d cire grandement ilésappoinlés en pénétrant .sous les voi'nes de cette l'onstriietion massive
cl délabrée, mais encoiT d'être complétemenl dégoûtés par les débris repoussants ii travers lesquels il faut nous
li-ayer péniblement un passage pour arri%er ii ce <pi'on veut bien appeler lu salle d'auilictiee, pièce ;i l'aspcet sombre, dont
l'uiiique ameublement rousiste en un sale divan qui règne tout le long des mur.s, plus sales cux-mcmes ipie le divan.
Hàsbeiya est un ^ illagr considérable et i>eut contenir plus de six mille habitants, dont la plupart suivent le rit grec;
il y a un quiirt environ de Druses; les .Maronites, les Protestants, les Musulmans et les .înifs réunis .s'y trouvent dans une
Le ravin que nous avons francbi pour arriver ici commence à une petite distance au-dessus de liàsbeiya et sépare le
village en deu\ parties; les mai.sons sont situées, des deux cotés, sur les Ilani's inclinés de la montagne, lin |>ar<-ouranl les
alentours de la partie hante de cette vallée, nous jouirons du plus beau point de vue du village; le palais de l'émir .se
détache en saillie, et l'rcil .se rcpo.se sur les pentes opposées du Djcbel-Ilihàn. Si notre promenade a lii!u dans l'après-midi,
lorscpie le soleil sur son déclin éclaire cette montagne de couleurs qui n'appartiennent rpiau paysage di- l'Orient, au
moment oû les pentes ardu< s placées sur le premier plan, couvertes de pins et d oliviers, sont complètement enveloj.pées
d'une ombre épaisse et ne pcrmcltent que i>ar moments à un dernier rayon de .soleil de pénétrer à travers les branches
des arbres, sans doute nous n'oublierons jamais un aussi magnifique spectacle l'PI. XII,. Aperçue île ce |)oint. uni; partie
u k ir
•t, il rai»il uni- CA