• s.ijjMsr l'I soiiillcrnj
.. 11 n.orl. (le h mort
.. lisaii.'. XXIIl. 8). .
I OEy.cchiol, XXVllJ,
reiiiixKK-lu f,l„ <11,i. infvrioi rcçoil le 1
ólcv
n <ic i\;ihr el-Kasii
iS. Sur les deux l>t
l'ivi'ai'oile : la pl.ii
iych] •
1 ;i|K'r<;ciit los
;<ìt. Aiiloiii-de
niiiu's (l'un .'U;,lea,i fori .'l .I'm, khàu. suivons, en inoiihiiu. In l'ivi' Ji'oile phiiiie id clispui'iut hic
nous sui'ijissoiit (li'S rnilincs iisscz élovi-es, (¡ni, peu do lenips »près, l'iisorvciit Ui rivière ilc niçoii i\ no liiissc
l'triiit 11 ti'iivoi's niu- siiiiva^'e. Cotte goi'jte nous invile p;ir ses ilnn.'s bnisés et escarpés el les covilcnrs sombres i\
Vi'loppctil ses pi-ornndeiirsiiiysU'rii'iisos; mais Wenlol !e sentier ipiilte les bords du plus on plus éti'oits du torrent cl ^Tiivir
los eolliiies <iin le resserrent du roté dn nord, pour redeseendrc ensuite, l'i plusieurs lieues an delii, vers le liaineau de
IsakiiiyidK Iipi'ès avoir traver.^é les villages de liczich et lic Zerariyeh; île re luiniean uons reifaguons le l.éonlOs en une
demi-licur.', non pas pour rorilinuer it longer ses Imrd.s, mais pour le Iriiverseï- sur le pont de Ivakiiiyeli ;l">l. XXXVl) et
nous diriger eiisuile vers le eliàlean de Tibnin. Celle route ¡liiisi que le Djisr Kakaiyeli n'ont été que Irès-rai-rnient visités
par des voyageur.s européens. I.e missionnaire Wolcott y passa en iS^-j. en venant .le Tibnin, et fui le premier cpii en révéla
•1 passajjo
la rounaissaoce '. Autrelois ce pas.sage du Lconlès avail une i)icii plus grande importance, à cause de .sa situalion sur lu
grande roule de Safeii à Sidi.u par Tibuiii; le château fort tombé en ruines, (]ui se trouve à IVsl du ponl, éiiiiii e où I on
i-ecinuiait, ainsi que dans le ponl lui-même, l'arelulclure romniue, les réparations ou nnuvcllc.'i conslrnctions pralir|uées par
les Croisés, démonlreut avec r|uelie opiniâtreté furent défendus tous les points par lesquels on ¡louvait pénétrer dans le
|)iiys. Le l.éontès forme en cet endroit lui îlot, dont on a tiré parti pour la consli-uelion d'un ponl. l,a baule auliipiité do ee
ponl se révèle surtout dans les tleux arehes et dans Ic.s (lanes de la partie septentrionale ,lu njisr.
.•V partir de Djisr K akaiyeh deux ebcuiins .s'oiïrent à nous pour nous rendre à Tibnin , l'un par le Wady Ifajeir, l'autre
en suivant à l'ouest les luiuteurs qui clnmiuenl cctle vallée. Nous préférons KC dernier, d'abord parre qu'il est plu.s oourf,
l)nis ensuite parre qu'on y jouit de beaux points de vue sur la vallée même et les villages d'alentour, tandis ipte le Wady
Hajeir, étant très étroit, n'offre à l'reil dn vo\agcur que ses flânes escarpés couverts d'arbustes et de broussailles'. A|>ios
trois heures de marche, nous arrivons sur les hauteurs qui dominent le Wadyllmab; le chateau et le village de Tibnin se
.U'couvrent à nos regards (Pl. XKWII , i.n sonnnct d'une des collines tes plus élevées du pays; nue heure phis lard nous
sommes devant la porte de oette maguiru|ue fortere.sse qui s'ouvrira devant nous, avec ou sans lettre d introductioii pour
celui (jui romuuinde .laus .son em'einte. le prince Hamed-el-Heg, gouverneur du di.strict.
