
pour la nuance de leurs ailes , entre les deux que nous avons repré-
fentés ; c’eft-à-dire, qui font moins fombres que le mâle 745». a, & moins
clairs que la femelle y 49- c.
Cette Phalène paroît à la fin de Juin ou au commencement de Juillet.
Nous croyons qu’elle eft celle défignée par les Auteurs du Cat. Sylt, des
Pap. des env. de Vienne, fous le nom de Furuncula, pag. 8y>, Noä.
Fam. V , n°. 3.
Elle n’a été décrite ou figurée que par :
EJper, Pap. d’Eur. tom. I V , tah. C X L V I , No3 . 67 , flg. 4-6.
Ph. Noä. Aerata'. I.a Defcription n’en paroît pas encore.
Jung, Ind. des Pap. d’Eur. pag. 5 y.
---------Nouv. Ind. tom. T, pag. 1 1 . Aerata, &• pag. agS'. Furuncula.
Goe^e , Sup. Ent. Part. I I I . tcm. I I I , pag. 2.22. , n°. 21 1 . Furtmcula.
Brahm , lnf. part. I I , tom. I , pag. 4 ÿ 2 , n°. 3 5 l , Ph. N o ä . Præda-
tricula, en citant PAreata tf Efper.
Même P l. et P l% CCCXV, Num. 550.
L A T R O M P E U S E .
É T A T P A R F A I T .
N o u s repréfentons fous ce numéro plufieurs Phalènes qui ne font
peut-être pas de la même efpéce, & dont plufieurs ne font peut-être que
des variétés de la précédente & de la fuivante. N ’en ayant élevé aucune
de la Chenille, nous ne pouvons conjeäurer si elles font efpéces ou variétés
, que par leur différence ou leur reffemblance avec les efpéces
connues.
Les deux mâles & la femelle, Fig. y y o. a, b, c, ont bien les mêmes
cara&ères, & e’eft ce qui nous avoit portés à les regarder comme formant
une efpéce ; mais en les comparant à celle y y i . a , c , oa pour-
roit croire qu’ils n’en font qu’une variété. Nous adopterons ce fenti-
ment, jufqu’à ce que nous ayons acquis, par l’expérience, des connoif-
fances qui le contredifent. Tous trois font en deflous comme la figure y y o • d.
Le mâle , Fig. y y o. « , & la femelle, Fig. y y o. ƒ , font tout à-fait diffé-
rens des précédens & des fuivans. Les originaux en exiftent dans la Collection
de M. Gerning, qui les a pris dans fes environs. Il a mâle & femelle
femblables au y ^ o ./ , ce qui a décidé M. Hubner à en faire une efpéce
particulière, qu’il repréfentera dans fon Ouvrage fous le nom de Seduârun-
cula ; c’eft à elle que nous attribuons le nom de la Trompeüfe. Cette Phalène
se diftingue principalement de celles yyo. n , 3 J c , y y i . n J c, par la
grande largeur de la bande blanche tranfverfale de fes ailes fupérieures, qui
s étend jufques par-delà la tache en rognon ; aux autres, la tache en
rognon eft fur la partie brune. Cette différence caraêtériftique démontre’ aflez
qn elle n’eft pas de la même efpéce ; mais ne pourroit-on pas la croire va-
riété_ de celle y48 ? Si on la rapproche de la figure y 48. b , on n’y trouvera
guères de différence que dans la couleur. On pourroit dire la même
chofe de celle yyo. e. Nous appuierons cette conjecture par la reffemblance
du deflous de ces deux Phalènes avec celui y 48. c.
Si nous avons donné à la Phalène yyo. f , un nom particulier, c’effi
pour nous conformer à l’opinion de M. Hubnèr, qui ne la fonde que fur
ce que M. Gerning a male & femelle femblables ; mais, comme le dit
cet Amateur, depuis trente-cinq ans qu’il s’occupe de fa colleélion, il n’a
rencontré que ces deux individus qui le reffemblafîent parfaitement ; eft-il
à préfumer qu’il n’en eût jamais trouvé d’autres , s’ils formoient une ef-
pèce ? Nous n’en avons jamais' vu de femblables , figurés dans aucun Ouvrage
entomologique.