
au groupe des multiformes dont elle diffère cependant h plusieurs
égards.
Les glandes sont sur trois rangs , mais les rameaux n’ont quelquefois
que deux rangs.
Plane. X . Fig. i . Prêle de Burchell.
Fig. 2. Glandes grossies de la Prêle de Burchell.
Equisetum Timorianum. Prêle de Timor.
Equisetum caulibus numemsis scahriusculis ferme nudis, sti'iis
f e i e duodenis, vaginis adullis truncatis.
Syn. Equisetum de Timor. Alusée de Paris 18 2 t.
Les tiges de deux ou trois lignes de diamètre s’élèvent au-delà
de deux pieds. Elles sortent de la racine, ou des premiers verticilles;
elles sont peu consistantes et fortement marquées de dix à douze sillons.
Les rameaux très-peu nombreux partent irrégulièrement de«
différens verticilles , et atteignent la hauteur des tiges principales.
Ils ont des stries un peu moins nombreuses et des gaînes médiocres,
blanchâtres et tronquées. Toute la plante est d’un gris
cendré et un peu noirâtre. Elle porte sûrement des épis , mais l’échantillon
que j ’ai sous les yeux en est dépourvu.
Cette espèce est voisine des Prêles multiformes; mais elle en diffère
par la mollesse de ses liges, par ses gaînes , par sa grandeur, et eu
général par son port; ses glandes sont sur deux rangs.
Elle existe dans l’herbier du Musée d’Hlstoire Naturelle de Paris,
sans fructification quelconque, et elle est indiquée comme une espèce
nouvelle venant de Timor. M. Ad. Brongniart soupçonne que
cette espèce est la même que l’on trouve dans l’herbier de Burmann
arcompagnée du nom de Japan. I l sera aisé de vérifier cette con-
jeclure.
Plane. X . Fig. 5. Prêle de Timor.
Fig. 4, Glandes grossies sur deus rangs.
Equisetum sfipulaceum. Prêle stipulacée.
Equisetum caulibus ramosis, angulalis, dentibus sex sphacelatis
f i s c i s ; spicisovalo elongatis, stipulaceis.
Les tiges qui s’élèvent jusqu’à un pied partent des différentes articulations
de la racine; elles sont amincies, peu consislaiites, sillonnées
de six ou sept stries profondes , et elles émettent irrégulièrement
quelques rameaux stériles. Les gaines sont roussâtres , médiocres,
pourvues de six ou sept dents caduques; les épis terminent
les tiges principales; ils sont d ’un brun foncé , ovales , allongés
et enveloppés en partie par les dents allongées de la gaîne sur laquelle
ils reposent, et qui prend alors la forme d’un calice membraneux.
Cette espèce de Prêle a été rapportée du Pérou par Dombey , et
m’a été communiquée par des Fontaines. Elle a beaucoup de rapport
avec la Prêle des marais par sa consistance , sa forme anguleuse,
le nombre de ses stries et la disposition de ses glandes;
mais elle en diffère par ses épis plus allongés, enveloppés de gaines
dont les dents prolongées forment une espèce de calice , et surtout
par le mode de son développement. La Prêle des marais est une
espèce régulière qui émet à chaque articulation des rameaux en
nombre presqu’égnl aux dents de ses gaînes ; tandis que les liges
de la Prêle stipulacée, sont à peu près nues , au moins dans la
partie supérieure.
Cette plante se trouve dans l ’herbier du Musée (Vlllsloire AT-
turelle de Paris , avec la désignation de celui qui l’a fiiit connoître.
Elle y porte les deux noms A' Equiseluin fluviatile. L. el A'Equisetum
giganteum L . qui ne lui conviennent iiuUemenl, comme on peut
le voir par les descriptions de ces espèces, et l’inspection des figures.
Elle ressemblerolt bien plus , comme je l’ai dit plus haut, à la Prêle
des marais , ou comme le pense M. Adolphe Brongniart .à ta Prêle
rameuse de De Candolle, dont elle a un peu le port. Alais la diC-
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