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 Fam.  des  I r i s .   J u s s . — T r i a n d r i e   mo n o g y n ie .   L in r . 
 Iris  foetidissima. I .  corollis imberbibus, petalis  interioribus  patentissimis,  caule  
 uniangulato,  foliis  ensiformibus. Hort.  Cliff.  1g. Roy.  Lugd-b.  18. Dalib. Paris.  
 i 3.  Sauv.  Monsp.  4 1 . Lin.  spec. pl.  67.  Mïll.  dicl.  n.  19.  Desfont. Ail.  1.  p.  38.  
 Fl.  Fr.  ed.  3.  1994. 
 Iris  foetidissima.I.  imberbis  foliis  ensiformibus,  scapo  uniangulato.  TVilld.  sp.  
 pl.  1. p.  233. 
 Iris  foetida.  Thunb. diss. n.  19.  Pers.  enchir.  1.  p.  5 2. 
 Iris  foetida.  I.  imberbis  caule  uniangulato  foliis  subaltiore,  petalis  minoribus  
 patulis.  Lam.  dict.  3.  299. 
 Iris  sylvestris  quam X y r im   vocant.  Raji syn.  2.  p. 3 75 . n.  3. 
 Iris  foetidissima  seu  Xyr is.  Tournef inst.  360. 
 Gladiolus  foetidus.  Bauh.  pin. 3o. 
 Spatula  foetida  plerisque Xyris.  J.  Bauh. hist.  2.  p.  731. 
 Spatula  foetida. Fuchs. hist.  794.  Dod.  pempl.  247. 
 Xyr is  vel  Iris  agria  foetida. Moris.  1.  p. 349.  sect.  4.  t.  5. f .   2. 
 Xyris  et  Iris  agria  Tbeopbrasti.  Lob.  ic.  70. 
 I R I S   F É T I D E . 
 D E S C R I P T I O N . 
 Une  racine brune,  charnue, noueuse, rameuse,donne naissance  à plusieurs  
 faisceaux  de  feuilles  lancéolées-linéaires,  comprimées  en  forme  de  glaive  ,  
 droites,  a igu ës,  v er tes,  g lab re s,  striées,  longues  de  quatre  à  six  décimètres,  
 lar»es de  vingt à  vingt-cinq  centimètres  dans  le milieu, et allant graduellement  
 en  se  rétrécissant  vers  leurs  deux  extrémités.  Ces  feuilles  exhalent,  lorsquon  
 les froisse, une odeur fétide qui  a quelque  analogie avec  celle de la viande rôtie.  
 Elles sont  très-souvent  rayées  en long de  bandes alternativement vertes  et  jaunâtres. 
   D u   centre des  faisceaux  qu’elles  forment s’élèvent,  presque  à  la même  
 hauteur  qu’e lle s,  des  tiges  grêles,  droites,  un  peu  comprimées  et  anguleuses  
 d’un  côté,  couvertes  en  grande partie  par des  feuilles  alternes,  dont  les  inférieures  
 ressemblent  aux  radicales,  et  dont  les  supérieures, plus  petites,  sont  
 souvent  finement  dentelées  sur  les  bords. 
 D u   sommet  de  chaque  tige  sortent deux  fleurs  assez  petites,  d un  bleu  violâtre, 
  un peu terne, portées sur des pédicelles, dont la  longueur  atteint presque 
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