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 Leucoium  autumnale.  L.  spathà  monophyllâ  biflorâ,  petalis  ovatis  apice  tri-  
 dentatis,  stylo  filiformi.  Schousb.  Maroc.  p.  139.  Pers.  Ench.  1. p.  349.  Flor.  
 franç.  3.  ed.  n.  1986. 
 Leucoium  autumnale.  L.  spathâ  mulliflorâ  ,  stylo  filiformi.  Lin.  Spec.  414.  
 Lcejl.  it.  136.  Kniph.  cent.  n.  39.  Desf.  ail.  1.  p.  280.  Poir.  voy.  2.  p.  144.  
 Dict.  enc.  4.p .  495  et  5. p.  177.  Willd.  Spec.  2.p .  3o. 
 Leucoium  bulbosum  autumnale  tenuifolium.  C/us.  hist.  170.  ic.  J.  Bauh.  
 hist.  2.  p.  593.  ic. 
 Leucoium  bulbosum  autumnale.  C.  Bauh.  pin.  56.  Dalech.  hist.  1527.  ic.  Dod. 
 pempt.  23o.  ic.  Ger. hist.  148.  ic.  Besl.  hort. Eynsl.  aut.  3.  p.  6. f .   1.  
 Narcisso-Leucoium  autumnale  capillaceo  folio.  Tourn.  inst.  387.  
 Leuco-Narcisso-lirion  minimum  autumnale.  Lob.  ic.  124. 
 Trichophyllum.  Renealm.  spec.  100.  ic. 
 Galantbus autumnalis.  AU.  auct.  p.  33. 
 NIVÉOLE  D’AUTOMNE. 
 O B S E R V A T I O N S . 
 Cette plante,  déjà décrite  par plusieurs auteurs, ne mérite  ici notre attention  
 que  relativement  à ses  rapports  avec  les  espèces voisines.  Le  genre Leucoium  se  
 divise  en  deux  groupes  très-naturels;  le  premier,  qui  comprend  les  Leucoium  
 vernum  et autumnale, a pour caractère que le style se termine en forme de massue,  
 et que  les divisions de  la fleur sont vertes, et très-sensiblement calleuses  à  l’extrémité. 
   Le  second de  ces groupes  a  le  style  filiforme, pointu,  et  les  sommités  
 des  divisions  de  sa  fleur  beaucoup  moins  calleuses.  Il  renferme  le  L.  trichophyllum, 
  que  nous  décrirons  ci-après,  et  qui  a pour  caractère  d’avoir  la  spatlie  
 à  deux  valves,  et  le  L.  autumnale,  dont  la  spathe  n’a  qu’une  seule  valve.  La  
 INivéole d’automne  diffère  encore de  toutes les  espèces  congénères,  et  se  rapproche  
 du  Galanlhus  nivalis,  parce que les  trois divisions  intérieures  de  sa  fleur  
 se  terminent  par  trois petites  dents,  dont  celle  du milieu  est calleuse.  Ce  caractère  
 avait  déterminé Allioni  à placer cette  espèce dans le  genre Galanlhus ;  il  
 devrait plutôt,  dans notre  opinion  ,  engager  les botanistes à  réunir le  Galanlhus  
 aux Leucoium,  dont  il a le port, la végétation,la structure toute  entière,  excepté  
 que les  trois  divisions  intérieures  de  la  fleur  sont plus  courtes  qu’à  l’ordinaire;  
 et  cette  différence  tient évidemment  à  l’un  de  ces  avortements permanents  si  
 fréquents dans  le  règne  végétal.