
F am . des B a l i s i e r s . J u s s . — M o n a n d r i e m o n o g y n i e . L i n .
Koempferia galanga. K . foliis ovatis sessilibus. Lin. Jl. Zeyl. 8. Spec. 3. Mill.
Dict. n. i. TVilld. Spec. i .p. iô. Pers. Ench. i .p. 4. Gis.ord. nat. 238.
Koempferia galanga. K . foliis subrotundo-ovalibus mucronatis subsessilibus.
Lam. illuslr. n. 14. t. 1. f . 1.
Koempferia sessilis. Koenig.in Retz. obs. 3. p. 62.
Koempferia. Lin. Hort. Cliff. 2. t. 3. Roy. Lugd.-b. 12.
Soncorus. Rumpb. amb. 5. p. iy 3. t. 6g. J l 2.
Wanbom. Koempf. Amoen. 901 et 902. ic.
Kastjula Kelengu. Rheed. Mal. 11 .p . 81. A 41.
Calceolus philippensis. Peliv. gaz. t. 19. f . 7.
KEMPFÉRIE GALANGA.
D E S C R I P T I O N .
La racine de cette plante est un peu odorante, comme celle de toutes les
espèces de la famille des Balisiers; elle est composée d’une touffe de fibres
blanches, cylindriques, renflées cà et là en tubercules ovoïdes ou oblongs,à
peine fibreuses à l’extrémité, épaisses au collet ; celles du bord de la touffe sont
presque horizontales et un peu rampantes.
D e cette racine sortent 2 - 3 feuilles rétrécies en un pétiole engainant, caché
sous terre, blanchâtre, long de 3 - S centimètres; leur limbe est étalé, ovale,
ondulé sur les bords, entier, pointu au sommet, glabre et d’un vert-foncé
en dessus, pâle et couvert en dessous d’un léger duvet; le pétiole se prolonge
à son sommet en une membrane semblable à celle qu’on observe à la base du
limbe des feuilles de graminées.
Les fleurs naissent, au nombre de 3 ou 4 ,sessiles au collet de la racine, à
l’aisselle des feuilles ; elles sont cachées sous terre dans leur jeunesse; se développent
les unes après les autres, et sont entourées de plusieurs bractées blanches,
membraneuses, oblongues, courbées en canal, pointues au sommet.
La corolle est monopétale, droite, fugace, adhérente par sa base avec l’ovaire ;
son tube est droit, blanc, cylindrique ; son limbe est partagé en six lanières : trois
extérieures, blanches, peu étalées, linéaires, pointues, légèrement concaves:
trois intérieures, plus grandes et inégales entre elles; deux de ces dernières sont
entièrement blanches, ovales, un peu ondulées sur les bords, échancrées au
sommet, et un peu plus courtes que les lanières externes; la troisième est plus
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