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 Fam.  des  B a l i s i e r s .   J p s s .— M o n a n d r i e   m o n o g y n i e .   L i n . 
 Canna  glauca. C.  corollæ limbo interiore trífido, laciniis ovatis strictis, nectario  
 trilobato  fimbriato. Rose,  in Lin.  soc.  Iransacl.  8.  p.  33 g.  Ait. hort. Kew.  ed.alt.  
 vol.  i .  p.  2. 
 Canna  glauca. C .  foliis  lanceolatis  glaucis  subtùs  enervibus.  var.  *.  Willd.  sp. 
 pl.  î .  p.  4.  Smith,  exol.  bot.  a.  p.  83.  t.  102.  Pers.  enchir.  1.  p.  1. 
 Canna  glauca.  C.  foliis  petiolatis  lanceolatis  enervibus.  Lin.  sp. pl.  1.  exclus. 
 syn. Dillen.  Lam.  dicl.  1.  p.  Soy. 
 Canna  foliis  enervibus.  Virid.  Cliff.  104. 
 Cannoides.  Hort.  Cliff.  488. 
 A .  major,  floribus  prorsùs  luteis. 
 B .  media,  foliis  ovatis,  floribus  rubro  maculatis. 
 C .  minor,  foliis  lanceolatis,  floribus  rubro  maculatis. 
 BALIS IER  GLAUQUE.   
 D E S C R I P T I O N . 
 La  tige de  ce Balisier  s élève  à  la  hauteur d’un mètre environ.  E lle  est  cylindrique, 
   couverte  par  les  gaînes  des  feuilles  dans  la plus  grande  partie  de  sa  
 longueur. Les  feuilles  inférieures sont pétiolées;  les supérieures,  sessiles : toutes  
 sont  engainantes.  Leu r  limbe  est  o v a le ,  rétréci  vers  ses  deux  extrémités,  plus  
 ou  moins  concav e,  a ig u ,  en tier ,  glab re ,  glauque.  Les  nervures ,  si  l’on  en  
 excepte  celle  du milieu,  sont  un  peu  transparentes,  nullement  saillantes,  et  à  
 peine  visibles. 
 Les  fleurs sont assez nombreuses,  sessiles,  réunies deux  à d eux, et disposées  
 en un  épi  terminal  allongé,  au-dessous  duquel  est  une  feuille  beaucoup  plus  
 étroite  que  les autres,  pliée  en  gouttière,  dressée  et  embrassant  la  tige.  A   la  
 base  de  chacun des petits  groupes  de  deux  fleurs  est une bractée brune, o v a le ,  
 assez grande, qui  se dessèche  promptement. Outre cette  bractée, il y  en  a  deux  
 autres  plus  petites, opposées, qui  embrassent  l ’ovaire de l ’une  des deux  fleurs.  
 L ’autre  fleur  est  nue. 
 Les  trois divisions  extérieures du périgone  sont lancéolées, aiguës, verdâtres,  
 longues de quinze millimètres. Les trois moyennes, également lancéolées, aiguës,  
 sont  longues de  cinq  ou  six  centimètres,  soudées  entre  elles  à  la  base, d’abord  
 jaunâtres, puis  rougeâtres. Les  trois  intérieures sont  toutes dirigées vers le  côté  
 supérieur  de  la  fleur. Elles  sont  longues  de  huit centimètres,  oblongues,  dilatées  
 vers  le  h aut,  qui  se  renverse  un  peu  en  dehors,  d’une  couleur jau n e ,  et 
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