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 Heliconia  psittacorum.  H.  foliis  caulinis  basi  rotundatis,  spadice  terminali  
 flexuoso,  spalhis  lanceolatis,  nectario  lanceolato  concavo  integro.  Swarfz.  
 obs.  98. 
 Heliconia  psittacorum. H.  foliis  glaberrimis  lanceolatis,  inflorescentiâ  glaber-  
 rimâ,  spadice  terminali flexuoso,  spathis  mult ifloris, marginibus - revoluti«,  
 nectario  lanceolato  concavo  integro.  Andr.  bol. rep. t.  124. 
 Heliconia psittacorum. H.  glabra, foliis lanceolatis  ellipticis acuminatis, spathis  
 erectis lanceolatis.  Curi. bot.  mag. t.  502. 
 Heliconia  psittacorum. H.  foliis  glaberrimis  nervosis  basi  rotundatis,  inflores-. 
 .  centiâ  glaberrimâ, spadice  erecto  bracteato, nectario lanceolato  adnato.  Lin. 
 ' Jil. suppl.  158.  Lam.  Dici.  1. p. 427 ? 
 Heliconia  psittacorum. H.  foliis  basi  rotundatis  glaberrimis,  spadice  caulino,  
 nectario  lanceolato.  Willd. Spec.  1. p.  1  188 ? 
 Heliconia  psittacorum. H.  foliis  basi  rotundatis  inflorescentiâque glaberrimis,  
 spadice  caulino,  nectario  lanceolato  concavo. Pers.Ench. 363. 
 HÉLÏCONIA  DES  PERROQUETS. 
 D E S C R I P T I O N . 
 Cette belle plante est entièrement  glabre,  et s’élève dans nos  jardins jusqu’à  
 la hauteur d’un mètre : dans son pays natal, elle dépasse deux mètres d’élévation ;  
 sa tige est droite, cylindrique, lisse, simple,  analogue à celle  des Bananiers; ses  
 feuilles  sont  portées  sur  un  pétiole  alongé  et  évasé  en  gaine  à  sa  base ;  leur  
 limbe  est  ovale-lancéolé,  arrondi  à  sa  base,  pointu  au  sommet,  muni  d’une  
 nervure longitudinale. 
 Le  sommet de  la  tige  se  termine  par un  épi droit,  qui, dans un âge avancé,  
 se  réfléchit  un  peu  en  zigzag.  A   sa  base  est  une bractée  oblongue - lancéolée,  
 droite,  concave, embrassante à sa base, d’une  belle couleur orangée et terminée  
 par une tache  noire. Les fleurs sont de même orangées  dans toute leur étendue,  
 munies, vers  leur sommet,  d’une  tache noire,  et  terminées le plus  souvent  par  
 un espace d’un jaune c lair, portées sur de courts pédicelles, et au nombre de sept  
 à huit. Elles demeurent  fermées pendant  le  commencement de la  fleuraison, et  
 ne s’ouvrent  que  lorsqu’elles  sont sur  le  point  de  tomber. 
 Le  périgone  est  d’une  seule  pièce,  profondément  divisé  en  cinq segments,  
 dont trois extérieurs oblongs, droits, canaliculés, pointus, ont été souvent décrits 
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