
presque cylindrique, arqué, creusé de trois sillons longitudinaux. Les divisions
du limbe sont longues de six centimètres, lancéolées, un peu serrées les unes
contre les autres, blanches, avec une raie longitudinale d’un brun rougeâtre.
Les trois extérieures se renversent en dehors au sommet. Les trois intérieures
sont terminées par une sorte de callosité qui porte en dedans un petit crochet.
Les étamines sont toutes déjetées vers le côté inférieur de la fleu r , et n’atteignent
pas tout-à-fait la longueur des segments du limbe du périgone. Leurs
filaments sont filiformes, blancs dans le bas, rougeâtres dans le h au t, fortement
arqués au dessous de leur sommet. Les anthères sont linéaires, vacillantes,
arquées, d’un jaune pâle.
L ’ovaire est o v a le , lisse, vert. Le style est filiforme, rougeâtre dans le h au t,
un peu plus long que les étamines, dont il suit à peu près la courbure et la direction.
Le stigmate est en forme de tête triangulaire.
H I S T O I R E .
L’Amaryllis à longues feuilles e st, dit-on, originaire du Cap de Bonne-Espérance.
O n la cultive dans la plupart des jardins de botanique.
Elle fleurit à la fin du printemps.
O B S E R V A T I O N S .
I l est très-douteux que la plante dont nous venons de donner la description
soit celle que Linné a voulu désigner par le nom d'Amaryllis longifolia. En effet,
des deux figures qu’il a citées, l’une très-mauvaise, ne ressemble guère à notre
plante; et l’autre, celle d’Ehret, paraît appartenir à l ’une des variétés de VAmaryllis
ornala. Cependant, comme elle est bien certainement la même que Y Amaryllis
longifolia de Jacquin et de M. G aw le r , et qu’il en existe déjà deux bonnes
figures sous ce nom, nous croyons devoir le lui conserver.
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