ECHEANDIA TERNIFLORA.
Fam. des A s p h o d è l e s . J uss.—S y n g é n é s i e m o n o g am i e . L ijst.
Echeandia terniflora. E. foliis ensiformibus scapo triplo brevioribus, racemo
simplici longissimo, floribus ternis. Orteg. decad. p. 90.
Conantbera echeandia. C. scapo simplici, foliis lanceolato-ensiformibus, petalis
tribus exterioribus angustissimis, filamentis glandulosis. Pers. ench. \ . p. 370.
Anthericum reflexum. A . foliis lanceolato-ensiformibus, scapo simplici basi
folioso, petalis tribus exterioribus angustissimis, filamentis glandulosis, an-
theris cohærentibus. Willd. sp. pl. 140.
Anthericum reflexum. A . antheris coalitis. Caw. ic. p. 2 1 . t. 241.
ÉCHÉANDIE A FEUILLES TERNÉES.
D E S C R I P T I O N .
Un faisceau de fibres blanches épaisses, fusiformes, grosses comme une petite
plume d’o ie , forme la racine de cette plante. I l en sort un petit nombre de
feuilles linéaires-lancéolées, rétrécies en pointe au sommet, pliées en gouttière
suivant leur lon gu eu r, glabres, marquées de nervures saillantes, longues de
quinze à v ing t centimètres. Entre ces feuilles s’élèvent trois ou quatre hampes,
grêles, effilées, hautes de quatre à six décimètres, presque cylindriques, glabres,
glauques et très-simples.
Les fleurs forment une grappe terminale, lâche et très-allongée. Elles sont
réunies trois ensemble à l’aisselle de chaque bractée, et soutenues par des pédi-
celles grêles, arqués, longs de quinze millimètres. Les bractées sont lancéolées-
linéaires, demi-membraneuses.
Le périgone est d’un beau jau ne , divisé jusqu’à sa base en six segments très-
étalés, et même un peu renversés en dessous. Trois de ces segments sont ovales.
Les trois autres sont lancéolés. Tous sont glabres et 1111 peu obtus.
Les filaments des étamines sont jaunes, en forme de massue, arqués, insérés
à la base des segments du périgone. Us sont profondément striés en travers
dans leur partie renflée, que l ’on pourrait considérer comme formée par la
réunion d’un grand nombre de petits feuillets circulaires et transversaux enfilés
par un axe commun. Les anthères sont jau n e s, linéaires, soudées ensemble
par leurs b ord s, de manière à former un nylindre ou plutôt un cône creux
exactement semblable à celui qu’on remarque dans les plantes de la grande
famille des composées. Leurs deux loges s’ouvrent en dedans et s'écartent par
la base. Le pollen est jaune.
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