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I'A'l'S D ISH M'-.l.
0 Eli... i. base , celiai n
hur.; <lc.s moi ls. l)c s.-ml.lahU-.s cham!.i-es sô|)ulcra!cs s
il l'csl-iiord-cst et ausiul-osl de la ville, et si jtisqu'ici m
vous, je iTois, supposer avec ceititudc que, |uiisqiie iio
dirocLions, les Sidonl.wi.s >,-avnienl auetiii lieu i.arliculic
laliirels et ;u'lilii-icls qui, autrolbis, scrvaicnl
d<- tous cólés sur los collines calcaires qui
.pole r('y;ullère de Siiloii n'a 6tó découverte,
nii.i des tonibeaiiN cl des sarcophages dans
illiirc. Le lieu <lc hi sépulture des
, desobn. -ulliv
sidal ilo Flamee a T
uiK-iusi-i'iplioii pbéii
a la Sorbonne, et p;.
(iksdii roi Tabuitlu
Iresse d'.VstarkS fill,
l 'i íéviicr i,S.>f);.. O
environ un ,|u;irl d henie dp h. ville actuelle,
icieusi' dans laquelle j'ai vu plusieurs sarcophages avec ornements, encore dans leni
. et nno iniporlante dtVnuverle a depuis été faite par M. IVréllé. cbancclici- du con-
•copliaye contenant le corps enibaumé d'un roi de Sidoii. On a Irouvé sur ee corpt
traduite par M. le due de l.in nés, ainsi que par M. l'abbé ISargés, pi-ofesseur d'hébreu
soiiiuies infoniiés (pie le moi t était Esclimounn/.ar ou .Asmuiiazai-, roi des Sidoniciis.
>i des Sidoiiicus, pelll-fds du
d,i roi Esobniouna/ar [Von' I,-
lurophage a élé ofi'erl p.nr M.
/ieviie ih- rOríc
\ desSidouicns. Sa mère était .Vmaschtorcrh, pir
, l'évricr iS5(), p. lo.j et i56, et le Mimilcw d
musée du I.nuvir, oii ou le tiouve dans la galeri
les averses, d une manière agréable et utile, à <ic
uiés de Si.Inu, ..il l'uvangcr. h- eitro.mier, l'obvie
ici luxin-innte, la niodesic cl piilc. Nous v remili
bemvux d'étrc admis, pi.ur charmiT Ics In,
dcpiiis et, comme iiprès dcuN, trnis n
pnuvoDS cnfin employer ces intcrvalics de V
l.a route de Tyr, le long de lii cóle, oli
unee>,cui^ioii dans les terres a la premier,
meni de l'rincienug Zarpbalh un Sarepla. :
laquelle le village de Surafond a coiiscrvé 1
marbré soni tnut ee que le teinp.^i a biissé p(
dans la sainle Écriture II Roi-s XVII, y, et,
scntier qui se dirige un pen ¡i giiuclie vers
son somme!, oii l'i.n parvient par un esc:ilie
senles sub^sieut, mais elles sont d'une .lim
<IUO .léealem .deuKjo,
tempi a dc.s
; peu d'intcrcl au point de vue pittoresque. Décidés, eu cou; a l'ai.
occiisioii favorable, nous pon\ous nous satisfaire pur une visite ii l'emplaeetuée
à trois heures au sud de Sidon, sur la baie, au ¡.icd d',;nc colline sur
iiicien nom à peine modifié. Quelques débris de poterie et des l'ragmcnts de
ir marquer la plitce oii s'est passée la touchante histoire d'une mère racontée
Si. !U. lieu de la ronle ordinaire le long de la mer, nous prenons un petit
ne montagne ehnée, ii environ quaranle minutes de Sidon, nous voyons sur
laillédans le r.>c, les restes d'une très-nncieunc construetion. Les fondations
iision considérable, el ont servi probahlement autrefois de base à un temple
phénicien. En descendant par le vilbige de Gluiséych, nous retrouvons de nouve
après avoir traversé la rivière /.uharanv et passé auprès d'uu petit Tel on colliii
il'iine ancienne ville!, double en serpentant le promontoire de Sunifend.
