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NARCISSUS CALATHINUS.
F a m . d e s N a r c i s s e s . J u s s . — H e x a n d r i e m o n o g y n i e . L i j x t .
Narcissus calathinus. N. spathâ multiflorâ, nectario campanulato subæquante
petala, foliis planis. Lin. Spec. 41 S. Willd. Spec. 2. p. 39. Lam. Dict. 4. p. 42S.
Narcissus angustifolius flavus magno caule. C. Bauh. pin. 5 1. Rudb. Elys. 2.
p. 60. f . 5.
Narcissus ix angustifolius 1. C/us. hist. 1 .p . îôS. Jl 1.
NARCISSE A GRANDE COUPE.
D E S C R I P T I O N .
Une bulbe arrondie, de la grosseur d’une petite noix, donne naissance à
plusieurs feuilles planes, glabres, longues de 2-3 décimètres sur 6 à 7 millimètres
de largeur, à-peu-près linéaires, obtuses au sommet. D’entre les feuilles
sort une hampe droite et à-peu-près de la même longueur qu’elles. Cette
hampe se termine par une spathe membraneuse, blanchâtre, droite, pointue,
fendue latéralement jusqu’aux deux tiers de sa longueur, tubuleuse à sa hase;
les pédicelles qui sortent de cette spathe sont un peu plus longs qu’elle, et au
nombre de deux dans l’individu que j ’ai sous les jeux.
La fleur est jaune, assez grande; le périgone, qui adhère à l’ovaire par sa
base, a un tube cylindrique, d’où partent à l’extérieur six lanières très-étalées,
oblongues, obtuses, avec une petite pointe, longue de 2 centimètres sur 6 millimètres
de largeur; à l’intérieur, on trouve un godet (nectaire Lin.) péta-
loïde, très-ample, de la même longueur que les lanières du périgone, presque
entier, ou plutôt très-légèrement crénelé ou sinué sur les bords.
Les six étamines, qui n’offrent rien de particulier, sont attachées au périgone
et cachées dans le godet. L ’ovaire est vert, ovoïde-triangulaire, chargé d’un
style simple, filiforme, qui s’élève à-peu-près à la longueur du godet, et qui
se termine par un stigmate à trois petits mamelons.
Je n’ai pas vu le fruit.
H I S T O I R E .
Cette plante est généralement regardée comme étant indigène de l’Orient
et des provinces méridionales de l’Europe : cependant cette opinion, accréditée
dans les jardins où le Narcisse à grande coupe a été autrefois cultivé, n’est
fondée sur aucune preuve certaine. M. Bonnemaison de Quimper, la trouvé
sauvage aux îles de Glénans, département çlu Finistère, et nous en a commu-
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