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SOWERBÆA JUNCEA.
Fam. des A s p h o d è l e s . J v s s .— H e x a n d r i e m o n o g y n i e . L i n .
Sowerbæa juncea. S Smith in aol. soc. Lin. vol. S. p. . S g. lab. 6. Andr. bolan.
rep. 8 1. Gawl. in Curl. bolan. mag. n. 1 10 4. Pers. enchir. 1. p. 35 S. Brown.Jl. Nov.
Holl. 1. p. a 85.
SOWERBÉE JONCIFORME.
D E S C R I P T I O N .
Des fibres nombreuses, jaunâ tres,rameuses,gros ses comme une plume de
corbeau, forment la racine de cette plante. I l en sort un grand nombre de
feuilles disposées en touffes, droites, g rê les , presque cylindriques , glabres,
aiguës, longues d un ou deux décimètres. L eu r base est engainante, membraneuse
sur les bords. Leu r sommet est souvent desséché à l'époque de la floraison.
A u centre des faisceaux formés par les feuilles s’é lè v en t, à la hauteur de
deux ou trois décimètres, des hampes nues , glabres, droites, grêles, cylindriques.
Les fleurs, assez semblables à celles des A u lx , forment à leur sommet des
ombelles arrondies qu’entoure une collerette composée de cinq folioles ou
bractées ovales, aiguës, rougeâtres dans le milieu, membranenses sur les bords,
longues de quatre ou cinq millimètres. Leurs pédicelles sont in ég au x , grêles,
filiformes, plus ou moins arqués et d’une couleur lilas. A leur base sont des
paillettes membraneuses, engainantes, découpées de manière à paraître ciliées.
L e périgone est d’une couleur rose lila s , divisé jusqu’à sa base, en six segments
demi-étalés, ovales, concaves, un peu obtus. Les intérieurs sont longs de
six ou sept millimètres. Les extérieurs sont un peu plus courts.
Les étamines sont plus courtes que les segments du périgone, et au nombre
de six , dont trois fertiles et trois stériles. Les filaments des premières sont ovales
rétrécis en pointe au sommet, un peu aplatis, charnus et verdâtres. Iis supportent
deux anthères jaunes, linéaires, arquées, rapprochées dans leur m ilieu,
écartées à leurs extrémités de telle manière, que leur ensemble présente la
forme de la lettre x. Ces anthères nous ont paru uniloculaires ; mais suivant
M . Sm ith , dont l’observation à cet égard ne nous a été connue que depuis que
nous n avons plus été à portée de la vérifier1 par nous-mêmes, chacune d’elles
est formée de deux loges qui s’ouvrent au sommet. Les étamines stériles ne sont
que des corps charnus analogues, pour leur forme, aux filaments des étamines,
fertiles, mais non prolongés en pointe au sommet.
L ’ovaire est ovale , un peu triangulaire, creusé de trois sillons. Le style est
filiforme, a rqué, b lanc , plus long que les étamines, terminé par un stigmate
simple.
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