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 ja u n e ,  filiforme,  plus  lon g   que  les  étamines.  I l  est  terminé  par  un  stigmate  
 très-petit  et  en  forme  de  tête. 
 Nous  n’avons  pas  vu le  f ru it,  q u i, suivant Ca v anilles,  est  une  capsule  à trois  
 v a lv e s ,  à  trois  lo g e s ,  renfermant  plusieurs  graines  anguleuses  très-petites. 
 H I S T O I R E . 
 L ’Echéandie  à  feuilles ternées  e s t,  suivant  M .  O r te g a ,  originaire  de  l ’île de  
 C u b a .  O n   la  cultive  depuis  quelques  années  dans  les  jardins de M ad r id ,  d’où  
 on  l’a probablement envoyée  à celui  du Muséum  d H istoire naturelle  de  Paris,  
 dans  lequel  nous  l ’avons  vue   en  fleur  au  mois  de  septembre. 
 O  B  S  E   R  V A   T   I   O  N   S. 
 C a v an ille s ,  à  qui  l ’on  doit  la  première  connaissance  de  cette  p lan te ,  l ’a  
 placée  parmi  les Anlhérics. Son  port  et  la  singulière  disposition  que présentent  
 ses  étamines  l ’en  écartent  évid emm ent,  et  nous  ne  pouvons  qu’adopter  le  
 sentiment  de  M . O r te g a ,  qui  l ’a  considérée  comme  un  genre  distin ct,  auquel  
 i l   a  donné  le  nom d'Echeandia. M .  Persoon  l’avait  réunie  depuis  au  genre  Co-  
 nanthera, m a is ,  ainsi  qu’il  l’a  remarqué  lu i-m êm e   par  la  su ite ,  cette  réunion  
 ne  peut  avoir lieu  à  cause de  la  disposition  du  fruit  q u i,  dans  un  c a s ,  est  une  
 b a ie , et dans l ’autre une capsule. Sans cette dernière  circonstance, nous croirions  
 que la  place de YEcheandia est dans l ’ordre naturel  auprès des Dianellas,  dont  elle  
 se  rapproche beaucoup par le  p o r t; mais, à  cause de  son fruit  capsulaire, il faut  
 plutôt  la  mettre  auprès  des Phalangères,  dans  la   familles  des  Asphodèles. 
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