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 Fam.  des  I r i s .   J t r s s .—G y n a n d r i e   t r i a n d r i e .   L tjv. 
 Sisyrinchium  palmifolium.  S.  scapo  compresso  nu do,  foliis  lineari-lanceolalis  
 plicatis. 
 Sisyrinchium  palmifolium.  S.  foliis  ensiformibus  nervosis.  Lin.  Mani.  122? 
 Lam.  dici.  1.  p.  406.  Cavan.  diss.  6.  p.  348.  /.  îgi.f.   1. 
 Sisyrinchium  latifolium.  Swarlz  prodr.  17. 
 Sisyrinchium  capitatum. S.  scapo  ancipite,  foliis ensiformibus plicatis, fiori bus  
 capitatis,  filamentis  liberis.  Pers.  enchir.  1.  p.  49. 
 Sisyrinchium  racemosum.  S.  scapo  teretiusculo  n u d o ,  floribus  racemosis  se-  
 cundis ,  foliis  ensiformibus  plicatis.  Pers. enchir.  1.  p. 49. 
 Sisyrinchium  Am ericanum,  radice  phoeniceâ,  foliis  plicatis  et nervosis,  flore  
 albo.  Magn. hort.  R. Monsp.  i 85. 
 Marica  plicata.  M.  laciniis  obovatis  pariter  patentibus,  caule  suprà  reclinato  
 pan iculato, pedunculis  secundo-assurgentibus,  antheris  liberis,  stigmatibus  
 subfolliculosis  usque  stylum  discretis.  Gawl.  in  Curt.  bot. mag.  655. 
 Moræa  plicata.  M.  scapo  anc ip iti,  foliis  ensiformibus  nervosis  plicatis. Swarlz  
 Jl.  Ind. occ.  82.  Willd.  sp. pl.  243. 
 Moraea  palmifolia.  Jaccj.  ic.  rar.  2.  t.  227.  Coll.  3.  192. 
 Ixia Am e r ican a , foliis  ensiformibus plicatis glabris,  caule ramoso. Aubl. Guyan.  
 1.  33 . 
 Bermudiana  palmoefolio,  radice  bulbosa.  Tournef.  inst.  388.  Plum.  Amer.  35.  
 t.  46,  f.  2. 
 BERMUDIENNE  A  FEUILLES  PLISSÉES. 
 D E S C R I  P T I O N . 
 La  racine de cette Bermudienne s’éloigne, par sa  structure,de celle de la plupart  
 des plantes de  la  même  famille. C ’est une  véritable bulbe ovale-oblongue,  
 sans  tubercule central. Les  écailles qui  la  forment sont  assez  épaisses,  et toutes  
 d’une  couleur rouge. Les  extérieures  sont m ince s, un peu lâches, et d’un  rouge  
 très-foncé.  Il  sort  de  cette  bulbe  six  ou  sept  feuilles  lancéolées-linéaires,  rétré-  
 cies  dans  le  b a s, engainantes,  glabres,  plissées  en  lo n g ,  aiguës,  longues  d’un  
 décimètre  ou  un  décimètre  et d em i,  larges  d’un  centimètre. 
 La  hampe s’élève  à la même hauteur que les  feuilles. E lle   est inclinée, grêle,  
 comprimée, mais  non  a ilé e ,  simple  et  nue  dans  la  plus  grande  partie  de  sa  
 longueur.  D e   sa  partie  supérieure  naissent  deux  ou  trois  rameaux  ou  pédoncules  
 simples,  alternes, dressés,  à  la base desquels  sont des folioles ou bractées  
 assez  semblables  aux feuilles  radicales,  mais beaucoup  plus  petites. 
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