
soul pelils et pour ainsi iliie aiorlts. Dn resie on rencontre dans
celle esgèce sous les passages entre la lianipe nue et ¡a tige stérile.
L a Prt'le des bois se distingue de toutes 1rs autres par son port
élégant et elle a dans toutes ses parties une délicatesse et une
flexibilité ipii ne se rencontre guères dans les espèces congénères.
La Prèle des bois liabile dans les contrées monlueuses et éleiées
de l’Europe et de rAmériipue Septenlrioiialo ( i) . Elle se plaît
de préférence dans les terrains argilleux et humides. Elle fleurit
au premier printemps et perd proniplemeut scs liges fertiles; mais
les liges stériles subsistent justpi’aux premiers froids, comme celles
de la Prèle des bols et de la Prèle des parés : on cimprcnd
que le but do celte permanence est de procurer à la racine une
végétation qui la rende capable de donner de nouveaux jets le
printemps suivant.
¡M. de Candolle possède dans son herbier un échantillon de cells
Prt'le , qui lui a été communiqué par M. Le Clerc et qui vient de
Terre-Aeuve. Quoiqu’il soit incomplet , parce qu’il est dépourvu de
frucliCcation, je n’hésite point h le piactr parmi les Prèles des bois ,
auxquelles il ressemble entièrement, soit pour les gaînes 1 1 les divisions
(les rameaux, soit pour les aspérités de la tige, et pour leport.
Plane. I I I . Fig. I . Prêle des bois Irompuée.
Fig. 1 . Tige portant des feuilles et des fleurs.
Fig. 5. Hampe imparfaite de la même Prêle.
Fig. 4- Epiderme et glandes éparses vues au microscope.
d o u z e A QUINZE D EN T S .
Equiselmn umhmsunt. Prèle des ombrages.
Equiseluin caule sleiili fislidoso , denlibus et ramis circiter
duodecim , ramis simpUcibus , arcualo de/Iexis , Iriquclris ;
caule frudificante imdiusculo, raginls Iaxis , ramis depaupera lis.
(i) En particulier à Sewfoundlanil. (Ilerb. Banks.)
Syn. Equiseluin umbrosum Wild. Dict. lîotan. ÎMeyer et Bory-
St.-Vincent.
Les tl"es .stériles sont hautes d’environ un pied , pourvues de
légères épines. Les gaînes sont verdâtres à dents inégales.
Les liges fertiles ne portent leurs rameaux que dans les verticilles
supérieurs. Elles ont des gaînes lâches et assez colorées. Toute la
plante est d’un vert gai et d’nn port très-élégant. Elle ressemble tellement
à la Prêle des bois qu’on diroil qu’elle n’en est que le premier
développement. Cependant elle on diffère constamment au
moins dans les échantillons que j ’ai sous les yeux , par sa lige simplement
rameuse , ses rameaux triquèlres , les gaînes des liges
moins sèches et les dents des rameaux serrées et lancéolées.
Elle a d’abord été trouvée dans les forêts humides de la Poméranie
et de la Prusse. Ce sont IMeyer et Bo.ry St. Vincent qui
l’ont fait connoître. L a Peyrouse l ’a ensuite recueillie dans les bois
élevés et frais des Pyré nées.
Plane. IV . Fig. i . Tige stérile.
Fig- a. Tige ¡lorlant de.s feuilles et des fleurs.
Fig. 5. Hampe imparfaite.
Fig. 4 - Epiderme et glandes éparses et t r è s -ra re i
vues au microscope.
Frêles privées de hampes.
A D IX D EN T S .
Equisetum palustre. Prêle des marais.
Equisetum caule silicato, subscabro , sulcis dentihlisquc fe re
octonis, rainis lotidem quadrangularibus soepc ahorlins.
A. Equisetum polyslachion. C. B. Pinax i 5 , « .'’ a.
B . Equisetum nudum çaginis ddatalis.