la nôtre, la Lunaire, jufqu’à ce que nous ayons nous - mêmes connu la
.Chenille d’Efper, & que nous en ayons obtenu le Papillon.
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. C H E N I L L E D E L ' A S T R A G A L E '
L A T R I C H E U S E .
P R E TXT I E R ù S E C O N D É T A T .
OUS ne connoiffons pas la Chenille de cette Phalène. Suivant la defcrip-
tion qu’en donne Schwarz dans fon Almanach de Chenilles, elle a tous les-
cara&ères de celles de la vingt-cinquième Famille des Viennois. Sa couleur
gris-de-cendre bleuâtre eft couverte de beaucoup de taches noires. Elle a le
long du dos une raie jaune, & de chaque côté du corps une autre noire.
Fabricius la décrit de même. Selon Réaumur, elle eft du nombre de celles qui
entrent en terre pour fe transformer.
É T A T P A R F A I T .
Nous ignorons la raifon qui a déterminé Linné à placer parmi les Fileufes
cette Phalène qui lui avoit été envoyée d’Allemagne, l’efpèce ne fe trouvant
pas en Suède. Prefque tous les Naturaliftes qui l’ont décrite , ont fuivi fa
divifion. Elle n’a cependant pas du tout les caractères qui appartiennent à cette
Claffe j ôc réunit, au contraire , dans tous fes états, ceux des Phalènes
Hiboux.
Quoiqu’elle ait peu d’ornemens, elle eft facile à diftinguer. Ses ailes fupé-
rieures, tantôt d’un gris, jaunâtre comme le mâle, Fig. 600. a , tantôt d’un
gris bleuâtre comme la femelle, Fig. 600. c , font coupées d’une infinité de
petites lignes noires. Elles portent au milieu une groffe tache noirâtre & un
petit point à côté. Vers le bord extérieur, elles font traverfées d’une bande
brunâtre. Les ailes inférieures font toutes unies d’un gris jaunâtre. Aucune
différence ne diftingue les fexes ; ils varient l’un & l’autre pour la nuance du
fond gris de leurs ailes.
La figure 600. b , fait voir leur deffous.
Cette Phalène habite l’Allemagne où elle eft connue depuis long-tems, &
il ne paroît pas qu’on l’ait découverte ailleurs. M. de Villers l’indique cependant
comme une elpèce de la France méridionale ; mais nous ne len avons
jamais reçue, & ne l’avons vue dans aucune des colleâione les plus complettes
d’infectes de France.
Elle a été figurée ou décrite par i
lin n . Syfi. Nat. éd. X I I , tom. I , part. I I , pag. 8 3 1 , n°. y 4. Bomba
Luforia.
Cat. Syft. des Pap. des env. de Vienne, pag. 9 4 , Noâ. Fam. A a ,n ° . Si
Ex larvâ Aftragali Glycyphylli.
Réaumur, Inf. Tom. I , Mèm. V I I , pag. £ 9 7 , 2 9 ? ù 300 , PI. 14 y
fig. to .
Goeie, Sup. Entom. Part. I I I , tom. I I I , pag. 3 7 , n°. y4. Bomb,
Luforia.
Schwarr, , Nouv. Aîm. de Chen. part. I I , pag. 3 9 2 > n . 42 y.
Jung, Ind. des Pap. d’ Eur. pag. 8 3 , ù s e. éd. part. I , pag. 334 .
Fabr. Mant. Inf. tom. I I , pag. 163 , n°. 1 36'. Noct. Luforia.
De Vill. Ent. Linn. tom. I I , Bomb. pag. t 8 1 , n . i s 8 . Le Trompeur.
Cat. tabel. des Pap. de la Marche de Brand. s ‘ . cah. pag. 3 8 , n°. 54,
Noct, Luforia.
V a l