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 extérieures,  ondulées,  à  peine  échancrées.  Le   can a l,  formé par  leur  on g le t,  
 est  hérissé  en  dedans  de  longs  poils blancs  entre-croisés. Les  unes et  les  autres  
 sont  blanches dans  la  plus  grande partie  de  leur  é tendue,  avec  des  lignes  v iolettes  
 transversales  sur  leurs  bords.  Ces  lignes  occupent  la  base  des  divisions  
 extérieures,  et  tout  le  tour  du  limbe  des divisions  intérieures. 
 L ’ovaire  est o v a le , ob lon g, à trois  angles obtus.  Les stigmates sont d un  violet  
 pâ le ,  uniforme  ,  de  moitié  plus  courts  que  les  divisions  du  périgone,  relevés  
 sur leu r   face  supérieure  en  une  carène  fourchue. Leu r levre  extérieure est  tres-  
 co u r te , entière, comme  tronquée.  L ’extérieure est  partagée en deux lobes, longs  
 d’un  cen timètre,  et  repliés  en dessus. 
 Les  filaments  des  étamines  sont  b le u s ,  en  forme d alêne.  Les  anthères  sont  
 linéaires-lancéolées, d’un  jaune  pâle. 
 H I S T O I R E . 
 L ’on  ne  connaît  pas  la   patrie  de  l ’Iris  de  Swert.  O n   la  cultive  depuis  très-  
 long-temps  au  Jardin  du Muséum  d’Histoire  naturelle.  E lle   est  peu  répandue  
 dans  les  parterres,  où  elle  mérite  cependant  de  tenir  un  des  premiers  rangs  
 parmi les  espèces  du même  genre.  E lle   fleurit  au mois  de juin. 
 E X P L I C A T I O N   D E   L A   P L A N C H E . 
 La  Plante  entière  de  grandeur naturelle. 
 1.  U n e   des  divisions  extérieures  du  périgone. 
 2.  L ’o v a ire ,  les  étamines  et  les  stigmates.