
j.il.
Syn. Equisetum palustre auclorum.
Equisetum palustre hreviorilus setis, Bauli. Fin. i 5.
Equisetum iuherosum. De Cand. Fl. F r . ( S u p . , pag. 245 ).
Equisetum Eeronense. Pollin Plant, Ver. Eariet K. p olysia chial
Equisetum procerum. Poil. Plant. Ver. ?
Sa lige est sillonnée de huit h neuf arêtes saillantes qui lui donnent
un aspect anguleux ; les gaînes médiocrement adhérente»
ont le même nombre de dents. Ses rameaux avortent souvent, en
tout on en partie, ce qui donne à la plante une forme irrégulière.
L ’épi est terminal, médiocre, trois ou quatre fois plus long que large
et engagé jusqu’à son entier développement dans sa .gaîne supérieure
qui est en général plus dilatée que les autres. I l s’en, dégage
ensuite et paroît porté sur un pédoncule lo.ng de quelques lignes. Les
rameaux qui ne sortent souvent, comme dans la Prêle limoneuse,
qu’après l’a chute de l’é p i, sont en général tétragones. Leurs faces
sont creusées en sillon , et leurs gaines se terminent par quatre
dents courtes et noirâtres.
Cette espèce se rencontre avec la précédente le long des petits
ruisseanx et des mares dont l’eau est renouvelée. Ou la trouve aussi
dans les prés humides. Elle fleurit à la fin du printemps , mais sa
floraison dure plus long-temps que celle de la Prêle des limons. Elle
me paroît être la même que VEquiselum procencm de Pollinl.
L a Variété polyslachion est assez commune. On la reconnoît
à ses-r.traeaux allongés, et chargés d’ un petit épi terminal qui donne
des graines. C’est je crois la Prêle de Vérone , dePollini.
Il y a une seconde variété où la lige qui porte l’épi est recouverte
de gaines dilatées dépourvues de rameaux.. Dans cet état
elle a des rapports avec les Prêles à hampe.
Les tubercules qui adhèrent quelquefois à sa racine, ont déjà été
.observés p.ar Haller ( 1 ) , on les rencontre , je pense , dans le grand '
Çi) ¿iíirpes Jielyelicas J n.° 1677^
aombre des espèces ; du moins je les ai vus très-gros et très-distincts
dans la Prêle des champs , et dans celle des fleuves. Elle est aussi
sujette à la rouille. ( U red o).
Plane. V . Fig. i . Prêle des marais.
Fig. 2. Prêle des marais, Variété prolifère.
Fig. 3. Epiderme et glandes sur plusieurs rangs vues
au microscope.
Fig. 4. Section transversale avec ses divers rangs d»
tubes.
Fig. 5. Graines avec leurs lames élastiques.
Fig. 6. Les mêmes dans leurs divers degrés de développement.
.Equisetum ramosissimum. Prêle ramifiée.
Equisetum cauliltus striatis , ramis numerosis , vaginis amplis
, dentihus sexdecim , raginulis dentibus octonis.
Syn. Equisetum ramosissimum Des F . Flor. At. V . 2. p. 5g8.
Equisetum elongatuni Wild. ?
Equisetum hyemale Bory St. Vincent, Voyag. V . 2. p. 100.?
Sa tige cannelée et un peu rude au toucher est haute de près de
trois pieds et de la grosseur d’une plume d’oie. Ses stries et ses
dents sont à peu près au nombre de seize dans son plus grand
développement. Les rameaux assez réguliers et un peu divisés ne
vont guères au-delà de douze. Ils ont sept ou huit stries et autant
de dents à leurs anneaux : les principaux sont chargés d’épis courts
et noirâtres. Mais ce qui distingue surtout cette espèce, ce sont ses
belles gaînes d’un brun clair en forme de fourreau, de huit à neuf
lignes de long et terminées par des dents très-courtes et noirâtres.
Les collerettes partielles sont tronquées et un peu blanchâtres.
Chaque rameau a onze ou douze articulations dont la première est
fort courte, la tige principale doit en avoir autant.
Cette belle espèce a été trouvée par Des Fontaines en Barba rie,
6