
 
        
         
		O   D  S   E   R   V A   T   I   O   N   S . 
 Notre  genre  Diasia  a  été  établi  dans  un  mémoire  imprimé  au  n.°  80  du  
 bulletin  de  la  société philomatique, publié en brumaire an XII. Quelques mois  
 après ( septembre  1804), M.  Gawler  a  publié,  dans  les  annales de  botanique  
 de Konig  et Simms,  un mémoire  sur  la famille des Iridées, dans lequel  il s’est  
 rencontré  avec nous  dans  l’établissement  de  plusieurs  nouveaux genres; et cet  
 accord est peut-être une preuve assez  bonne  de la  justesse  de ces genres. A insi,  
 il a  décrit,  sous  le  nom  de PardaniJuis,  le même  genre que  nous  avons désigné  
 avec  Rhead  sous  le  nom  de  Belamcanda.  Quoique  le  nom  que  nous  avons  
 adopté  soit  peu  sonore,  il  a  l’avantage  d’être  connu  depuis très-longtemps,  et  
 a  déjà  été  réhabilité  par Mcench. 
 M. Gawler  a,  dans  le même  mémoire, proposé  sous  le  nom  de  Tri/onia un  
 genre  qui  comprend  nos  deux  espèces  de Montbretia; mais  il  a  plus étendu  les  
 limites  de  son  genre  que  nous  ne  l’avions  fait.  C ’est  aux botanistes  à  décider  
 laquelle  des  deux  circonscriptions  est  la  plus  conforme à  la  nature,  et  lequel  
 des  deux  noms mérite  d être  conservé. 
 Le  genre Mêla  sphoerula  de  M. Gawler  est  absolument  le même  que  celui  
 auquel  nous  avions déjà donné le nom de  Diasia; mais  il paraît avoir  confondu  
 en  une seule  les  deux  espèces que  nous  avons  indiquées. 
 Ajoutons  encore  que  le  genre Anomatheca  de  M.  Gawler  est  le même  que  
 celui  publié, i ly  a vingt ans,  sous  le  nom  de  Lapeyrousia,  par M. Pourret : non  
 content d’avoir changé sans nécessité le nom de ce genre, il a appliqué à un autre  
 genred’Iridées le nom de Lapeyrousia ; ce nom a  été, dans  le même temps, donné  
 par M. Willdenow à un genre de composées. Cet exemple, choisi entre plusieurs  
 autres,  prouve  combien  de  confusion  se  répand  dans  la  nomenclature  botanique  
 , si  chaque  botaniste  s’attribue' le  droit de  changer un  nom  qui n’est pas  
 en  contradiction  avec  la  chose  qu’il  doit  exprimer,  et  s i,  lorsque  deux botanistes  
 se  rencontrent  pour  donner  à peu près  en même temps  le même  nom  
 à  deux plantes,  ou à  décrire  la même  plante  sous  deux  noms, on  ne  conserve  
 pas  scrupuleusement la  priorité  de  date. 
 E X P L I C A T I O N   D E   L A   P L A N C H E . 
 1.  La  capsule. 
 2.  La  capsule  ouverte. 
 3.  Quelques  graines.