
 
        
         
		f r ù   a   d b   c b/wv 
 F am .   de s   I r i s .   J us s .—T r i a n d r i e   m o n o g y n i e .   L i n . 
 Iris  sambucina.  I. barbata,foliis  ensiformibus glabris  erectis brevioribus,scapo  
 multifloro,  laciniis  corollæ deflexis  planis.  Thunb. diss. n.  1 o ? Willd.  sp. pl.  i.  
 p.  228.  Pers.  enchir.  1.  p.  5 i. 
 Iris sambucina. I. corollis barbatis, caule foliis altiore multifloro, petalis deflexis  
 planis  erectis  emarginatis. Lin.  sp.  pl.  54. Mill.  dicl.  n.  23.  Jaccj.  hort.  Vind.  1.  
 p.  1.  lab. 2.  Ait. Kew.  p.  69.  Lam.  dict.  3.  p.  295. Hoffm.  Germ.  1.  p.  13.  Curl.  
 bot.mag.  187. 
 Iris  latifolia  Germanica  odore  sambuci.  Bauh.  pin.  3 i .  Tournef.  359. 
 Iris major  latifolia,  cui  in  flore  crassæ  venæ purpureæ.  J.  Bauh. hist. 2.  p.  717.   
 Iris major latifolia. 8.  Clus. hisl.  1.  p.  2 19 . 
 IRIS  À  ODEUR  DE  SUREAU. 
 D E S C R I P T I O N . 
 La  racine de cette Iris ressemble  à celle de  l’Iris Germanique. Les feuilles, qui  
 pour la  plupart en  naissent  immédiatement,  sont linéaires-lancéolées,  comprimées  
 en forme de glaiv e,un  peu courbées en faux, glabres, m arquées de nervures  
 saillantes, comme plissées  en  long,  larges de trois  ou  quatre  centimètres, et un  
 peu  plus  courtes  que  la  tige.  C e lle -c i  est  haute  d’un  mètre  en v iron ,  droite,  
 glabre ,  cylin drique,  chargée  d’un  petit nombre  de  feuilles  qui  ne  la  cachent  
 presque  point.  E lle   éme t,  dans  sa  partie  supérieure,  deux  ou  trois  rameaux,  
 dont chacun  porte deux grandes fleurs à son  extrémité. Ces fleurs, qui exhalent  
 une  odeur  assez  agréable  analogue  à  celle  du  sureau,  sont  entourées,  à  leur  
 b a s e ,  par  une  spathe  commune  formée  de  deux  folioles  ovales-lancéolées,  
 aiguës,  concaves, membraneuses  et blanches  sur les bords, foliacées dans  leur  
 partie  mo yen n e ,  qui  est verte  ou  rougeâtre.  Entre  les  fleurs  est une  troisième  
 foliole  assez  semblable  aux  deux  extérieures.  A  la base de  chaque  rameau  sont  
 deux  bractées  opposées,  lancéolées,  membraneuses sur les bords. 
 L ’ovaire  est  ob lon g ,  long  de  quinze millimètres, marqué  de six sillons très-  
 peu  profonds.  Le   tube  du  périgone  est  long  de  v ing t  millimètres,  à  peu  près  
 cy lindrique,  ou  obscurément  triangulaire.  Les  divisions  extérieures  du  limbe  
 sont  oblongues,  et vont,  en s’élargissant depuis  leur  base  jusqu’auprès  de leur  
 extrémité  qui  est  arrondie, un peu  ondulée  et légèrement écbancrée. Elles sont  
 étalées, recourbées en dessous vers leur milieu,  au-delà  duquel elles deviennent  
 pendantes. L eu r ligne moyenne  est barbue  dans la moitié  de  sa  longueur. Leur  
 couleur est  jaune  dans le bas,  avec des lignes pourpres.  Leur partie  supérieure  
 est  en  entier  de  cette  dernière  couleur.  Les  divisions  intérieures  sont  droites, 
 338