IRIS GERMANICA.
Fam. des I r i s . L u s s . — T r i a n d r i e m o n o g y n i e . L i n .
Iris Germanica. I. barbata foliis ensiformibus glabris falcatis brevioribus, scapo
multifloro, tubo germine longiore. TFilld. sp. pi. i . d . 229. Pers. ench. 1. p. 5 1.
Marsch, fl. Taur. Caucas. p. 3 jl.
Iris Germanica. I. corollis barbatis, caule foliis longiore multifloro, floribus
inferioribus pedunculatis. Hort. Cliff. 18. Hort. Ups. 16. Mat. med. 24. Roy.
Lugd-b. 17. Lin. sp. pi. 55 . Mill. diet. n. 8 ? Pollich. Paint. 3 1. All.fi. Ped. n. 3 13.
Lam.'diet. 3. 294. Roth. fi. Germ. 2. p. 4 1 . Bull. herb. t. 1 4 1 . Fl. Fr. ed. 3.
n. 1990. Gawl. in Curt. bot. mag. n. 670.
Iris Germanica. I. barbata foliis ensiformibus glabris falcatis brevioribus, scapo
multifloro. Thunb. diss. n. 9. Roth. Germ. 1. p. 172.
Iris foliis ensiformibus distichis, petalis reflexis barbatis, tubalibus arcu dis-
tinctis. Hall. Helvet. n. 1258.
Iris vulgaris violacea sive purpurea bortensis et sylvestris. J. Bauh. hist. 2. p. 709.
Iris vulgaris Germanica sive sylvestris. Bauh. pin. 3o. Tournef. inst. 358. Moris.
hist. 2. p. 3 5 o.
Iris Germanica. Fuchs, hist. p. 3 1 7 .
Iris et Iris sylvestris major. Cam. ¿pit. p. 1 et 2.
A . floribus violaceis.
B . floribus pallide caeruleis.
IRIS GERMANIQUE.
D E S C R I P T I O N .
La racine de cette Iris est charnue, allongée, noueuse, brune à l ’extérieur,
non odorante et d’une saveur âcre. I l en naît des fibres assez nombreuses, longues
d’un déc imètre, ou plus. Les feuilles radicales sont nombreuses, comprimées
en forme de g la iv e , linéaires-lancéolées, a iguës , courbées en manière de fau x ,
légèrement glauques. La tige est droite, cylin d riqu e, rameuse vers le h aut,
haute de cinq à huit décimètres, et chargée d’un petit nombre de feuilles qui
la laissent à nu dans la plus grande partie de sa longueur.
Les fleurs sont terminales, assez nombreuses, peu odorantes, tantôt d’un
violet plus ou moins fon cé , tantôt d’un bleu pâle. Les inférieures sont portées
sur des rameaux longs de cinq à dix centimètres. Les supérieures sont presque
sessiles. Les unes et les autres sont enveloppées par des spathes formées de
plusieurs valves ovales, foliacées et vertes dans le milieu, membraneuses et
blanchâtres sur les bords et au sommet, qui est plus ou moins aigu.
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