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 feuilles. 
 Ces  feuilles  sont  ovales,  presque  rhomboïdales,  un  peu  pointues,  sessdes,  
 étalées,  glabres,  d’un vert  foncé, munies de  trois nervures rameuses,  entières  
 sur  les  bords,  longues  de  4-S  centimètres,  sur  3  centimètres de largeur. Du  
 milieu  d’entre  elles  s’élève  un  pédicelle  cylindrique,  un  peu  incliné,  long de  
 3  centimètres,  et  terminé  par  une  seule  fleur. 
 Celle-ci,  quoique  d’une  seule  pièce,  paraît  composée  de  six  parties  disposées  
 sur  deux  rangs  très - distincts ;  les  trois  extérieures,  appelées  calice  par  
 quelques  auteurs,  sont  foliacées, ovales-lancéolées, pointues,  lisses, marquées  
 de  cinq  nervures,  étalées dès  la  base,  un  peu  roulées  en  dehors  vers  le  sommet, 
   longues  de  18-20 millimètres,  sur  8-10  de  largeur; les trois intérieures,  
 qu’on  désigne  souvent  sous  le  nom  de  corolle,  sont  alternes  avec  les  précédentes  
 ,  ouvertes,  un  peu  roulées  en  dehors,  plus  longues  que  les  divisions  
 externes;  leur  couleur  est  d’un  pourpre  foncé,  cpuleur  qui  se  retrouve  aussi  
 souvent  à  la  surface  supérieure  des  divisions  calicinales. 
 Les  six  étamines  sont placées  devant les  parties  de  la  fleur;  leurs  filets sont  
 très-courts,  d’un  pourpre  foncé,  droits,  terminés  par  des  antheres  linéaires,  
 droites,  à  deux loges  pleines  d’un  pollen  jaunâtre. 
 L ’ovairé  est d’un  pourpre  foncé,  presque  ovoïde  à  sa  base,  rétréci  au sommet  
 en  forme  de  pyramide,  à  six  crêtes  et  à  six  sillons  profonds  et  arrondis;  
 il  se  termine  par  trois  stigmates  sessiles,  jaunes,  droits,  courts,  larges  ,  et  
 divisés  en  dessus  par  un  sillon  très-distinct.  Cet  ovaire  se  change  en  une  
 baie  à  trois  loges,  qui,  selon  Michaux, est  noirâtre,  presque globuleuse  à  sa  
 maturité. 
 H I S T O I R E . 
 Le  Trillium  rhomboïdal  croît  dans  les  montagnes  élevées  de  l’Amérique  
 septentrionale;  dans  la  Caroline,  selon  Michaux;  dans  la  Virginie,  selon  
 Linné;  en  Canada,  d’après  Comuti.  %. 
 Les  individus  que  nous  avons  o.bservés avaient été  envoyés de  Caroline par  
 M.  Michaux,  et  étaient  cultivés  dans  le  jardin  de M.  Cels  ;  ils  y   fleurissent  
 au  printemps. On  les  conserve  dans des  vases  placés dans les lieux ombragés.