IXIA SCÏLLARIS.
F am . des I r i d é e s . J p s s . — T r i a n d r i e m o n o g y n i e . L i n .
Ixia scillaris. I. corollæ laciniis obtusissimis ; antheris brevissimis, sulcato-di-
dymis, capitato-conniventibus; stigmatibus infundibuliformibus, hiantibus,
infra antheras recurvatis. Gawler in Curt. bot. mag. n. 542. t. 542.
Ixia scillaris. Lin. Spec. S 2. A it. Kew. 1. p. S 9. Burm. prod. p. 1. Hoult. not. hist.
12. t. 77. Hoult. pjlzam. syst. 11. p. 33. t. 7 7 .f . 2. non. Thunb.nec Willd. ex Gawl.
Ixia scillaris, var. 0. Lam. Dict. 3. p. 338.
Ixia pentandra. Lin.Jil. suppl. p. 92. Thunb. diss. p. 18 et 22. prod. p. 10. Murr.
Syst. 85. Willd. Spec. 1. p. 207. Pers. Ench. 48.
Ixia retusa. Salisb. prod. 35. Mort, in Miil. Dict. n. 44*
A. Latifolia. I. spicâ elongatâ ; corollæ tubo spatham brevem subæquante ,
laciniis reflexis ; foliis latere excisis ( sæpissimè subundulatis); scapo triplé
vel quadruplé brevioribus. Gawl. loc. cit.
Ixiæ polystachiæ var. Jacrj. coll. suppl. iSg. t. z .f . 1.
Ixia reflexa. I. floribus spicatis, reflexis; foliis ensiformibus, glabris. Andr.bol.
rep. ti 14.
Ixia rotata. Andr. recens.
B. Angustifolia. I. floribus minoribus ; tubo capillari spatbâ duplô longiore,
laciniis patentibus ( modo retusis ) æquali; foliis subexcisis, longioribus.
Gawl. loc. cit.
Ixia polystacliia. Jacrj. coll. 3. p. 269. ic. rar. 2. t. 275. Gmel. syst. p. 110.
Ixia polystachia, yar. incarnata. I. foliis linearibus ; scapo spicis pluribus ; corollæ
laciniis subreflexis, incarnatis. Andr. bot. rep. t. 128.
IXIA A FLEURS DE SCILLE.
D E S C R I P T I O N .
Cette élégante espèce d’Ixia ressemble véritablement, par la grandeur et
l'apparence de ses fleurs, à quelques Scilles, et mieux encore à certains Antbérics.
Sa racine est une bulbe blanchâtre, arrondie, recouverte de tuniques brunâtres
, et dont la grosseur dépasse peu celle d un pois ; sa tige est droite, cylindrique,
haute de 2 -3 décimètres, tantôt simple et un peu flexueuse, plus
souvent divisée en quelques rameaux écartés ; les feuilles naissent en petit nombre
à la base de la tige, droites, oblongues, lancéolées, pointues, de moitié
au moins plus courtes que la tige, engainantes par le côté, et comprimées à la
manière des feuilles d’iris , remarquables, parce que leur bord intérieur est rétréci
et presque échancré vers sa base.
127