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 IRIS  SWERTII. 
 Fam.  des  I r i s .   J uss-—T r i a s t d r i e   mo h o g y n ie .   L i n . 
 Iris  Swertii.  I.  corollis  barbatis,  caule  trifloro,  foliis  lineari-lanceolatis  subal-  
 t io r e ,  spathis  d up feibus  ,  petalis  repl'i'catis  u n dü la tis ,  interiorum  ungue  
 intùs  hirsuto. 
 Iris Swertii.  I.  foliis caule trifloro brevioribus,  laciniis  corollæ majoribus undu-  
 latis  reflexis, minoribus  emarginatis.  Vahl.  etjum.  pl., a.,  p.  i 3 ç>. 
 Iris  Swertii.  I.  corollis  barbatis,  caule  trifloro  foliis  a ltio re ,  petalis  undulatis  
 replicatis  subemarginatis.  Lam.  dict.  3. p.  296.  lUuslr.  1.  p.  121.   Pers.  enchir.  
 1.  p.  5 1. 
 Iris  aphylla.  Gawl.  in  Curt.  bot.  mag.  n.  870 ;  an Iris  aplvylla  Linnæi ? 
 Iris latifolia minor oris  cæruleis, et Iris latifolia minor alba oris dilutè  purpureis. 
 Tournef.  insl.  358. 
 Alba   Iris  oris cseruleis. Swert. jloril.  t.  \  \. f .   1. 
 I R I S   DE  SWERT. 
 D E S C R I P T I O N . 
 L a  racine de  cette  Iris  est charnue,  noueuse,  brunâtre  en  dehors, odorante.  
 Sa  tige  est  droite,  haute  de  trois  décimètres  environ,  simple,  cylindrique  et  
 dune  couleur glauque.  Ses  feuilles,  radicales,  sont  comprimées  en  forme  de  
 g la iv e ,  médiocrement  nombreuses,  linéaires-lancéolées,  aiguës ,  légèrement  
 g lauques,  un  peu  courbées  en  manière  de  fau x,  presque  aussi  hautes  que  la  
 tige. Les feuilles caulinaires, au nombre de deux  ou trois, sont semblables, mais  
 plus  courtes. 
 Ses  fleurs  sont le  plus  communément  au  nombre  de  trois,  dont  une  termin 
 a le ,  et les deux  autres  latérales. Elles  sont supportées par  des pédicelles lon^s  
 de  cinq millimètres  seulement,  et  entourées  de  deux  spathes,  dont  l ’une  est  à  
 l ’origine du pédoncule, et l’autre immédiatement au-dessous de l ’ovaire. Chacune  
 de  ces spathes  est  formée de deux  valves opposées,  lancéolées, membraneuses,  
 aiguës,  égales  dans  la  supérieure,  inégales  dans  l’inférieure. 
 Le tube du périgone, en y   comprenant l’ovaire, qui en fait la moitié, est long  
 de  deux  centimètres  en viron,  légèrement  anguleux,  v ert,  avec  des  lignes  violettes. 
  Les divisions extérieures  du  limbe  sont oblongues, renversées  en  dehors,  
 un  peu  échancrées  au  sommet,  ondulées  sur  les  bords,  hérissées  de  barbes  
 blanches sur  leur  ligne  moyenne  jusque  vers  le milieu de  leur  longueur.  Les 
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