U forteresse de 'fibiiin est un ouvrage des Croisés : elle fut élevée on IJ07 par 1 Ingnes .le Saint-Omer, seigneur de Tibériade,
pour servie de place forte entre cette viile et Tyr. ipii, à cette époque, n'avait pas encore été subjuguée par les
francs, l.e chàleau s'appelait Toroti, mais les écrivains .irahes ne le conuaisseut ipie sous le nom de Tibnin. Rn 1187 il
I'm prispiir Saladin,ot sa liestinalion primitive de harceler les Sarrasins ou les maîtres de Tyr se tourne maintenant contre
le.s Chrétiens eux-ménu'sdevenus maîtres de celte dernière ville. En 1197 il fut assiégé .'ianssuccès parles Ooisés. et on l'zig
le Sultan •\[nad'hcm le démantela, a(in qu'il ne servit plus désormais aux Chrétiens de lieu fort i fié. Il parait toutefois .¡u'il
retomba en leur pnll^oir, ear en 1 sfiC nous voyons le Sultan Bibars en prendre pos.session après le siège et la prise de
.S.ifed. l)e]juis lors Tibnin parait avuir eessé d'être une place forte; les mnrs ont pent-étre été reconstruits à diverses reprises;
ili, sont aujourd'hui très-délabrés, plusieurs parties inenacent mine'. Toutefois, longtemps avant l'époque des croisades,
d'après l'opinion de llobinson', il a du eNislersiir cet emplacemeni une forteresse et l'on a con.struit sur ses ¡iiicionues
fondati
celles i
s. On peut encore les apercevoir dans ,piel.,ues parties du
eluiteau il'eseh-Schukif; elles ne sont pas tout à fait taillées
n voit encore un grand nombre de ces piorre.s à l'intéric-iii
parties .les coustriietions h'S plus récentes. Le mur renl'ei
;t demie on deux acres de terrain. Elle était sans doute autt
ut ilétruils et gisants çà et là, et n'offrant plus ù l'oeil (|uc des
,'rt de rési,l<
l.e 9 lo
u Boliul-Ros
gouvernenr et à sa nombron.se famille.
.7., j'arrivai au château de Tibnin, au moment
Haieut alors plongés ilaus nnc grande constei
n piev i semblables
rs bords 1
•s ou piar
. et d'autres édifices <
s. La pan
-rible <
à Tibnin
ir la for
: allait éclate,
•ée debout
habitants
claivileh s'étaient refu.sés à fou
, escorté d'une troupe de soldat:
I accomplir, l.e l'aeha avait, av
',HC, :Vtir™(lV,Wr., I, 223, /(rn.c/r.,
• , pris pos.ses'^iou du chàleau,
Bolad-lieschara!i
I) ISIIA Klient
logés. is Co
It, le chat
ued-el-lìeg
.mbré
oi aussi, d'y cherchei
de recominaudatloi
avec le Beg d.'s rapp.
isile. J'en
rhospitalité. I
offer! l'hospitalité. fin dépit de ees
lyai clone, saus plus de relai ci, auprè
lait donnée M. Rachidi, hahitaiit du pays, eons
mimes, lìieulòt api'ès, le lils de llanied-el-Beg \
;rande sallc vo.'iléo, oci se tronvaient les scheikli
personnes cncore. lis veuaient de terminer leur sonper : nn éuorino plat de \i
restes disparaissaient rapidemeiit sons l attaque des gens de leur suite. Mais bie
bàtèrent de toul enlever et de hahyer la sallc avee nu tei entrain , que je me trov
de |)oussièro. l'iiis on étendit l'i coté du feu, ciui bri'iliiit daus une niche pi'iUi.|ué.
