
 
        
         
		L e   tube du  périgone  est presque  cylindrique dans  sa  partie  lib r e ,  et un  peu  
 plus  long  que  l ’ovaire.  Les  divisions  du  limbe  sont  égales  entre  elles. Les  trois  
 extérieures  sont  barbues  le  lon g  de  leur ligne moyenne, dans  les  deux  tiers  de  
 leur  lon gu eu r, e t, dans presque toute  cette é tendue, elles  sont redressées  et  rapprochées  
 les  unes des  autres. Au-de là , elles  se renversent en dehors. L eu r  partie  
 inférieure  est b lanch â tre , avec des nervures d’un  violet terne. L eu r   partie supérieure  
 est d’un beau  violet p o u rp re ,a v e c  quelques stries blanches. Les divisions  
 internes sont droites, o vales, avec  un onglet co u r t, plié en manière de gouttière,  
 et  glabre  à  l ’intérieur.  Elle s   sont b lanch e s , ondulées  et  crénelées sur les bords,  
 qui  sont  finement  lisérés  de  violet. 
 L e s  filaments  des  étamines  sont  en  forme d’a lêne,  et supportent des  anthères  
 linéaires  d’un  b lanc   jaunâtre. 
 L ’ovaire  est  o v a le ,  o b lo n g ,  v e r t ,  marqué  de  six  stries  longitudinales.  Les  
 stigmates  sont  redressés,  lan céo lé s,  blancs  avec le  milieu  d’un  lilas  pâle.  L eu r   
 lèv re  interne  est  partagée  en deux  lobes  a igu s ,  dentelés  sur  les bords, longs de  
 douze  ou  quinze  millimètres.  L ’interne  est  c o u r te ,  en tière ,  arrondie. 
 H I S T O I R E . 
 L ’Iris  agréable  est  cultivée  communément  dans les  jardins  de  la  B e lg iq u e ,  
 d’où  l ’un  de nous  en  a  rapporté un  pied, qui a  fleuri  cette  année ; mais  elle  est  
 inconnue  dans  ceux  de  Paris.  Nous  croyons  cependant  qu’elle  mériterait  d’y   
 être  répandue,  à cause  de  l ’agrément de  ses  couleurs  et  de  la  facilité  de  sa  cultu 
 re ,  qui  n’exige pas plus de  soin que celle de l ’Iris Germanique. Nous ignorons  
 quelle  est sa  patrie.  E lle   fleurit  au mois  de mai. 
 m 
 l i t 
 mt 
 m 
 fm 
 ¿ m 
 m 
 ’Ü 9 
 mm 
 ¡ § § 1 ü