
F am . de s I r i s . J u s s .— T r i a n d r i e m o n o g y n i e . L i n .
Iris Xiphium. I. imberbis, foliis ensiformibus canaliculato-subulatis, scapo bi-
floro, petalis stigmate ferè angustioribus, germine tereti-trigono. Ehrh. Beilr.
7. p. 139. è W iild . Willd.sp.pl. 1. p. 2 3 1 . Pers. ertchir. 1. p. 52.
Iris Xipbium. I. imberbis, foliis canaliculato-subulatis caule brevioribus. Lam.
dicl. Eneyçl. vol. 3. p. 304.
Iris Xiphium. I. corollis imberbibus, floribus b in is , foliis subulato-canaliculatis
caule breYÎoribus. Horl. üps. 17 . Lin. sp. pl. 58. Thunh. diss. n. 17 . Ail. Kew. 1.
p. 73. Jacq. collecl. 2. p. 320.
Iris foliis margine conniyentibus, corollis imberbibus. Hort. Cliff. 20.
Iris caulescens foliis margine conniventibus, corollis imberbibus. Roy. Lugd-b. 18.
Xiphium latifolium. X. foliis subulato-cana liculatis , floribus majoribus. Mil/,
dicl. n. 3.
B . minor.
Iris variabilis. Jacq. collecl. 2. p. 32 1.
Xiphium vulgare. X . foliis subulato-canaliculatis caule brevioribus. Mill. dicl.
n. 2.
IRI S XIPHIUM.
D E S C R I P T I O N .
L ’Iris Xiphium est, de toutes les espèces du même genre, celle qui présente
les plus nombreuses variéte's, tant pour la grandeur que pour la couleur de ses
fleurs. Comme il serait trop long de les indiquer ic i, nous renverrons, pour leur
énumération, nos lecteurs aux ouvrages des anciens botanistes, qui les ont
considérées comme autant d’espèces distinctes, et nous nous bornerons à décrire
en particulier celle d entre elles qui est la plus répandue dans les jardins.
Sa ra c ine , qui, au premier aspect, ressemble à une véritable b u lb e , est un
tubercule ovale, b lan c , charnu, enveloppé de tuniques membraneuses, d’un
brun roux. E lle émet en dessous des libres radicales, fusiformes, brunes, longues
de dix à quinze centimètres, et de la grosseur d’une petite plume à écrire.
Les feuilles radicales diffèrent de celles de la plupart des autres plantes de
la même fam ille , en ce qu’elles ne sont nullement comprimées en forme de
gla ive, si ce n est à leur sommet. Elles sont en forme d’a lêne, glabres, glauques,
engainantes, courbées en gouttière sur les bords dans toute leur longueur
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de maniéré a paraître iistuleuses. Les feuilles caulinaires inférieures sont un
peu plus petites, mais d’ailleurs semblables aux radicales. Les supérieures sont,
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