
Fig. C. Coupe horizonlale avec ses deux rangs de
tubes observés au microscope , ainsi que
les graines.
QUINZE A D IX -H U IT D EN T S .
Equisetum hvemah. Prêle d’biver.
Equiseluin caule snhnmlo , s c a h r o , fistuloso, siriis et dcntihus
fere oclodecim , dentibus pilosis aut evanidis.
Syn. Equischnu hyemale Liun. et pinnium fe r e auclorum.
Equiselum fo liis nudum , ramosum. Bauh. Pin. 16 .
La lige-est..composée de,douze pu treize arlioulalrans ordinairement
mies , e-t qui ne donnent jamais naissance qu à quelques rameaux
épars. Les gaînes sont serrées et terminées par quinze h dix-
buil dents , tronquées au sommet où elles se terminent souvent par
un simple poil qui tombe en se flétrissant. Le milieu de la gaine est
orilinairemeiit teint en blanc lavé de rouge , tandis que les deux
extrémités soilt noli-Alres, ce qui sert à distinguer assez bien cette
' «spècé, dont la couleur est d'ailleurs un pou. glauque.
La tige est rude âu loucher , et la loupe y découvre des aspérités
nombreuses. Les sonimités sont socj’stit stériles par avortement
, souvent aussi élles se terminent par un é|ii noir et compifct,
enveloppé dans sa gaîne et enlour.é d’épis .plus courts, qui, donnent
à la plante l’apparence d’un Schain.
Celte Pri'Je. a un port très-différent de toutes ses congénères :
elle s ’élève jusqu’à deux pieds et fleurit r.u milieu du priii.aemps aprè.s
les Prèles à hampe. Elle croit dans ies forêts humides, où elle ré-
.sisle h nos hivers, par sa plus grande consistance. Elle est employée
de préférence à polir les bpis et les métaux. L ’analyse chimique
a démontré qu’elle conlenojt.de la silice.
Ou la trouge dans les deux Continents,: elle a été recueillie dans
l’Amérique méridionale , par F r a s e r , et dans les Etat.s-unis , par
plusieurs Botanistes Anglo-Américains.
On pourroit quelquefois la confondre avec la Prêle multiforme
rameuse, mais on l’en distinguera toujours par lt;s teintes variées
de ses "a în é s , la grandeur de ses dimensions et sa consislance.
Ses glandes sont sur deux rangs et un peu trapézo'idos.
Plane. IX . Fig. i . Prêle d’iiiver dan,s tout son développement.
Fig. 2. Tige sans épi.
Fig. 3. Section horizontale avec ses deux rangs de
tubes.
Fig. 4 - Glandes sur deux rangs vues au microscope.
Fig. 5. Pores corticaux.
Equiselum BurcheïlU Prêle de Burchell.
Equisetum caulihus fe r e simplicihns , siriis diiodenis , vaginis
selaceis, spied ovalu , compacta , cinered.
Syn. Equisetum BurchelUi. Burchell. Cat. Plant, Africæ ex-
tratropicæ.
L a tige principale est haute d’un ou deux pieds , pourvue de
quelques rameaux courts irréguliers et souvent prolifères : elle se
compose d’une douzaine d ’articulations, et porte à son sommet un
épi compact, cendré, ovale , d’environ neuf lignes de longueur ,
et dont les écailles sont marquées d’une tache noire : cette dernière
circonstance est peut-être accidentelle et dépend de l’.ige de
la plante. On compte une douzaine de stries sur la tige principale
et un peu plus de la moitié sur les rameau.x dont les inférieurs
quoiqu’assez conrts, comme je l’ai dit plus haut, sont quelquefois
terminés par des épis. Toute la plante présente un aspect irrégulier,
sa couleur est cendrée, et sa consistance assez grande. Ses gaines
sont médiocres, et ses dents aiguës et transparentes.
Celte espèce différente, au premier cou p-d’oe il, de toutes les
autres a été trouvée par Burchell dans l’Afrique méridionale , au-
delà du Tropique et probablement proche du Cap : elle appartient