d'un vieux et sale lapis de Smyrne. Sur oe tapis l'on jela deux ou trois coussius,
tembcnt l arrivèedi
,oi\anli>iiie des ]<
do llame.l-el-lîeg
3|i
vail, le lendemain
eipl,u^ sehoikhs du
11 favorables, force
les Ltal.s-Unis
au n,im de .se
n Behid-Hesch
dicvi
li liieiitc'it CI
lelquesdon:
loppe dans
i Sidon
n épais
U.gouv
mi il la fois l'étonnement et
préoccupaient de eherdier 1
achu de Hd,
ilansle courant de la soirée, leurs inquiétudes ne t, irdèrent pas
lont eu fumant-sa pipe iinies cotés maissanec pai
gènes i. se rapprodier de moi et à prendre part a la c:onvoi'satic
]jbiquesihi pays, soil pourd'autres motifs plus noble sdceourloisic
inléi'ét à l'objet de mon voyage, e t alla mémejus(|i l'a me tracer
villages perché» sur ses bords. 1 ,;i-de.ssus les soixi Ulte sehdkhs
s'ein[)ressèrent à leur tour de me fournir lenr eoiit ingentdercn
d'y prendre place
. i,es sdieikhs se t
ó d'uno longue et niaiestuouso barbe, et me c:ontemplaioiit d'ui
lice ; sans (Ionio, ils no savaient <]ue penser de l'arrivée si snudai
ipport il pouvait y avoir entre olle et l'enrôlement du loiulemai
.•aimer, lor.«|no ilamed-el-Beg fut venu me •
n lin it de 11
1. Soit r de l'air
etdebienvdlhu,
iveenne plumeo:
uragea ses.n.h-
,sauces géogra-
•ndre un grand
,.dlc faveur j'ét
raphiques .sur
situés dans les limites de leur juridiction.
,\insi je pas.sai ck'iix jours à Tibnin , penilant cpi an dehors l'orage oontiniiait av.
téricur l'enrolemont s'achevait dans les cours dn chàleau. .\u troisième jour fiiy.ur ilu c
i, forient sur les colline., lointaines, l'rolitanl de la fniielieur délicieuse de ees heure
escucsion aux ruines do Beli'U. dont I!amed-d-Beg nous avait l'ait la plus splendid,
environs de Bclàt est peuplée de Metiiwileli et d'Arabes d'une méchanceté bien eounu
gi'amle coui-toisie une escorte pour nous iiecoinpiigner.
Le voyage de Tibnin li Belàt |,rend environ cpiatre heures. Laissant le château
roeheuse qu'il domine, nous passons d'abord par le village de Tibnin, village bie.
adossé aux Qanes du cotenu, de tdle façon qu'une maison est pour ainsi dire assise s
plats, couverts d'une couche de clnuix, de cendre et de terre, sont souvent ornés pa
de gu-/.on et déplantés. Sur.es toits, où conduit d'ailleur.s nn soulier régulier, [laisseï
Continuant notre rouleau sortir de l'ibnin parles pontes escarpées des collinesa
les villages de Ilaris et Surrebin, tons deux rid.os en débris antiques, par la vallée
on.Iroits, nous teueontrons le chemin t]ue (piel<|ues jours au|)aravi,nl nous pieni
1 lier
lîa/. '. preei n le sen r de Val
uotre vidlée, Beil-Lif. anlre grand vilhige. De li.un sentier.raremenl ha
truent le |)iissage 11 nos ninlets diargés, nous eonduit en une deiiii-hein
l.o.sonimct de .-elte eolline est le point eulminant de loute In lialil.'-e su|
sur tontes los eontrées d'alcntour, le Libau, le IIermon,Tyr. les liauts |
el le moni Carmel an snil, piiis, au .sud-est, la chaine élovée des niont
au centre de ce panorama. augmenle enoore la splondeur .Ic cotte m
.sur la verclure hét'issée des chénes el d'anlres buissons dont les llanos
voi.sins, tels c|ue Salhani, Surrebiu, Ranzah, .lith.di, Z.ibkiu et d'i
s.'hihln, etc., olVrentde uombreux poiuts d intérét au milien do eet o.
t teilen
lend
IS rendre des ruines de
nsagaudieau-de.ssnsde
broussailles c|u'ollesobss.
ml les ruines de Ikliit.
un magnili,¡ue panorama
Tyri(.rum,les plaines d'Akki.
Safc-d. La position de Bdál,
premier plan, l'ceil se repose
.ouverts; et plu
viihii:
i de K.alát-Sdiei
Ce n
(Pl. XXXVIIIi. C.
celIc région. Kilos
<[ueliiuot}ifiienltè.|ue non:
s débris de lochcrs par-des
n large groupe de pierres,
autres pierres è
I a onici c|nd<iuelemple
piincipiile l'ormalion de
l'uno de l'antre de 7 1/7