Ou haul de ee promontoire cm ioiiit d'une très-belle vue de la contrée ino
au nord bien au delii de Siiida, bornée an nord-est et ii l'est (lar les cimes du LiL
et par la partie la |>lus méridionale de ses chaînes appelée Diebel-Rihiii
avec ses couleurs violacées indiijuaiit dos pentes richement boisées. Il
roté sud Tvr n'est pas visible. Une élévation rocheuse, eonrnnuée par
intercepte la vue, et c'est seulement en tournant sa base ijue nous apereevons les
.ircssant au loin dans les eaux qui miroilent sous le soleil éclatant de Syrie.
Une autre excursion, offrant «u moindre intérêt biblique, mais plus de beauté
de Roum. situé sur la pente méridionale d'une haute montagne conique appelée Riii
le loinliiin nous il déjii fra]ipés à Sidon, et d'où on jouit d'une magui/l.pie . ne, l.a dis
étant trop grimde pour une excur.iion d'un jour, nous prenons avec i
sables, ainsi ipi'nn guide connaissant bien la route, attendu (¡n il est t
muletiers, ne sont jamais allés de ce cHé. Quoique ee soit la grande
Icment délaissée par les voyageurs, et c'est dommage, i ar elle traverse
.Apres avoir passé un ruisseau appelé Narh-el-Kemly, nous gravi.^.snns
villages, mais n'offre pas d'iulérét jusqu'au delii du hiimeau de Safarai
descendant des hautes montagnes, coupe notre eliemin. Kous conduisni
i longe la c : qui
•ti li ciel le
tagne des Myrtes), d un aspect si
ue pourtant ipielque chose il cett
läge de Zekh/.ekiveh, à une petite
4 nus bis de voyage et aulres objets iiidispe:
¡nobable (pie nos domestiques, drogmans
te de Sidon i. Damas, cette route e.st génér
calca L'a opposé
s parais
•, toujoi
alors CI
-•n gravi:
relie. Mai;
s bie I Hoi
•n longeai
s (eu lajoriti
chrétiens du cite grec) eut eu des ra|.ports avec les missionnaires américains de Sidon, iin iueueil hospitalier nous y i
Si notre course ne nous a pas trop fatigués, nous ferons bien de monter cent metres plus haut et d'altcindre le S(
de Uuminiet-Koum, aliu de voie le plus splendide panorama dans les conditions les plus favorables, o^st-a-dirc ai
cher du soleil
I> l'endroit élevé et. isolé où nous sommes, l'oeil peut e
un océan de montagnes et d
•Il jardins, coupées par des ri
centaines de villages petils et grands, divisées en champs cul
bornées à l'est par le rempart grisi'itrc des roebers du Liban cm par les forêts d'un vert sombre sus]iei
escarpés, pendant ipic des lorreuts éciimeux brillent en cascades dans ses crevasses inaccessibles. i,'<i:il c»t réjoui du coté
du couchant par les eaux bleues de bi ¡Méditerranée tpii semblent se perdre dans le ciel lointain Sidon et les inoiitagncs
de S uva fend, Tyr et la Scala Tyriorum [ce laineux promontoire), forment les points saillants de cette vue magnillquc.
\n nord, la montagne d'Abevb se détache distinctement, et un peu plus près on aperçoit le gran.l couvent de Maebalis
La partie nnrd-est du paysage est occupée principalement par les gorges sinivages au fund de.síiuelles descendent les
torrents tributaires de la rivjèi'e Aiiwly, douL le (dus grand e.
cipale ebaine et est bordé le long de sou cours par plusieurs
même du Hummièt-Rouin que ce torrent, après avoir reçu un alllu
l'ouest, oii nous l'avons traversé i'i son embouchure quelipies jours au|
mes pas, pendant que j'attendais a Sidon le retour du beau temps. S
nous recommanderions aux voyageurs de suivre, dans la roule de liei
jNahr-Barouk, ipii |
ges ,|ui surpl.unbei,
à Sidon
lorsqu rappr.
