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Aci-,lws.)i,s,liM'cscc'niull<)il rsi
; UII l.oisiémc nuig .le irmp.i l^, el plus i-nc.n-
¡cin (il peu pivs 3on piciis an-ílessiis ílii iniTeiil ), I;i i
ipüi l (¡II eólé du 1101(1. — C'ist pi'obiiMeiiieiit ;i piirl
iiiiiis le loiil est si i)¡en Ciielié soiis uiie Ibivl de eli
le plus largo <lc loiis. A celle élévnli
luVi'ssaire une pi-iilongalinn <lii reii
d'iiuioml.iMbl.'Siul)usles,.|iril est impossible d \ lenler une ex plora üoii- II esl Unil aussi i
l eslesiicluelsdi- iinii s, d'jrclies el de Inuvs, c|ui pm-eiil ;i tniverslc loillis, une ii!í:e de l'ù
'l'linnisoii peiiMi ijiio In cmisl niel ion primitive reiniiiile ¡iiine ópoque liós-rceiilécde l'liisu
Kiiru Ciil lint forleresse, élevée poiii- cnmnian.lcr l;\ ¡jiMiide rnulc qui .-oiKliusnil cu Oiilllée ii Iniver.
permis, ou cilel, de rliercher son onyiiie ibns les jours los plus íinoiciis .ic l;i pnlssiuiec l'hénicieiitio •
v/rrilc', cu considéviinl ccite gorge rcdoiiUiblo <iu Wndy-cl-Krim, il scndjic ]H'u probable qu'une gr;iu
par ce passage dans Inilénoui' du pays; mais l'élai acliiel de la vallée ntinpliquc pas ipi'eilo ail loujo
praliciible. l.ii où les routes sonl néglijçées ¡lav les honiincs, lii iiiilure les icikI aisiniciil iiiaceessibles. Ni
(|ue, dans les u-mps les plus reculés do I hisloire, il evislail au Ul.au des roules .•ouslriiiles iliuis dc'
plus difrioilc UKmc que le Wiidv-ol-Knrn; cl ¡uijcurd'Iuii enoore, mu- gr
celte vallée, p;u- laquelle la cote coniinuni(|ue avec l'intérieur .lu piiys.
Nnns ue pouvnus, tnntel'ois, que l'aire des conjectures, el méiiieveli
la lorloresse. les Croisc's et les .Sarrasins, nous ne pouvons que reconni
envelopp.'o des omlires du mystère Ce que nous pouvons Savoie de pb
pays i'iil lout onliér.' oi'cupée par les ohcvalien
Apr.'S avoir gnivi ces rooliers .le mines, e
.lappartieiMK-u
répui)lir|ll>' .lui
des in.ii
Kalàl-Karu el d.-s enviiws, nous sentons le b.^soin de
dans ces ruines » Tniic des besognes les plus faligaiilcs
le village Clirélien do Mcllia, à une lieue plus a l'csl, un
de la pan du sciieikii Tlalil-Kasis. llàtons-nous donc d';
Quelles .pie soient lesliiligiips et losdiiïieullésque
de ccHaines douceurs qui ont un cUarine parliculier;
In maison du sclicikb Uidil-Kasis. Il Paul avoir passé pai
Kalùl-Kani, ¡>our jouir dnns loulo la plénilude de .'c i
coussins, à se ranimer de lomps eu temps par queiipii
oriental, el la simplicité s;ins gi'ne d'un diner île ri/: el d
h.ile aimable et de son nombi-.^us enlonrago.
Mellia, à son tour, esl remarcp.able pour ses débri,
si erré dans les b.,is romantiqu,.s,
nendre un peu de repos, Tlmuisoi
ii'il ail jamais accomplies. • licure:
xcellent gite pour la nuit, el une n
.•neontro le voyageur eu ( >rieiU, elle
:,si, j'aime à me nippelcr l'aimable
la l'aliyuc el le ru.le labeur .l'une
app,.lk-savisi
:epllon liosplli
soul cepeiidai
diigonro de celle de
s sur.lcs lapis el .les
arluut d'un .liibonk
n mur épais, fon
IS .lonnons le dos
M. Tbornson, .|i
Il les J ral.l.^s.
nielen .lans d.'S
.•••il celni donl nous .lonnoi.s le dessin.
sita aussi cet endroit en 18,^4', nlTre un spccime.i de l'art juii'01. pli
.•nnslruitimisen biseau, aussi beau que eeux ,|ue vous Irouverie/. pai loiil ailleurs .laiis le pays. Mais eo qui me l'rappe. e'osi
que ee » Tel • de Mcllia n'était que l'Acre,polis dune ville doul les ruines se IrouvenI ii quelques minules plus Iniu vers le
sud-est sm- le obemiii qui conduit au bourg voisiu de TcrscUiba. r.'eu.Iroil ou l'ou découvre e.'S ruines s'iqipelk Alla. Klles
couvrent iin grand esp,ice de lei-raiii, et .pioi.pie ne présentant aneune conslniction encore debout, attendu ipi<> le temps el
il'anti-es causes en ont depuis loiigiemps formé le sol lui-m.une, elles laissent voir encore les i'ondalions parfailomeiit distinirtes
de ¡.lusieiirs l)àtimenls grands et petits, tandis que .les pierres taillées gisent çà cl là de tous les c.',t.>s. Tbomsou aussi
parle de ces mines comme de temples et de maisons révélant l'existence .l'une cité vaste ot bien bàlie à une épo.|ue r.•culée.
lin passant dans le village de Tersi liiba (qu'on apeiToil sur la .Iraile dans notre dessin do Mellia ; nous ue man.pions
pas de gravir une colline de forme conique, siluéc droit ¡i l'opposite du village, <1 sur la.pielle on a élevé une inos.|uée en
l'Iiouneuretà la mémoire d'un saint maliomélan, le Sclieik el-Miij.diid. I.a vue dont on jouit depuis cotte pointe élcv..o, est
l'uncdesplnsbelles que l'on puisse avoir dans loute la contrée: loui l'entoiir sont di;s rangées de montagnes, superi.osées
les unes aux autres, el dominées l.inles par leDjcbel-Djcrmak. qui élève comme une tour vers le sud-siid-csl sa cime convene
<lc l'oréus .'•paisses et sombres. \ rextrémilé de la cbaino nous apercevons les villag. s de Sasa et de llanieli, assis sur leurs
hautes colliiics; on aperçoit dans le lointain les montagnes de la Galilée seplen
menl Belàt, à l'aide du léleseope. Tout à l'ail sur le premier plan, on a i