end s
•^celici
e la prin
u peu (
par Fakhr-ed-l.)ln. Ce pont se compose d'une seule arche de sei-/.e mètres de diamètre, et la voie a .piatre ni<;tres de la
(•.'e.st du parapet de ce punt qu'est prise la vue de la planche VIII. Deux cents mètres au-dessus de ce |iont se Ii^oi
les ruines d'un autre puni où buly Ib^slber Stanbope fil ebereher des trésors avec le même infructueux ré.sultat
Ascalon^
Une première soirée passée dans le cerelc des piijsans indigènes et une première nuit sous leur toit Imspitalier
lout un événement pour le voyageur qui visite la Terre sainte. \ otre b.'.te ne vous a pas plutôt fait son bienve
accueil, allumé votre l'eu, mis vos chevaux à l'abri, ]ieul-êtcc dans la même pièce que les maîtres, ear les maisons ne
pas divisées par des murs en compartiments; il ne vous a pas plutôt oll'ert ee (|u il a de mieux : du café, des olivelignes
; voyageui
iipporté av
urivé dans
l agréincut <
nq pieds de long, et de vingt-c¡
cercle dune .ingtaine d'hommes
pieds <
vclop,.
ou autres fruits secs, toutes choses dont vous l'aurez |)eut-étre remercié sans les accepLer, — ay.
vous vos provisions, — que la nouvelle (pi'un Frandji (uii l'rank,
village s'est répandue et a rassemblé autour de vous une lonle de
votre soirée commence. - IVcprésentez-.ous un appartenienl de qu
.. large, dont la plus grande partie est <lans l'obscurité. ,Vu centre est uii ce
- dans de longs manteaux, la tête eutourée de larges turbans, le teint broir
bienveillant, sur le...rpiels la faible Iniiiière d'une lampe et le faible éclat d'ni
» du plus étrange elfet. Auprès <!'eu^, se voient (¡uatre femmes, appartenant à
I d'Abmi-Milkam, notre lióte, 1'
.. assise. Vautre dcboiil, une troisième appuyée contre les rustiipies poteaux i|
ment un toit pial fait de pian<
^ et de branches d'arbres eutrclacées; la .¡uatriènie, tout en écoutiint la eouvcr.iatiun, lilc sou coton, et tord et enrouh
. le lil il l'aide d'un poids suspendu, ii mesure que la b.ille de colon dont il est tiré se dévide. Figurez-vous tout cela vu ;
.. travers la fumée des pipes et du l'eu .pii a rempli l'appartemeut, et vous aurez une assez parfaite idée de la maison d.
- notre bote il Boum, l.a mère étendit les draps ou quelques nattes, qui couveireul une partie du plancher. Les visiltur:
. se retirèrent sileucicnscinent l'un après l'autre, et iious nous eoucbi'imes pour nous reposer. Le bon Abou-Milkam tendí
sur li»|uelle il étendit une grande toile, afin do nous faire une espcc.
.grailuellement, et il n'y eut plus rien <pii pût tniubler notre sommeil, -
liûs-je couché depuis cinq minutes, que je fus assailli par des essaims d'inaiu
.pie jeme retournais et me tordais sous leurs altaques; elles me (ireiil
uil sans sommeil. Cependant j'eusse fini par m'endormir, «le guerre lasse
poussé des cris aigus toule )n nuit. Puis, coinine s'il eut été résolu .juc
I côté il l'autre de la chambre
,parlement privé. La faible lam
noms je le peusiUS. Mais, héla:
à les pel
espèce de martyre peiular
enfants d'Al.ou-Milkam n
inr .Iii (luc il.nis les loiiips ar
i-liÎUMii. Je tic u-niiï.ii aucun
pelile 1.1,1« edule |.:ii- mi i
CSI ¡1 i)3.> 1.1Í1.VS ••m-iIcsBii« lili
olí parmilcs iailijiiiicí, il..iiirim
.lait cii cpl ciiciroil iiiip sorte «le
tot ídilicc, I1..1ÍS sciilcmcni i...,-
os, cl dan» l'irili''iioiii' <|iiol.|iiri.
•II, 1IU. Ii.c (Icsoripllon .Idi/iillOc Je l'Air
n-Slm\lin¡.e\\riirfh.lii¡¡¡r-i-¡iUiiiilríiii¡. Víil, I